lundi, décembre 13, 2010

Ne me touche pas! (Stay away from me!)

(English version below) 

Il y a tant de destinées resplendissantes, brillantes que j'ai à peine à les dénombrer, pourtant c'est toi qui m'a effleurée, que par ta faible lueur essayant de te distinguer, tu as réussi à m'impressionner. De toi je ne ferais qu'une bouché. Une nourriture qui éveille en moi un tel bonheur.

Stoppons le présent, le jour s’achève et notre complicité se parachève au même moment. Cette journée était si belle, faisons en sorte qu'elle soit éternelle. Accomplissons milles folies, pour le bonheur de nos cœurs, que tous nos souhaits soit exaucés.

Quand je ferme les yeux, Je l'aperçois, je le dessine, je le peins et le discerne. Rien ne peut empêcher nos mots. Personne ne peut lutter contre ton charme, et je me suis permise pendant quelques instants d'aimer un corps par son esprit.

- Qui aimes-tu, celle qui écrit ou celle qui pense. Celle qui pense ce qu’elle écrit ou celle qui écrit ce qu’elle pense. Est-ce que tu veux aimer celle qui est devant toi ou celle qui crée tant d’effroi?

Il me manquait... parfois. Mais là, il me manque de plus en plus souvent! Je l'écris sans gène. Son absence est ma douleur. Sans son charme, je me languis dans le noir. Mon regard aime les détails, il tente de faire partie de moi, d'être mon repère et ma stabilité.

***

There are so many bright stars, which I hardly count them. Yet, it's you, Lone Star, which touched me. By your glimmer of trying to distinguish yourself, you managed to impress me. From you I would do a mouthful. A feeling, that awakens in me such happiness.

The day is ending and our complicity completes at the same time. This day was so beautiful, let's make it last forever. Fulfilling miles follies, to the delight of our hearts, that all our wishes be fulfilled.

When I close my eyes, I see him, I draw him, I paint him and perceives him. Nothing can stop our words. Nobody can fight against your charm. I allowed myself for a few moments to love a body by his mind.

- Who do you love, the one who writes or thinks. Who thinks that what she writes one who writes what she thinks. Do you want to love that which is before you or one that creates so much fear?

I miss him... sometimes. But now, I miss him, more often! I write it without restraint. His absence is my pain. Without his charm, I languish in the dark. My eye likes the details, he tries to be a part of me, he tries to be my guide and my stability. 

Stay away from me!

Résurrection!

Je possède une double personnalité littéraire… je suis à la fois, auteure et destructrice.

Je suis auteure avant tout. Je crée des mots avec des lettres, avec ces mots je crée des phrases, et avec ces phrases je crée des nouvelles, des histoires. Chaque nouvelle, chaque histoire que je rédige avec passion et détermination., a son âme.

Cela arrive parfois que mes mots meurent aussitôt après la naissance. Alors je deviens destructrice. Pendant quelques semaines, aucune phrase n'était assez forte pour lutter contre ma destruction. J’écrivais des phrases et les effaçais aussitôt. J'avais ce fameux syndrome de la page blanche. Je croyais fermement que je n'arriverais plus à retrouver ma passion.

Bref, j'ai fait une pause, puis j'ai réessayé. Même scénario : aussitôt que je touchais mon papier... impossible d'écrire! Je déchirais tout, sans le moindre désir de retravailler ce que j’avais écrit. Et j’étais exagérément³ mécontente.

La solution? Descendre de la scène et devenir spectateur. Inverser les rôles permet de nous voir sur un autre angle et aussi de se ressourcer.

Mais bon... N'ayez crainte, mon inspiration est revenue après une petite pause. Je suis de retour avec mes alliés... mes trois fidèles amis : Sadique, Chiant et Ténébreux! Et ils sont en pleine forme.

- Karole McDowell