À propos de l'auteure




Je suis auteure de romans fantastique/horreur, mais d'un genre particulier. Pour moi Stephen King est un Dieu littéraire. Je me rappelle avoir lu «Le fléau (The Stand)» 1978 (j'avais 10 ans) : un nombre incalculable de fois. Ce fut le début de mon amour véritable pour la lecture et pour cet auteur. C'est durant l'école secondaire que j’ai découvert une forte passion pour l'horreur. Je m’étais donné comme but de voir le plus grand nombre de films d'horreur possible. C'est encore le cas aujourd'hui. Ce qui est bien et drôle à la fois avec les films d'horreur, c'est qu'il y en a tellement que l'on peut soit tomber sur un bon film ou sur un navet. Loin de moi l'idée de nuire à la crédibilité de ces créateurs de navets. 

Je suis née à Dublin, Irlande, le 4 juillet 1968. Je suis issue d’un milieu aisé d’où les valeurs intellectuelles et familiales priment. Mais plus tard, j'ai opté pour une vie simple et sans flafla... Je me sens plus proche des gens de cette façon.

Je souffre d'une exotropie intermittente à type excès de divergence qui fut diagnostiquée que trop tard, qui me causa des problèmes scolaire (primaire et secondaire) puisque je n’y voyais rien (hypermétropie, fatigue oculaire fréquente) ou presque. À l'adolescence, marquée par un désir de persévérer, j'ai poursuivi mes études collégiales et universitaires (Baccalauréat en études littéraires)

Premier roman paru en 1989 Evil (Les forces du mal)

Ma carrière d'écrivain fut ébranlée par mon roman Festin Macabre paru en 1998, qui me valu le retrait en masse des librairies et une amende salée, et une interdiction de publier pour 10 ans. La plupart de mes nouvelles sont rejetées par les maisons d'édition en raison de l'utilisation d'un langage grossier, trop violent et incitatif. Des scènes trop noires et parfois trop explicites sexuellement.

J'aime à représenter la colère, la violence et la confusion qui est unique à l'homme.

Plusieurs nouvelles ont été refusées au Québec, comme Festin macabre (The corpse), L’Ombre (Shadow) et Forêt noire (Dark forest) et plusieurs autres. 

J'ai écrit mon premier roman à 14 ans. Une histoire d'horreur réservée aux adultes. Je n'ai fait aucune apparition publique au Québec. J'ai vite fait d'imposer mon style et mes thèmes. J'écris comme je pense, comme je le sens avec mon cœur et mes tripes, sans vraiment me soucier de ce que les gens peuvent penser. Je fais ce que j'aime. L'écriture est mon premier amour, ma passion. Mon imagination est un sanctuaire.

J’aime beaucoup écrire dans les cafés, les restaurants, parce que l’animation m’aide à entrer dans ma bulle. Toutes mes nouvelles sont écrites à la main, que je retranscris ensuite sur mon ordinateur.

Aujourd'hui, j'ai à mon actif 19 romans, certains que j'aime et d'autres moins. Lorsque j'écris un manuscrit, la relecture et les corrections (toujours à la main) peuvent durer jusqu'à six semaines. Parfois plus, parfois moins. Lorsqu'un de mes romans est publié et si le tirage de celui-ci est épuisé aucune réédition n'est prévue. Lorsqu'il n'y en a plus, il n'y en a plus.

Faut-il être fou ou folle pour écrire? Bien c'est certain ou un tantinet... Ce que j'aime écrire en particulier? Des recueils de nouvelles. Toutes mes histoires viennent de moi, du côté le plus sombre de mon âme.

Le but de mon écriture est de choquer ou du moins créer un malaise. Écrire un style propre à moi. Des nouvelles courtes, longues et efficaces. Je ne veux que montrer ma vision de l'horreur. Je pense continuer à écrire durant une bonne partie de ma vie.

Parait-il que je suis prétentieuse, arrogante et dotée d'un ego démesuré. Bien si on n'est pas fier de ce qu'on est, qui le sera?

Études : Baccalauréat en études littéraires, cours en psychologie de base et criminelle. Et en privé, un cours de morphogestuelle.