dimanche, novembre 21, 2010

Des mots ici et là!



Pourtant c'est lui qui m'a effleuré, il a réussi à m'impressionner. Ce chevalier médiéval et mysterieux qui fit un pas de plus que les autres, comme venu d'une autre époque, mais qui était si près de moi. Cette passion a éveillé en moi un tel bonheur. K. McDowell

Se battre prouve sa culpabilité et même se défendre aussi mais bon... Je dirais plutôt élaborer sur un sujet et surtout sur un défaut que je ne possède pas et si la personne s'obstine à penser le contraire et bien, elle se retrouve à discuter toute seule... K. McDowell

Ne me cherchez pas je serai introuvable. Je reviendrai avec mon terrible allié... mon coté obscur! Je sais ce que vous allez penser! Souhaitons qu’elle se promène là il y a de l’eau et des requins! Ne soyez pas terrifiés des sensations de chaleur, d’irritations, de brûlures, que cela soit à la tête ou encore sur le corps tout entier. Cela est le signe de ma pénétration dans votre esprit! K. McDowell

Dans ce monde où les mots sont mal interprétés, nous en sommes rendus à la Tour de Babel symbolique. Nous avons été séparés par les mots (langues) car l'humain ne cherchait qu'à se faire du mal. Et aujourd'hui c'est encore la même chose, nous sommes maintenant obligés de nous parler en code. Les humains quoi qu'ils soient entourés, meurent de solitude dans ce monde où les mots les séparent! K.McDowell.

Certains devraient s'assouager et stoper de babiller avec cette chatternite hapon maubec. Stoper de clabauder, vous ne me cognoissois pas. Pour les autres, je ne souhaite que convoier. Coquefredouille, je suis destourbée, trémuée devers ces compissés j'aimerais vous mettre en capilotade. Bonne vêpre! K. McDowell

Que folement vos voi ovrer. Se il se muevent et il me soit conté. Miex vodroie estre a cheval traïnée. De vostre corps fusse jamais privée. La nuit demorent tresque vint al jorn cler. C'est bien comme ça! Mais je préfère de loin le français médiéval des années 800-1100, celui là date de 300-400 environ. Une de mes nou...velles (122 pages) sera écrite entièrement en français médiéval 800-1100! K. McDowell grrrr Re-Bonne nuit!

Ma vie à la ville tire vraiment à sa fin! Je prévois qu'en septembre, je serai partie! Je n'aime pas la ville... une vraie fourmilière... Trop de mentalités différentes... Ce n'est plus comme avant... C'est trop étouffant... Je manque d'air! Je vais me terrer en campagne... Tout le monde riait quand je le disais, mais ...là, c'est vrai, oh que oui! K. McDowell

L'Homme* a perdu l'art d'être humain! L'inspiration est perdue, le pouvoir est perdu, la personnalité est perdue : l'homme est devenu une machine, un mécanisme. Suis-je une illuminée de croire que le film «The Matrix» n'est pas une fiction? Comment une femme qui écrit de l'horreur ou qui écrit sur la colère, la violence et la confusion propre à l'être humain peut-elle penser ainsi? Parce que j'ai une conscience, le Boomerang nous surveille et il attend le moment propice pour nous arriver en pleine gueule. K. McDowell

Un ordinateur n'a pas d'âme ni sentiments. Et les gens derrière ont un cœur virtuel, une âme virtuelle avec un seul but en tête détruire ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui possèdent une vraie personnalité sans superficialité. Heureuse de constater qu'il y en a qui ne sont pas devenus des automates. Mais combien de temps résisteront-ils à devenir auto-programmés. K. McDowell

Trop de projets sèment la confusion! Méditons et détendons-nous, faisons le vide en nous plaçant de façon imaginaire sur un nuage blanc. C'est ainsi que nous pourrons chasser la tension et retrouver la capacité de voir le vrai visage de ceux et celles qui obstruent notre perspicacité, par la ruse et le mensonge! Bon c'était le dernier de ce genre... Encore une fois je n'avais que ça en tête! K. McDowell

Je suis agnostique à ne pas confondre avec Athée. Je trouve que les Athées sont toujours les plus meurtris, les plus faciles à faire tomber psychologiquement, souvent dépendants affectifs ou dépendants tout court. Et de plus ils sont bornés. Ils ne sont pas libre de pensées puisqu'ils sont dépendants sur leur Athéisme, ou il y a religions à ne pas confondre avec Dieu, il y a manipulation et je ne rentre pas dans ça! K. McDowell

Nous sommes ce que nous sommes et fiers de l'être au moins nous sommes honnêtes avec ce que nous sommes. Nous ne serons jamais parfaits dans le bon comme dans le mauvais, les deux font partie de nous d'ailleurs. Et ceux qui disent nous sommes gentils ou méchants ont pour ma part un gros travail à faire sur leur ego. Nous sommes ce que nous sommes. Point à la ligne et emmerdons ceux qui sont pas contents. Nous sommes des milliards sur cette terre et si nous devons nous prendre la tête avec la moindre calomnie à notre sujet, il y a une solution, c'est de ne plus sortir de chez soi. K. McDowell

Devenir vainqueurs de nos obstacles qui empêchent notre chance! Que notre victoire soit propre et équitable, sinon nous recevrons au moment où nous nous y attendons le moins ce que nous aurons déclenché! 1997 K. McDowell

Les humains aiment vivre dans l’ignorance, se mettre les mains devant les yeux pour ne rien voir et les mains sur les oreilles pour ne rien entendre. Ils croient que la modernisation est un de leur principe majeur, mais en réalité, ce n'est que l’extension de leur cerveau qui n’est qu’une simple vulgarité. Créer pour détruire! 1982 K. McDowell

Tiens 1984! Les faux prophètes et leurs prophéties, je m'en moque énormément. Ils ne regardent qu'à l'intérieur d'eux-même. Ils écrivent leurs propres peurs et ils en font des prophéties. La prophétie n'est nulle part. La prophétie est un mot inventé par l'Homme pour faire peur aux humains et ainsi les tenir par la peau du cou. Ils ne sont qu’une platitude à mes yeux! K. McDowell

Je déteste ceux qui empêchent la réalisation de notre vie comme nous le souhaitons, qui empêchent l'évolution intellectuelle comme cela serait supposé être! Il faut empêcher cette racaille de parcourir les rues pour qu'ils cessent de détruire nos vies! Je suis écœurée de voir ces Zombies se promener! Le monde va continuer de se détruire, s'ils continuent de circuler librement! (Période gothique dure)1985 K. McDowell

Redécouvrons l'enthousiasme et la motivation. Imager, retourner le sol de notre parterre. Méditons et soyons gentils, donnons de la sympathie. Pour provoquer la source de vie et branchons-nous sur l'énergie cosmique, distributrice de parcelles de générosité et de joie tra la la! K. McDowell

Les gothiques ne se nourrissent pas de haine, ils ne sont pas violents, ils sont plutôt pacifiques. Ils critiquent tout ce qui a un caractère religieux, malsain et qui entre en contradiction avec le bien mais n'en parlent jamais. C'est pareil pour les cimetières. Ils les aiment, ce n'est pas pour l'aspect morbide! C'est surtout pour l'architecture, la beauté et le respect envers les morts que les gothiques aiment y venir. C'est triste que les gens puissent avoir une si mauvaise image! K. McDowell

Nos mauvaises actions «l'effet boomerang» sont comparables à un animal blessé par un chasseur qui se cachera pendant des jours pour recouvrer ses forces. Un jour le chasseur marchera en sifflotant et l'animal apparaitra là devant lui la queue branlante de joie, les yeux sans méchanceté. Le chasseur se baissera pour le flatter et l'animal lui dira avec son regard... Tu te souviens de moi? © K. McDowell

Je vis dans un monde imaginaire, ce monde est devenu mon refuge, mais qui est devenu réel, j'ai flirté et je flirte encore avec la mort et l'horreur. J'ai écrit de nombreux textes, je pourrai probablement en faire quelque chose mais je ne le souhaite pas. Je ne sais plus qui je suis et même où je suis! K.M.

Quand j'écris? : En général c'est la nuit ou n'importe quand. Pour les corrections c'est identique! Si je n'écris pas deux-trois jours mon muscle d'écriture ne va pas devenir mou. C'est du sang que j'aie dans les veines, pas de l'encre. Je corrige 5 nouvelles en même temps, je les ai mises de côté pour qu'elles se continuent d'elles-mêmes et afin que mes personnages fassent connaissance!! K. McDowell

 Et j'avoue sans gêne que si, j'écris bien SI un jour je rencontre un homme qui est capable de parler le français médiéval qui donne beaucoup de charme et pouvant soutenir une conversation de plus 10 minutes, je le marie dans la même journée.

«Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre.» William Shakespeare (Othello)... S'il était encore en vie physiquement j'entends, je le draguerais comme une forcenée!

Pensum (certains passages peuvent choquer certaines personnes)



«Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles»

(Dites-vous que c'est un personnage qui écrit ses pensées. Certaines de mes nouvelles sont écrites à la première personne. C'est mon style, je n'y peux rien. Et dans mon profil c'est bien écrit que mes textes sont explicites et durs. Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles. Alors ne lisez pas mes textes au premier degré, je ne m'adresse à aucun(e) d'entre vous. Voilà!)

Comment suis-je supposée connaître l’instant où je suis un monstre? Je ne suis que le véhicule d'une femme et je suis enterrée en elle.

Je suis une tortionnaire de passage sur terre envoyée pour donner la plus belle mort que je connaisse. Pourquoi mon être est-ce un adversaire pour vous? Pour moi vous n’êtes que des échantillonnés privés d'âmes.

Votre mentalité et votre hypocrisie sont les seules choses qui vous nourrissent. Alors laissez tomber toutes vos conneries.

Vous avez tellement confiance en vous et tellement de merde en vous. Là je suis sale et belle. Demain, je sais que pour vous, sale uniquement, je serai. Vous me regardez et me jugez parce que je n'ai pas de religion, vous me regardez et vous pensez que je suis une conne. Je suis un million de choses différentes, mais vous n'en connaîtrez pas une.

Vous me faites penser à ces gens qui vous collent une stupide étiquette que tout le monde chante en chœur. Vous n’êtes même pas capable de penser par vous-même. Êtes-vous prêts pour ma nouvelle merde? Levez-vous et admettez que vous me détestez.

Mes écrits mettez-les dans votre majeur et chantez-les en chœur.

En me lisant, vous serrez les poings. Je ne veux pas être comme tout le monde, je veux être moi-même. Si ça ne vous plait pas, je n'y peux rien. Nous ne pouvons pas tous être pareils, et c'est trop dur de tenir votre main quand, vos mains sont des poings. Mais, merde, je suis trop contente que nous soyons différents.

La trahison est la forme la plus loyale des félicitations. Si tu veux être moi, et bien fait la queue comme tout le monde. Maintenant, tu sais ce que je veux dire? Vas te faire foutre. Je suis une rebelle sans applaudissements.

Votre pseudo-moralité marche vraiment bien dans les causeries pour gens faibles. Mais vos croyances sont pitoyables.

Je connais votre poison. Je n’ai pas de temps pour la distinction, je hais tous les crétins. Les lèches-bottes vivent dans des meutes. C'est dur de distinguer celui/celle qui tète le plus. Comment me voyez-vous à présent? Essaierez-vous d'être méprisable? Quand vous vivez comme des singes, c'est dur d'être propre.

Ceux/Celles qui me critiquent et se sentent répugnés, sont ceux/celles qui se laissent chier sur le visage. Il ne me reste plus grand chose à dire. Je ne suis pas née avec suffisamment de majeurs. Et il n'y a pas de sous-titres pour vous faire comprendre ça.


Karole McDowell 2010 - © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Exaspération


Il m'arrive d'insulter ces monstres, assise sur mon siège dans cette assemblée de zombies, me fixant bizarrement. Quand je parle de gens souffrant la bouche fermée, ces enfants ne pouvant que subir leur sort sans pouvoir riposter. Je brûle dans les affres immondes que moi seule, semble voir sous les yeux d'un Satan dansant la victoire.

Ces grands décideurs sont des pilleurs de tombes, heureux de découvrir dans le corps de leurs martyrs des trésors dont ils font leurs satyres, faisant des discours froids avec leurs langues de glace sous le regard bavardant de la masse. Chacals méprisants, vermines inutiles qui dégustent leur pouvoir comme des crétins balourds.

Se voulant prophètes, s'appuyant sur des faibles, se reproduisant entre eux en se moquant de la douleur des gens. Ces monstres sont des indifférents, heureux d'exister, des retardés laissant croire au combat, voulant domestiquer le peuple au point de ne plus être que de la merde sur un bout de papier.

Je hais ces humains qui regardent les lèvres gercées de gens n’ayant droit au bonheur. Je maudis la terre et l'Homme*, ce monstre qui ferme les yeux sur le sommeil de ces êtres aux corps refroidit. Pendant qu’«ils» sans cesse, tuent et courent, ne sauvant que leurs minables personnes, jetant tous ces corps ignorés au brasier de la bête.

Vous souriez en lisant mes mots. Cette exaspération me fut répondue que par du mépris. Mes yeux privés de larmes parlent plus que ma voix. Priez pour que je ne fixe que ces zombies. En fermant les yeux sur ces êtres vivants, et en les ouvrant au miaou d’un chat, les gens souffrent tous les jours, sous votre mutisme, êtres dénaturés.

Mes doigts et ma bouche ressemblent à une apocalypse remplie de terre fanée. Je suis une chenille cantatrice dans un cocon, aux lèvres de vif-argent nourries de tuméfaction, crachant en injurieuse, une perfusion d’acier, vain plaisir sortant des mots de son grand vase rempli d’insectes.

Moi et ma liberté d’expression exposées au milieu d'une foule qui aimerait voir couler mon sang. Dans mes derniers râles d'agonie, je les maudirai moi, ceux qui détestent quand je respire. Essayant de me condamner à la cessation mon inspiration.

Pathétique, la censure actuelle c'est de nous noyer sous des tonnes de groupes défenseurs de tout genre. Rien ne justifie la censure de l'écriture, de la parole et de l'opinion... Les adeptes de la censure sont capables du pire, alors....

* Homme (H majuscule) : Humains incluant homme et femme. Et non le sexe masculin.

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Métamorphose


Elle est assise pleine d'exaspérations. Je suis... une femme scandaleuse. Un crayon à la main et je vous tue. Détruisez-moi avec déshonneur, bâillonnez-moi... de vos propres mains. Mais je ne vous assure pas que vous arriverez à vos fins. C'est vrai... j'ai des démons en moi, et souvent, ils ont besoin de s'exprimer. Mes lieux obscurs, me donnent une sensation de difformité. À écouter les gens, je suis malade comme on voit à la télé ou peut-être pire, je n'ai pas vérifié!

*** S'il te plait pardonne-moi de ne pas être adorable, de ne pas être pleurnicharde, de ne pas être jalouse, de ne pas être dépendante. Une fois encore, ma bouche comme toujours, est cruellement honnête. À mon plus calme, je suis épuisée de commenter, comment on se sent quand on est censuré? Ça je ne peux te le confier, ce n'est pas demain que ça va arriver.
Il n'y a pas de place pour me cacher. Peux-tu voir au-delà de ma peau. J'ai autre chose que ma taille, ma forme, mon cul. Je ne suis pas à toi, je ne suis pas ce que tu crois. Je ne veux pas être une possession, je veux être, une juxtaposition.

Je suis simplement une femme. La femme qu'on aime détester!

Vous dites que je suis triste... Je suppose que je le suis. Même si je ne connais pas cette sensation. Parce que ça me rend heureuse, mon esprit est frissonnant... Ce qui pour moi, est impressionnant. Impressionnée, je suppose que je pourrais l'être, mais rarement ceci est arrivé, mais ça dépend de ce que vous me proposez.

On dit que je suis effrayante... Je suppose que je pourrais l'être. Parce que, quand je parle, on me craint. Ma bouche, mon crayon, mon papier, mes écrits sont sales... Je suppose qu'ils devraient l'être. Déclarez juste que vous ne m'entendez pas, ne me lisez pas. Aimez-moi, détestez-moi... Je ne vous laisserez jamais me rendre folle. Crucifiez-moi ou sauvez-moi, mais de quoi, le savez-vous? Ça n'a pas d'importance.

Vous n'êtes pas aussi propre que vous le prétendez, ne me dites pas je ne vous donne envie de crier, de courir. Vous êtes si beau lorsque vous mentez, me critiquez. Les chansons d'amour ne m'ont jamais fait pleurer. Je ne pense pas que vous ayez le choix, il n'y a plus de vérité dans votre voix. Remplissez votre trou qui vous sert de bouche avec de la boue.

Mes écrits définissent mon désir. De passerelles en passerelles, ceux qui me détestent et qui aimeraient me mettre au milieu d'une foule, pour me brûler ou voir couler mon sang, VOUS, vous n'êtes rien pour moi.

Bienvenue dans mon monde, sales rapaces. Est-ce comme vous aviez imaginé? Je ne suis pas prise au piège dans cette princesse sanguinaire.  J'ai le diable dans les mains et ça, je n'y peux rien. 

- S'il te plait, voudrais-tu ne pas me toucher? S'il te plait, voudrais-tu ne pas me regarder? S'il te plait, voudrais-tu ne pas me voir comme tes préjugés te l'ont enseigné? S'il te plait, pourrais-tu, juste pour un instant, voir plus loin de ce que tes yeux, te permettent de voir?

Je ne suis pas antipathique, je ne suis pas un objet sur une tablette, que vous pouvez manipuler à votre guise, et le remettre à sa place, comme vous le souhaitez, il y a une différence.

*** Qui aimes-tu, celle qui écrit ou celle qui pense. Celle qui pense ce qu'elle écrit ou celle qui écrit ce qu'elle pense. Est-ce que tu veux aimer celle qui est devant toi ou celle qui crée tant de terreur?

Je suis celle... qui... Ah! Puis encore. Avec ce récit, je me sens comme « anormale. » Cependant, si tu savais....

Karole McDowell 2004-2011 © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Je suis une sorcière...



Je propage la terreur. Je ne veux pas être importunée par ce que je pense, la manière que je pense et ce que je dis et la manière que je le dis. Je porte ma croix moi-même. Je pardonne, mais il m'arrive parfois de ne pas oublier. Je peux rester silencieuse, mais je veux écrire ce que je veux et comme je le veux.
Je suis capable de changer, mais je vis sans regrets, sans remords. Le paradis ne veut pas de moi et l'enfer a peur que je prenne le contrôle.

Ne vous cramponnez pas à l'idée de me censurer ou de me faire taire, parce que ça ne marchera pas. Pour certains je suis intimidante, brusque et froide. Mais je manifeste cette belle partie de moi qu'à ceux qui le méritent.

Vous me trouvez si dure à comprendre. vous qui croyez être si normaux que vous me trouvez anormale. Je suis bizarre, dédaignée. Mais je suis Moi. Je sais précisément qui je suis, ce que je suis, la colère que j'apporte.  J'ai voyagé parmi l'amour, le ressentiment, la vérité...

Par le passé, j'ai été crucifiée, innocentée, et châtiée par mon comportement tant féminin que masculin. Je suis la contradiction et la proximité.

Karole McDowell 2003-2009 © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.