samedi, janvier 01, 2011

Just words III // Juste des mots III

The human believes himself free to do well or evil, it's a trap, everything now is wrong. Decay (The lure of profit, the powerthe, materialism) as the corruption is made a principle of the present life. The light only to be found in places not visited by humans. That is why the notion of life has no sense, nobody has the right to impose its criteria and conditions. Only those who spread lies, and only the ignorant believe in it, and down on their knees!

L’humain se croit libre de faire le bien ou le mal ; c’est un piège, tout ce qui est maintenant, est fait de mal. La pourriture (L’appât du gain, le pouvoir, le matérialisme) comme la corruption est rendue un des principes de la vie actuelle. La lumière ne se trouve que des lieux non fréquentés par l’Humain. Voilà pourquoi la notion de vie n'a point de sens, personne n’a le droit d'imposer ses critères et ses conditions. Seuls ceux qui propagent le mensonge le font, et seuls les incultes y croient, et s'y mettent à genoux!

 The human says venerate life, but denies to recognize the brutality of some laws who guide the world ages ago. Remove them would be the best thing possible yet. No system, no belief is able to transforming the abyss in which we live, in paradise in which we all believe to be, who is an illusion created by their own!

L’humain affirme vénérer la vie, mais dénie de reconnaître la brutalité de certaines lois qui dirigent le monde depuis des lustres. Les faire disparaître serait pourtant la meilleure entreprise possible. Aucun système, aucune croyance n’est capable de transformer l'abîme dans lequel nous vivons, en Paradis dans lequel nous pensons tous être, qui est un leurre créé par les leurs!

Some humans have only sole aim, to forget the pertinence and the evidence of the truth, they have all made to remove it, by blood and fire. In 2011, this practice will continue, but by force of arms and bombs! Who gives once more ... fire and blood!

Certains humains n’ont qu’un seul but, faire oublier la pertinence et l’évidence de la vérité, qu’ils ont tous faits pour la supprimer par le sang et le feu. En 2011, cette pratique se perpétuera, mais par les armes et les bombes! Qui donne encore une fois... le feu et le sang!

What injurious rallies and hoaxes, to conceal that the human history, is based on pain, and that lugging with him a fierce inexhaustible determination to commit crimes ... against the truth!

Que d’injurieux rassemblements et de courbe canulars, pour dissimuler que l'histoire de l'Homme, est basée sur la souffrance, et qu’il trimbale avec lui une inexhaustible volonté acharnée de commettre des crimes... contre la vérité!

All beings lying. No one is telling the truth because the truth was never revealed! Our generation is the result of lies! It's so easy to lie while the truth requires effort and risk! Many died for telling the truth! Who holds the truth is dead before even opening his mouth!

Tous les êtres mentent. Pas un seul dit la vérité parce que la vérité n'a jamais été révélée! Notre génération est issue du mensonge! C’est tellement plus facile de mentir, alors que la vérité demande efforts et des risques! Beaucoup sont morts pour avoir dit la vérité! Qui détient la vérité est déjà mort avant même d'ouvrir la bouche!

The beauty of the world is a falsehood. We must be unconscious or simply stupid, not realizing that the Earth abounds of people who eat between them. Why? Once more, because the truth has not been revealed! :-D

La beauté du monde est une fausseté. Il faut être inconscient ou tout simplement idiot, pour ne pas se rendre compte que la planète Terre abonde d'individus qui se dévorent entre eux. Pourquoi? Encore une fois, parce que la vérité n’a pas été révélée!

The representation of the redhead, in the nineteenth, has its roots in all sorts of myths. Guilty of original sin, and reduced to the representation, devoid of soul temptress, the "creature of the devil", redheads, would have allowed the Church to make a parallel with the color of fire, together since ... always the demonic forces. And thus kill six million women during the witch hunts!

The strangest, that all religions are against, each other. But all have the same prejudices against this hair color. Once more, this redhead has become the suffers pain, of a truth that must never be revealed!

La représentation de la femme rousse, au XIX ème, tire ses origines de toutes sortes de mythes. Coupable du péché originel, et réduite à la représentation, de tentatrice dénuée d'âme, la "créature du diable", les rousses, aurait permis à l'Église d'effectuer un parallèle avec la couleur du feu, associée depuis ...toujours aux forces démoniaques. Et ainsi tuer, 6 000 000 de femmes durant la chasse aux sorcières!

Le plus étrange, ce que toutes les religions sont une contre l'autre. Mais, toutes possèdent tous les mêmes préjugés envers cette couleur de cheveux. Encore une fois, cette femme rousse est devenue le souffre douleur, d'une vérité qui ne devait jamais être révélée!

Just words II // Juste des mots II

We must look beyond appearances ... People are like a box, you see only a box, but if you could open it to see what's inside, maybe it would become more than a simple box!

Il faut voir au-delà des apparences... Les personnes sont comme une boîte, vous ne voyez qu'une boîte, mais si vous pouviez l'ouvrir pour voir ce qu'il y a à l'intérieur, peut-être deviendrait-elle autre chose qu'une simple boîte!

Life has many surprises in reserve, great surprises. It looks like a treasure hunt. Just look for them and find them, it takes effort certainly but this effort does not tire. It gives us energy so we need to accomplish and it's very positive.

La vie a en réserve plusieurs surprises, de belles surprises. Cela ressemble à une chasse aux trésors. Il suffit de les chercher et de les trouver, cela prend de l'effort certes, mais cet effort ne nous fatigue pas. Il nous donne de l'énergie donc nous avons besoin pour nous accomplir et elle est très positive.

A computer has no soul or feelings. And people behind have a virtual heart, a virtual soul with one objective in head to destroy those who do not think like them, who have a real personality without superficiality. Happy to note that there are some who do not become robots. But how many Time do they will resist to become self-programmable.

Un ordinateur n'a pas d'âme ni sentiments. Et les gens derrière ont un cœur virtuel, une âme virtuelle avec un seul objectif en tête détruire ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui possèdent une vraie personnalité sans superficialité. Heureuse de constater qu'il y en a qui ne sont pas devenus des automates. Mais combien de temps résisteront-ils à devenir autoprogrammés.

I'm agnostic, not to be confused with Atheist. I find that atheists are always the most bruised, easier to break down psychologically, are often addicted affective or simply addicted. And again they are limited spiritually. They are not free of their thoughts as they are addicted on their Atheism, where there are religions, not to be confused with God, there is manipulation and I do not fit into that!

Je suis agnostique à ne pas confondre avec Athée. Je trouve que les Athées, sont toujours les plus meurtris, plus faciles à faire tomber psychologiquement, sont souvent dépendants affectifs ou tout simplement, dépendants. Et de plus ils sont limités spirituellement. Ils ne sont pas libre de pensées puisqu'ils sont dépendants sur leur Athéisme, où il y a religions, à ne pas confondre avec Dieu, il y a manipulation et je ne rentre pas dans ça!

We must to become winners of our obstacles that prevent our chance! May our victory be clean and fair, if not, we'll receive when we least expect it, what we've did! 1997 K. McDowell

Nous devons devenir vainqueurs de nos obstacles, qui empêchent notre chance! Que notre victoire soit propre et équitable, sinon nous recevrons au moment où nous nous y attendons le moins, ce que nous aurons déclenché! 1997 K. McDowell

1984! False prophets and their prophecies, I do not care a lot. They watch only inside themselves. They write their own fears and make them into prophecies. The prophecy is nowhere. Prophecy is a word invented by Human to scare people and thus hold them by the skin of the neck. They are only one platitude, for me! K. McDowell:-D

1984! Les faux prophètes et leurs prophéties, je m'en moque énormément. Ils ne regardent qu'à l'intérieur d'eux-même. Ils écrivent leurs propres peurs et ils en font des prophéties. La prophétie n'est nulle part. La prophétie est un mot inventé par l'Homme pour faire peur aux humains et ainsi, les tenir par la peau du cou. Ils ne sont qu'une platitude à mes yeux! K. McDowell :-D

We possess all a minimum two different personalities. There are the one that you don't know, and the other one, you know via web! The second (author cursed) has as many personalities as people she meets, we could described as polymorphism. But on the web, sometimes the other (the first) takes the top!

Nous possédons tous au moins deux personnalités différentes. Il y a celle, que vous ne connaissez pas, et celle, que vous connaissez via web! La deuxième (auteure maudite) possède autant de personnalités que de gens qu'elle rencontre, qu'on pourrait qualifier de polymorphie. Mais sur le web, il arrive que l'autre (la première) prenne le dessus!!

Accept the reality of the moment. Do not drag the burden of what is done, past. Life will flow freely for to present our true personality, without a mask, without artifice, without fear. We must accept reality as is, without the inflaming!

Accepter la réalité du moment présent. Ne pas traîner le fardeau de ce qui est terminé, qui est disparu, passé. La vie coulera librement pour permettre de présenter notre vraie personnalité, sans masque, sans artifice, sans peur. Il faut accepter la réalité sans la modifier, sans l'envenimer!

Life taught me to be suspicious. But too mistrust can blind us to the opportunities who pass on our way. And our way is occasionally full of stones on which we can stumble. But the pleasure is to get up and go head high. Never, I'll be disappointed to have failed, but I would have great remorse, if I never tried!

La vie m'a appris à être méfiante. Mais trop de méfiance peut nous empêcher de voir les chances qui passent sur notre chemin. Et notre chemin est parfois rempli de roches sur lesquelles nous pouvons trébucher. Mais le plaisir de trébucher est de se relever et de continuer la tête haute. Jamais, je vais être déçue d'avoir échoué, mais j'aurais de grands remords, de n'avoir jamais essayé!

 Money and love are not friends and not really lovers. Whatever money and love are not in any way guilty ... This is the mentality that is guilty. The money, we certainly need. I admit, I love money, but I love people, too ... Again these are the side of the scales who are hurting.

Argent et amour ne sont pas amis et encore moins amoureux. Quoi que l'argent et l'amour n'en soient aucunement coupable... C'est la mentalité qui en est coupable. L'argent, nous en avons besoin certes. Je m'en cacherai pas, j'aime l'argent, mais j'aime les gens aussi... encore une fois ce sont les plateaux de la balance qui en arrachent.

K.McDowell

This taste that reminds me... Ce goût qui me rappelle que...

All has capsized around me. Since, you left your imprint, deep in me. Since, you sank in me how to exorcise this power that you haunting me, like that, I must find a antidote to erase the curse, break the enchantment of your hold on me. I have tried many, but none have managed to eliminate my lack of you. Espresso, the best coffee! Especially when we have not slept all night!




Tout chavire autour de moi. Tu as laissé ton empreinte au plus profond de moi. Depuis que tu as coulé en moi, comment exorciser ce pouvoir que tu as de me hanter comme cela, il me faut trouver un antidote pour effacer le sortilège, briser l'enchantement de ton emprise sur moi. J'en ai essayé plusieurs mais aucun n'a su supprimer mon manque de toi. Expresso, le meilleur des cafés! Surtout quand on n'a pas dormi de la nuit!



K. McDowell

A weird noise in the night! / Un étrange bruit dans la nuit!

Ta présence me sort de mon sommeil. La vision de ton visage m'emporte dans un hypocoristique voyage. Je te parle de ta voix caressante, ton univers d'effets. Ce son résonne dans ma tête comme une affreuse mélodie, tes soupirs ennuagent mes jours sans pluie. Que j’aime tes longs silences, lorsque ce son inimitable me rappelle à nouveau ta présence. Ronfler, quel vilain défaut.

Your presence brings me out of my sleep. The vision of your face carries me in a hypocoristic trip. I'm talking about your voice caressing, your universe of effects. This sound resonates in my head like a horrible melody, your sighs clouded my days with no rain. I like your long silence, when this sound inimitable, reminds me, your presence. Snoring, a bad fault.

© K. McDowell

C'est un signe de bonne santé!  It's a sign of good health!

vendredi, décembre 31, 2010

Happy New Year / Bonne année! xxxxxxx





This New Year, may your right hand always be stretched out in friendship, «love and peace,» never in want. - Irish Toast




En cette nouvelle année, que votre main droite soit toujours étendue pour l'amitié, «l'amour et la paix», jamais dans le besoin. - Toast irlandais



Athbhliain faoi Mhaise Daoibh!


Athbhliain faoi Mhaise Daoibh! (Irish/Gaeilge) How to pronounce it? Ought-bleen fwee may-sheh dwit (Happy New Year)

Tá tú ceann de na daoine a bhfuil a cuideachta breá liom.
Preaseisiúint tú do fuinneamh dearfach agus tá áthas an tsaoil i ndáiríre cumarsáide. Chun dom, tá tú an-tábhachtach, agus is cosúil liom an deis seo chun, nóiméad álainn chun tú a chur in iúl dó.
 
Bealtaine na bliana seo nua seo a líonadh le áthas sonas, agus rathúnas, agus a bheith in iúl do gach mian réaltacht!

Is breá liom tú 

Idolâtrie

Idolâtrie

Tous les hommes sont fétichistes, les uns de l'estime, les autres du prestige et la plupart de leur désir.


David flânait calmement entre les étagères de la petite boutique d'antiquités nouvellement ouverte près de chez lui. De retour après une longue journée au bureau, il s'était arrêté à cet endroit qui se trouvait sur son chemin. Il aimait bien les trucs qu'on y trouvait, des petits trésors qu'on ne peut trouver nul part ailleurs. La boutique était plutôt petite, plusieurs habitants du coin étaient heureux de voir ce nouveau commerce. Cela faisait différent des commerces déjà existants depuis de nombreuses années. Il y avait quatre hautes étagères et même un coin "meuble et électroménager". David parcourait d'un regard curieux, chaque objet, chaque étagère avide de mettre la main sur un truc qui lui plairait. Il aimait regarder et posséder des objets anciens utilisés par des gens, il y a plus de quarante ou cinquante ans.

Ses recherches semblaient banales, chaque chose était plus ennuyante que la précédente, puis il l'aperçut. C'était comme si tout ce qui l'entourait, disparaissait pour lui donner une splendeur sans limite. Une petite figurine! Elle devait faire quinze ou vingt centimètres de haut, fait d'une pierre vermeille et lisse. La figurine représentait une femme aux traits enchanteurs, au corps élancé et luxurieux, elle avait de longues jambes et un visage d'une beauté et d'un éclat mythique. Ses doigts étaient étrangement longs et curieusement n'avait que trois doigts, pas de pouce, deux fois long comme ceux d'un humain et le doigt central devait avoir trois fois la taille normale. Elle avait de très longs cheveux adroitement sculptés qui tombaient jusqu'à sa taille. Elle était nue et chaque trait féminin avait été travaillé avec soin.

David s'approcha lentement et scruta la figurine quelque second, jusqu'à ce qu'une vielle dame vint lui parler.

"Trois dollars", dit-elle d'une voie pâteuse.

David se redressa le dos et considéra la dame.

"Cinq dollars, vraiment?"

La vielle hocha la tête.

"C'est quoi cette figurine?" demanda David.
"C'est Roxanne." dit la dame. "C'est monsieur Langelier qu'il l'a ramené d'un de ses nombreuses excursions. C'est une déesse d'un peuple de sauvage ou un truc du genre."

Fortement séduit, David demanda. "Où puis-je trouver ce monsieur Langelier, s'il vous plait ?"
"Cela sera compliqué, vu que monsieur Langelier à été tué par son épouse."
David haussa les sourcils, surpris. "Mon dieu, c'est horrible."
"Au tribunal, elle a été accusée d'avoir empoisonné son mari parce qu'elle avait découvert que son mari avait une maîtresse."
"C'est vraiment navrant. Enfin, j'aimerais bien acheter cette figurine."

David fouilla dans la poche intérieure de son veston et attrapa son porte-monnaie. Il en sortit trois dollars qu'il remit à la dame, visiblement heureuse d'avoir fait une vente. Ils se saluèrent gentiment et chacun prit sa direction. Pour David, il prit la direction de sa voiture, tandis que la dame se rendit à l'arrêt de bus non loin de la boutique. Sur le chemin du retour, il se disait qu'il aurait pu offrir à cette dame de la déposer chez elle. Il continua sa route, la figurine sur le siège passager, et retrouva son appartement du plateau Mont-Royal. David ne travaillait pas à Montréal, tous les jours il devait faire un trajet de quarante de minutes pour se rendre à son travail, mais cela ne le gênait pas, pas pour vingt-cinq dollars de l'heure. En entrant, David fut accueillit par sa charmante copine, qu'il embrassa dès son arrivée.

Marie-Anne, sa copine, lui rendit tendrement son baiser, puis remarqua la statuette. Aussitôt Marie-Anne recula d'un pas et considéra le truc, avec une grimace bizarre.
"Qu'est-ce que cette atrocité?" demanda Marie-Anne.

David déposa la statuette sur la table de la cuisine et vida ses poches, comme il le faisait chaque soir en revenant du travail.

Elle c'est Roxanne, je l'ai trouvé dans la nouvelle boutique d'antiquités. Elle ne m'a coûté que trois dollars.

"Trois dollars? Pour deux dollars de plus, j'aurais pu nous trouver un bon dvd et passer une soirée romantique." se moqua Marie-Anne.
"J'aurais dû me douter que je sois le seul à apprécier cette beauté."
Marie-Anne se sentit mal à l'aise. "Pardonne-moi mon amour, je ne voulais pas t'offusquer. Je nous ai mijoté un bon repas, assieds-toi que je t'amène ton plat."

C'est dans un silence presque mystérieux que se déroula le repas. David regarda Roxanne ne sans relâche. Il examina et fut intrigué par ses traits si fin, si précis. Plus il l'observait plus il remarquait de nouvelle chose, qu'il n'aurait jamais découvert. Il remarqua un tatouage à l'intérieur de la cuisse droite de la statuette, un symbole inconnu pour David. Il continua ses recherches jusqu'à ce que Marie-Anne s'adresse et lui dit d'une voix rude.

"J'ai compris, je m'en vais. On se reverra quand tu auras un peu de temps, quand tu voudras faire autre chose, que de contempler cette stupide statuette."

David se leva brusquement et suivit sa copine dans l'entrée.

"Marie-Anne, ne pars pas, je n'ai pris que quelques minutes pour regarder ce que j'avais acheté et…"
"Quelques minutes!?" répéta Marie-Anne. "David il est vingt et une heures trente!"

Puis Marie-Anne claqua la porte, son manteau en main. David retourna au salon et fixa l'horloge sur le mur. Il était vraiment vingt et une heures trente. Déjà trois heures! Bah! Je ne suis pas besoin de permission. J'ai le droit de faire ce que je veux. pensa-t-il. Puis sur cette pensée David alla prendre sa douche, se brossa les dents et s'étendit sur le sofa pour s'endormir comme il le faisait toujours quand Marie-Anne ne dormait pas chez lui.

Au réveil, David s'apprêta pour aller au travail, la routine quoi! Il s'habilla convenablement et reprit ses objets personnels qu'il avait déposés sur la table hier soir, et les remit dans les poches de son pantalon.

Avant de partir, il lança, sans se rendre compte. "À ce soir Roxanne." Et referma la porte derrière lui.

La journée fut comme toutes les autres, sinon il prit quelques minutes de sa pause, pour appeler Marie-Anne et s'excusa pour sa réaction d'hier. Il lui proposa de l'inviter au restaurant et ensuite de passer la soirée, étreints sur le canapé à écouter de la musique classique ou à regarder un bon film, ce qu'elle accepta aussitôt.

Le soir venu, avant de retourner chez lui, David se rendit chez Marie-Anne, qui vivait encore chez ses parents et l'amena au restaurant de son choix, Fleur de Lotus. Le repas fut sans pareil et le vin pimenta le charmant couple, si bien qu'ils décidèrent de quitter plus tôt.

En entrant dans l'appartement, Marie-Anne et David arrivaient à peine à se contrôler! Ils se ruèrent jusqu'à la chambre et sans cérémonie se déshabillèrent et David sauta sur Marie-Anne comme s'il était sous l'emprise d'une entité aux pratiques sexuelles peu courantes. Tous deux s'embrassaient avec une passion sans borne, puis quand ce fut le moment, Marie-Anne fut surprise de constater que son partenaire ne semblait plus près à passer à l'acte. Il perdit toute sa vitalité. Il passa de bête sauvage à homme frigide, sa perte de libido l'a surprise, et l'a vraiment troublée.

"Ça va chéri?" demanda-t-elle.
"Oui" répondit-il mal à l'aise. "Je ne comprends pas, je…"

Marie-Anne ne semblait pas comprendre non plus.

"C'est la première fois que ça m'arrive, Amy."
"C'est moi? À cause de notre dispute d'hier?"
"Non! Bien surs que non. Je ne comprends pas."

Marie-Anne se releva rapidement, puis s'habilla. David aperçut une larme qui coulait sur la joue de sa copine. Aussi, il ne prit qu'une couverture pour se couvrir, et il la suivit.

"Marie-Anne! Je te jure que c'est pas toi, c'est peut-être le vin ou..."

Un peu enivrée peut-être, Marie-Anne réagit rudement en fronçant les sourcils et ferma, derrière elle, la porte, de toutes ses forces. Bon dieu! Qu'est-ce que j'ai bien pu faire au bon Dieu pour que ça m'arrive? pensa David. Il prit place à la table de la cuisine et posa sa tête entre ses mains. Son regard tomba sur Roxanne. Enfin une qui ne me criera pas dessus. se dit-il. David attrapa lentement la figurine et la contempla encore. Si belle et si parfaite, jamais il n'espérait voir une telle beauté chez une femme normale. Dommage que tu sois de pierre, je t'aurais volontiers invité à sortir! se dit-il. Puis il caressa la figurine du bout des doigts, comme si cela fut presque défendu.

David se releva d'un bond, retourna se doucher puis se lava les dents. Une fois encore il se prépara à passer la nuit sur le sofa. Au moment de prendre place, David se leva, alla chercher sa statuette et la posa sur la table basse devant son canapé et s'endormit ainsi, les yeux posés sur sa jolie statue.

Le matin venu, il se releva et comme à tous les jours depuis des années, il se rendit au travail. Il téléphona une fois de plus à Marie-Anne dans l'espoir de l'amadouer et pour lui affirmer qu'elle n'avait rien à voir avec son problème érectile d'hier.

Marie-Anne semblait comprendre, elle n'était plus sous l'effet du vin et elle comprenait. Mais au moment où le couple était sur le point de se réconcilier, une voix féminine se fit entendre sur la ligne.

"Oublie la, je suis là moi."
" David, qui est là?" demanda Marie-Anne.
"Je sais pas." répondit-il.
"C'est ta maîtresse? C'est pour ça que tu ne voulais pas me faire l'amour, tu en as trouvé une autre pour le faire à ma place!"

Marie-Anne fut hystérique et insulta David de tous les styles possibles, qui ne cessait de nier qu'il avait une maîtresse. Puis Marie-Anne termina avec.

"Tu vas le regretter, David!" elle raccrocha.

David eut une journée horrible et quand vint le soir, ce fut à contre cœur qu'il quitta son boulot. Il ne cessait de pensé à Marie-Anne, tout cela à cause d'une figurine. Il regretta quasiment d'avoir acquis cette statue. Alors qu'il cogitait tout ça, sa conception de la situation changea. Ce n'est pas la faute de Roxanne, si Marie-Anne est dans cet état! C'est de sa faute à elle, si elle pouvait m'écouter avant de réagir de la sorte, tout serait résolu! Pourquoi en voudrais-je à Roxanne ou à moi-même? David passa du chagrin à la colère et se rendit chez lui, le plus vite qu'il put. En arrivant, il se rendit au petit bar dans son salon et attrapa une bouteille de whisky et un verre. Il le remplit et le vida, puis quelques secondes plus tard, recommença. Puis il resta près de la fenêtre, engloutissant le whisky jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable de tenir la bouteille. D'un pas chancelant, il se rendit au canapé et se laissa tomber pitoyablement.

"Marie-Anne!" brouilla-t-il. "Pourquoi m'as-tu fais ça? Je t'adorais moi ! Oh ! Oui que je t'aimais. Je suis seul, là. Il ne me reste plus rien."

David se redressa et aperçu Roxanne toujours aussi immobile sur la table. Il la saisit et la plaça sur sa cuisse.

"C'est toi, la femme idéale! Magnifique et silencieuse! Jamais tu me tromperas, ni me crieras dessus, tu me coûteras plus jamais un sous ou tu en douteras pas de ma parole. Si tu pouvais comprendre ce que je te dis."

La vue brouiller par l'alcool, David nota quelque chose qu'il n'ait jamais vu. Roxanne bombait les lèvres, comme si elle était prête à recevoir un baiser. N'ayant plus toute sa tête, David approcha la petite figurine de son visage et y déposa un tendre baiser. Puis il la reposa. David prit conscience de son geste et en fut amusé. Il éclata de rire. Soudain une étrange sensation dans sa gorge se fit sentir, il arrêta de rire promptement.

Ce fut d'abord comme une démangeaison, puis comme une brûlure. David eut de plus en plus de difficulté à respirer et porta ses mains à sa gorge. S'étouffant, cherchant à crier à l'aide. David tomba sur le sol et il fut prit de convulsions violentes et suivit d'intenses souffrances. Une dizaine de minutes plus tard, il fut prit d'une violente nausée et vomit sur le plancher. Il fut désorienté pendant quelques instants puis, s'éteint.

Le lendemain on le retrouva sur le sol, sans vie. Tout de suite on pensa à l'empoisonnement. Lorsqu'on découvrit le cadavre, on remarqua immédiatement sur ses lèvres deux petites taches noires, comme du charbon.

Personne ne remarqua un deuxième petit symbole gravé à l'intérieur de la cuisse droite. Un deuxième symbole pour une deuxième victime.

Karole McDowell 2000-2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

jeudi, décembre 30, 2010

Miroir

Miroir

par Karole McDowell, 22 avril 2010, à 23:39

C'est indécent. Je n'oublie pas la chance que j'ai, d'être en vie. Je n'oublie pas de faire des choix, les bons choix. Pourtant, il m'est arrivé de briser, détruire, casser.

Un grand sorcier, ce grand sorcier m'inspire confiance. C'est ridicule, indécent d'ignorer ceux qui me regardent, je reste immobile, sans émotion aucune devant les paroles dites, par sincérité ou pas gentillesse.

Penser au passé m'est impossible, je n'ai aucun besoin de me sentir rassurée, je ne vois pas l'intérêt de m'attacher. À qui, à quoi? C'est fatigant et pourtant...

J'ai trouver des réponses et celles-ci me tiennent à distance du pire. Ce n'est guère humble, ni prétentieux. Même si certains essaient de me prouver que je me suis trompé.

Miroir, je te regarde me regarder. Il faut que quelqu’un t’aime! Je reste là, devant ce miroir, à regarder cette femme, qui semble vivre au fond des ténèbres. Mais ne t'en fais pas, je te protège.

J'ai tout abandonné pour marcher avec toi. Ça ne fait rien. Tu ne crois plus en ce monde, tu ne respires plus, tu ne sortiras jamais de cet endroit. Tu es enfermer là, jusqu'à ce que je revienne devant toi.

Tu souffres de ne pouvoir montrer ta beauté. Mais tu n'es qu'une rose à épines tranchantes, autrefois, tu étais désir et fatal. Pourtant aujourd'hui s'effondra le mythe, tu n'es plus rien. Enfin toute ta noirceur, est apparue, ainsi que l'odeur de leurs tromperies. Tout n'était qu'illusion. Traitre, miroir, tu es un traitre.

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

The man of my dreams


THE MAN OF MY DREAMS

Tonight, once again,
You came to haunt my dreams.
You grant me a truce,
To me still so naive?

In my dreams, you're still the same.
You're beaming
But even more so when you talk to me,
In this language, I can't understand,
Maybe I don't listen,
It may be that my heart is closed!

However, to my great regret,
Your body and your face
Unclear, but worthy of praise,
I have not yet been released.

Today, what I'm sure
Is that you tear my heart,
Because to me you're hapiness,
But you remain inaccessible.

Sadly! My soul is too ugly
So when you can give me
The favor of seeing your face
I only see your eyes
Your eyes, your glance
Hard, manly
Just a little cold, dignified superiority

When will you do me the favor to introduce yourself?

Karole McDowell 2010 - (c) Reproduction is prohibited without permission from the author.

Le personnage de mes rêves


LE PERSONNAGE DE MES RÊVES

Cette nuit, une fois de plus,
Tu es venu hanter mes rêves.
M'accorderas-tu une trêve,
À moi encore si ingénue ?

Dans mes songes, tu es toujours le même.
Tu es rayonnant,
Mais plus encore quand tu me parles,
Dans cette langue que je n'arrive pas à comprendre,
Peut-être que je n'écoute pas,
C'est peut-être que mon cœur est fermé!

Cependant, à mon grand regret,
Ta silhouette et ton visage,
Flous, mais dignes de louanges,
Ne m'ont pas encore été dévoilés.

Aujourd'hui, ce dont je suis sûre,
C'est que tu déchires mon cœur,
Car pour moi tu es le bonheur,
Mais tu restes inaccessible.

Hélas! Mon âme est bien trop laide
Pour que tu puisses m'accorder
La faveur de voir ton visage,
Je ne vois que tes yeux,
Tes yeux, ton regard
Dure, viril
Juste un peu froid de supériorité.

Quand me feras-tu la faveur de te présenter?


Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

mardi, décembre 28, 2010

Tes yeux

Dans mes pensées les plus lointaines je me souviens de tes yeux.
Je me souviens de cet éclat que je pouvais contempler et désirer.
Cette lueur qui avec les années était demeuré et brillait de milles feux.
Je me souviens de ce regard secret qui m'amenait dans l'irréalité.

Tes yeux étaient la brillance de l'affection,
Où j'aimais m'y abandonner et m'y balancer.
Dans tes yeux ont y retrouvait l'amour le sensualité,
Dieu qu'il était savoureux d'y acquiescer.
Lorsque tu fermerais tes yeux, ce n'était que pour stopper le temps.

Ces douces attentions ont fait jaillir en moi un courant électrisant
Me rendant obéissante d'un désir incontrôlable et inassouvissable.
Dans tes yeux on y retrouvait ensorcellement et sortilège,
Plus rien ne me retenait pour satisfaire mes appétits ardents.

Tes yeux avaient en eux l'amour, le désir,
Tels le feu et l'eau ils ne pouvaient se mêler,
Mais en eux on pouvait les identifier.
Ils étaient à la fois miel et venin alors à quoi bon y résister.
Oui je voulais que mes yeux croisent les tiens et être enlacée sans tarder.

Dans la lueur de tes yeux j'aurais aimé en cet instant voler
Des moments de pur bonheur des milliers de baisers et tendresses t'ont été données.

A toi qui avais ces yeux je te dis ceci :
Sur mon coeur ton nom est gravé,
Jamais je n'oublierai tous ces sentiments toutes ces émotions que tu m'as accordé.

Ils me disent que tu es mort, que je devrais oublier ; Je préfère répondre que tu es absent pour une période indéterminée.

Tu es mon serpent... tu restaures ton âme pour revenir!

© K. McDowell

Exaspération IV

Ce que je voulais dire, ce que je dis, ce que vous avez entendu, ce que vous entendez, ce que vous voulez comprendre, ce que vous répètez, ce que vous vous souvenez, ce que vous avez cru entendre, ce que vous répétez sans certitude! Il faut dire qu'il y a de nombreuses possibilités d'être en désaccord et de créer ainsi la discorde. Qu'est-ce que ce texte?

Le pire censeurs osent réprimer les idées et sont capables de pire en se cachant derrière une position et de donner ainsi le droit de punir tous, à l'exception de leurs mauvaises actions!

Pourquoi être offensé si ils ne comprennent pas le sens! Ils se sentent offensés par ce que j'écris? Moi aussi, par la façon dont ils lisent.

Si quelque chose dégoûte profondément moi, c'est de voir comment l'esprit étroit des gens, réussit à porter le masque du lyrisme. Comme une surabondance de miel, il rend malade, comme une surabondance de la stupidité, il fausse les jugements.

Eh bien, je suis une extraterrestre, je ne suis pas normale, je suis bizarre, j'écris des livres bizarres. Cela dit, quels sont les critères pour être considérée normale et d'ailleurs, que signifie être normale?

Mon style d'écriture n'est pas lié à mes émotions. C'est mon imagination... Mon écriture et ma personnalité, ne se rejoignent pas vraiment. En dépit de l'écriture, je peux y inclure mes coups de masse et cela peut servir d'exutoire! Cela ne m'amuserait pas de changer. Et, sans vouloir offenser, non, je ne suis pas dérangée! Juste sadique par moment!

En conclusion: je médite et je me détends, je fais le vide de mon esprit, en me plaçant sur un nuage blanc. Donc, je peux soulager les tensions et retrouver la capacité de voir le vrai visage de ceux qui entravent ma capacité d'agir, par la ruse et la tromperie!

- K. McDowell

Tá mo shinsir, mo theaghlach agus mo mhuintir 's mo bród. / My ancestors, my family and my people are my pride.


K. McDowell

dimanche, décembre 26, 2010

Je suis un coeur et je suis plus rocailleux qu'un sol acide.

J'ai du mal à réaliser, je crois que je rêve, et puis tous ces gens qui bougent autour de moi que je ne vois pas et qui m'anesthésient et ne me laissent pas le temps. Peut-être qu'un jour ma propriétaire aura envie de pleurer, je voudrais qu'elle laisse couler ses larmes, c'est lourd pour moi!

Bien sûr elle n'est pas obligée d'avoir de la peine pour pleurer, mais le jour venu, j'aimerais qu'elle le fasse. C'est vrai que je me sens coupable, qu'elle ne pleure pas.

Je me rappelle, il y a quelques années un évènement. Sans trop vouloir être méchant, je me suis dit enfin, je vais servir à quelque chose! Il était ce qu'elle avait de plus cher au monde! Non, pas une larme. Les gens lui disaient qu'elle était forte, et ça la blessait parfois et moi je me sentais mauvais. Et cet homme qu'elle connaissait depuis l'âge de 17 ans! L'être le plus cher à ses yeux, l'essence de sa vie, non pas une larme.

Je connais tout sur elle, je sais qu'elle a des peines immenses cachées. Il faut que la malédiction s'arrête. Encore aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle est dans une vie parallèle. Elle devient silencieuse, elle évite les gens et elle se renferme sur elle-même.

Depuis sa petite enfance, elle n'a pleuré que deux fois et sur une des deux fois, elle n'avait que des larmes mais aucun sanglots. Mais il est vrai qu'il y avait quelqu'un dans la pièce avec nous qui me faisait danser très fort, j'avais peur. Mais dans tous les évènements graves de sa vie qui se sont produits par la suite, elle n'a jamais versé une seule larme.

Elle se parle à elle-même, je l'entends, elle aimerait savoir si cela est normal. Les personnes près d'elle lui disent souvent que ça fait du bien de pleurer mais elle n'y arrive pas.

Si je comprends bien ma propriétaire, elle se voit comme si elle voyait quelqu'un d'autre qu'elle-même, mais avec indifférence.

Je ne n'oserai jamais lui dire, mais je crois que c'est un processus de défense qui marche très bien! L'inconvénient est qu'elle évacue pas.

Ne lui dites pas, mais vous savez comme moi, ce qu'elle fait dans la vie de tous les jours. Peut-être pas, mais moi je sais. Elle se retranche dans un "monde imaginaire", avec tous ces personnages qui me font peur. Je ne sais trop comment dire ça? Mais cela va de paire avec la mise à distance des ressentis.

C'est pénible pour moi de ne pas arriver à comprendre, de me heurter à un mur, que dis-je une muraille! Quelquefois je me dis qu'elle serait mieux si elle n'était qu'un caillou. Car moi, j'aime et je l'aime. Oui bien sûr, je danse dans la joie comme dans la peine, dans le bonheur ... Mais ce que j'aimerais c'est qu'elle me libère, car ma danse un jour cessera, je cesserai de bouger...

À bientôt,

Cœur à prendre ou à laisser.

Karole McDowell 1996-2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Le lien de Calamité

Je suis damnée? Il m’est curieux de remarquer que je l’ai toujours su. Mais bon... j’ai constamment été captivée par le Mal, je n’ai jamais eu peur de lui. Je sais où est le bien, je sais où est le devoir. J’ai conscience de ma causalité à cette race de malades qu’est devenue l’humanité.

Je connaissais déjà la réflexion qui aboutit directement à la conclusion logique. Je suis damnée. Ce corps étendu devant moi me le crie. Le sang qui jaillit de son crâne, les vêtements en lambeaux, le parfum de la peur et de la mort… l'arôme amer et âcre de sa frayeur et de sa décadence. Il avait sollicité, pauvre âme mortelle et déshéritée, à me guider sur sa route, vers ces illusions froides.

Ma race est maudite. Mes congénères ne cherchent qu’à s’anéantir. Et il en sera ainsi pour l’éternité. Cette éternité que je passerai à voir le Mal bouffer les hommes comme une pourriture scrofuleuse. Les humains. Pauvres aliénés. Pauvres dépouilles sous-évoluées, incapables de sentir leur propre calamité. Cherchant à édifier, cherchant à berner.

Ce pressentiment qui me fait réaliser que j’ai moi aussi été obscurcie. Pauvre folle. Croire en l’amour. La voici, la belle passion. Allongé sur le dos dans une arrière-cour dégoûtante, son sang coulant jusqu’aux égouts où il se mélange aux excréments de ses semblables. Eaux usées par des parasites. C’est ça le beau tombeau dans lequel tous les beaux raisonnements de l’humanité t’auront conduit.

Pauvre fou. Que croyais-tu donc? Qu’en m'entraînant ici loin de tes semblables? De me soumettre à ta volonté? Pauvre fou. Croyais-tu vraiment que la force saurait mériter ce que ta douceur n’avait pas pu obtenir? Pensais-tu vraiment que à toi je te donnerais ce que tant d’autres n’avaient pas eus? Jamais mon intégrité ne sera ébréchée.

J’aperçois des segments de ton visage. Un œil relaxe près de mon pied. Un œil qui m’observe, farci d'effroi et d'ignorance. Je lève un pied, le pose sur l’œil qui me fixe, cachant le regard de terreur. Je laisse le poids de ma jambe se poser dessus. Je ressens une résistance. J'accrois le poids. Un plaisir me parcourt.... Je sens le globe éclater. Un bruit doux, humide, accompagne l’adorable sensation.

Je ressens le désir d’achever la scène. Le cadavre est trop humain, trop entier. Je sors de ma poche un couteau. Je lacère le corps, je plante la lame, qui pénètre sensuellement dans la chair. Je jette le couteau et je baigne mes mains dans les entrailles chaudes de celui qui fut mon grand amour. Mais l’amour... n’est qu’une aberration.

Je m’allonge sur le sol, je me sens si fatiguée! Je ferme les yeux. Dans sa lutte contre la mort, il avait appuyé sur la gâchette de son arme. La même avec laquelle je lui avais brisé le crâne. Je vois que mon ventre est transpercé. Je sens mon corps trépasser, lentement puis, rapidement. Mes yeux obscurcis se tournent vers LUI...

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Exasperation

Sometimes, I insult those monsters sitting on my seat in this assembly of zombies staring at me oddly. When I speak of people with mouth closed, that these children suffer their fate without being able to retaliate. I burn in the throes filthy that only I seem to see in front of a Satan who dance his win.

These key decision makers are grave robbers, happy to discover the bodies of their martyrs, treasures they are satyrs, giving speeches cold ice with their tongues, chattering under the gaze of the mass. Jackals derogatory, unnecessary pests eat their power as morons.

Wanting prophets, based on low, reproducing them by making fun of people's pain. These monsters are indifferent, happy to exist, suggesting retarded to fight, wanting to domesticate the people at the point of no longer than the shit on a piece of paper.

I hate these people who watch the chapped lips of people who are not entitled to happiness. I curse the earth and human, this monster that is ignoring the sleep of these beings with body cools. While "they" ever, kill and run, not saving their miserable people, throwing all these bodies ignored the inferno of the beast.

You smile when reading my words. The frustration I was answered only by contempt. My private eyes with tears speak louder than my voice. Pray that I can fix these zombies. By ignoring these living beings, and by opening the meow of a cat, people suffer every day under your silence, you people denatured.

My fingers and my lips look like a faded Apocalypse filled with earth. I am a singer caterpillar in a cocoon, lips quicksilver fed swelling, spitting in offensive infusion steel vain pleasure out of the words of his large vase filled with insects.

Me and my freedom of expression set out in a crowd who would like to see me bleed. In my last gasps of agony, I will curse, those who hate it when I breathe. Trying to condemn me to the termination of my inspiration.

Pathetic, censorship is to present us drown under tons of advocacy groups of all kinds. Nothing justifies censorship of writing, speech and opinion... Proponents of censorship are capable of worse, so...

Karole McDowell 2010 - © Reproduction is prohibited without permission from the author.