samedi, avril 02, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XLIV


 Voici le tout dernier chapitre de :

L'amour authentique

XLIV

Chung commence à fabuler, il reste assis dans le noir et demeure immobile devant la chambre où lui et sa femme dormaient.

Mori n'arrive plus à parler avec lui, il est trop déconnecté de la réalité. Il ne suit même pas la conversation. Il répond n'importe quoi ou il ne répond pas du tout. Il reste immobile devant lui, son regard est vide et sans émotion.

Saraid et Mori célébrèrent leur mariage, le 17 septembre 2010. Elle invita ses parents, ses frères et soeurs, la mère de Madailéin, les parents de Chung et ainsi que les amis de Mori. Sami et Saki ont également été invités, ainsi que plusieurs autres. Saraid exposa un portrait de Madailéin dans le salon pour qu'elle y soit aussi, peut-être pas de corps, mais de mémoire.

Après la cérémonie, ils se rendirent tous chez Mori. Lorsque les gens virent le portrait de Madailéin, certaines personnes trouvèrent que ce ne fut ni le lieu, ni le moment pour exposer son portrait. La mère de Madailéin était honorée de l'intention qu'elle a eu à son égard. Bien qu'elle ait du chagrin, elle savait que son geste n'était pas déplacé.

Chung n'arrêtait de contempler le portrait de sa femme. Il aurait aimé qu'elle soit à ses côtés. Sami qui était adossé contre le mur du salon, l'observait sans bouger. Il mit ses mains dans ses poches et alla le rejoindre.

- Bonjour Chung!
- Bonjour Sami, on te voit très peu, ces temps-ci!
- Je suis occupé. Chung, je voudrais te parler, en privé.
- Pourquoi?
- J'aimerais te parler. Bien, je voulais te dire que...

Sami voyait que Chung n'avait pas envie de parler. Même si ce qu'il voulait lui dire, aurait été une libération pour lui.

- Je te parlerai une autre fois. ajouta-t-il.
- C'est parfait. Dit Chung sans le regarder.

Saraid se leva et frappa sa cuillère sur sa coupe pour attirer l'attention des invités.

- Je lève mon verre à ma meilleure amie qui doit rire de moi là-haut! Puisque je me donne un mal fou à faire un discours! Elle m'a toujours dit que je n'avais rien d'une discoureuse!

Elle avait les larmes aux yeux et cela lui demandait beaucoup d'efforts pour ne pas pleurer. Tous les invités levèrent leurs verres.

- J'apprécierais que nous portions un toast à mon amie Madailéin. Je souhaiterais également que nous puissions nous recueillir quelques instants pour souligner sa mémoire. dit Saraid avec la voix tremblante. Elle a toujours eu que de bons conseils à mon égard, et elle n'a jamais jugé mes décisions, même si parfois, elles allaient à l'encontre de ses convictions. Je te remercie Madailéin de m'avoir toujours soutenu. des larmes coulaient sur ses joues.

Il y avait beaucoup d'émotion, mais une très belle émotion. Elle se rassit et son mari la prit par les épaules en l'embrassant pour lui démontrer sa fierté et aussi souligner son courage.

Chung aurait aimé savoir ce que Sami voulait lui dire de si important. Il n'avait jamais exigé une discussion en privé. Il aurait voulu lui demander, mais il était parti aussitôt qu'il avait refusé de l'écouter.

Sa femme ne devait pas être fière de lui, pensait Chung. Elle l'a toujours vu comme un homme coriace.  Il aurait aimé être là pour empêcher que tout cela arrive ou même être dans la voiture à sa place. Il sait qu'elle n'aurait pas supporté de vivre sans lui.

****

Les âmes jumelles sont très mal très connues. On les prend souvent pour des fous, tellement c'est extraordinaire. Pourtant les irlandais y croient.

L'histoire de Chung et Madailéin a commencé au Moyen-âge car à cette époque les âmes jumelles étaient plus courantes que de nos jours. Les couples mixtes à notre époque sont plus faciles, mais moins sûrs, les relations qui allaient contre la loi était sévèrement punies. Au Moyen-âge, on leur tranchait la tête, à notre époque, un simple regard de curiosité ou un regard d'incompréhension. En effet de nos jours, il y a encore des tensions et des jugements.

En effet, les âmes jumelles ne peuvent être séparées. Les âmes jumelles sont possessives et jalouses, bien que la plupart du temps, l'un des deux, ne l'admettent pas. Le lien entre les deux personnes s'accentue dès la première relation intime, à partir de ce moment, les âmes jumelles sont inséparables, et si elles sont séparées plus d'une semaine, les deux sombres dans une déprime.

Si l'un d'eux meurt, l'autre meurt. Si un des deux reste en vie, il sombrera dans la folie. Mais cela se termine par un suicide.

Chung a perdu son âme jumelle. Il a une envie de vengeance. Il ne peux pas vivre heureux sans elle. Il retournera en Chine pour tenter de se ressourcer. Mais il sait qu'elle est vivante, mais où est-elle, ça il ne le savait pas.

Chung se prépara pour se rendre à l'aéroport. Il mit la main sur la poignée et au même moment, son portable sonna et il répondit.

- Tu devrais savoir la vérité! dit une voix d'homme.
- Qui parle?! Qui êtes-vous?

Personne ne parlait à l'autre bout du fil.

- Va te faire foutre! cria Chung.

Il raccrocha en colère.

Il fit le tour de la maison une dernière fois. Il se rendit dans la cuisine. En prenant un verre dans l'armoire, un bout de papier plié en deux, glissa et tomba sur le comptoir. Il déplia le bout de papier. C'était le résultat positif d'un test de grossesse. Il jeta son verre sur le plancher.

"C'était la bonne nouvelle qu'elle voulait m'annoncer!" se dit Chung.

Il sortit de chez lui, lorsqu'il eut reprit ses esprit, il conduisit jusqu'au cimetière et alla voir sa femme. Il s'installa en face de la pierre tombale et il commença à lui parler.

- Bonjour, ma chérie. Si tu savais à quel point tu me manques. Tout ce que je fais, c'est de m'enfoncer. Saraid est mariée à présent. J'ignore pourquoi la vie m'a permis de vivre si heureux. Je me suis laissé aimer. Tu étais, et tu es mon souffle. Je ne sais pas, si tu es vraiment morte ou si c'est moi qui refuse que tu sois partie, mais s'il te plaît, fais-moi un signe, si tu veux me frapper parce que tu as mal, je serai là. Je ramperai à toi, je tomberais à tes pieds.

Chung passa la main droite dans les cheveux. Il resta immobile et il continua de lui parler.

- Chaque nuit, je pense à toi. Malgré la distance qui nous sépare, je suis près de toi peu importe où tu es. Je sais que tu m'attends quelque part. Quand tu es partie, tu as emporté mon cœur avec toi. J'ai touché le fond, je suis au bout du rouleau. Une fois de plus, ma vie s'en va à la dérive. Je suis en vie, mais loin de toi, je ne ressens plus rien. Mon cœur tombe en miette sans toi. Les gens ont raconté n'importe quelle baliverne sur nous, comme si t'aimer était un crime! Un crime contre qui? J'ai besoin de toi plus que jamais. Il suffirait que tu me serres fort, pour qu'on tienne bon à jamais. Ton amour est comme une ombre sur moi. Je ne sais que faire, je suis toujours dans le noir. Nous avons été un couple légendaire, car notre amour éternel a commencé, il y trois ans et rien ne pourra briser ça. Je t'aimerai toujours.

Un homme vêtu d'un manteau noir et d'un chapeau noir l'observait.

Chung avait préparé le minimum. Dans sa main, il tenait un passeport ainsi qu'une enveloppe. Dans le cimetière, régnait un profond silence que seul le chant des oiseaux, venait rompre.

L'homme vêtu de noir s'approcha de Chung sans faire de bruit, arrivé près de lui, il lui mit la main sur l'épaule. Chung se redressa comme s'il était prêt à affronter un ennemi.

- Bonjour Chung, je suis Meallán O'Mahony Jr, le cousin de Madailéin. Je sais ce que vous ressentez, j'ai perdu beaucoup de personnes que j'aimais.
- Que me voulez-vous? demanda Chung.
- Vous avez décidé de quitter le Canada? Vous retournez dans votre pays? demanda l'homme. Vous espérez y trouver un meilleur avenir, espérant retrouver le sourire qui illuminait son visage.

Chung le regardait. Cet homme semblait vraiment rayonner de gentillesse, âgé sans doute d'un peu plus de trente ans, bien habillé, il devait avoir de l'argent.

- Vous partirez seul, demanda l'homme.
- Non, j'ai un ami qui vient avec moi.
- Désolé, je dois quitter maintenant, je dois me rendre à l'aéroport pour acheter mon billet et prendre l'avion le plus tôt possible.

L'homme lui tendit une enveloppe.

- Prenez ceci, dit l'homme.

Chung ouvrit l'enveloppe. C'était un comble, il connaissait à peine cet homme et, il lui avait acheté son billet. Les irlandais sont-ils donc tous comme ça? se demandait-il. Mais il fut surpris de trouver un autre billet.

- Pourquoi deux billets, demanda Chung.
- La vie nous réserve parfois des surprises. Vous êtes venu en taxi?
- Oui! Quelles surprises?
- Allez venez, je vous conduis à l'aéroport.
- Merci, dit Chung.
- Y'a pas de quoi.

Le reste du trajet se passa dans le calme jusqu'à ce qu’ils arrivent à destination. Ils rentrèrent tous les deux à l’intérieur de l’aéroport. Une fois les bagages enregistrés, ils se dirigèrent vers la salle d’embarquement.

****

Madailéin suppliait Sami de la laisser sortir. De la voir ainsi l'attrista. Il ne pouvais pas la laisser, c'était pour sa sécurité qu'il faisait ça.

- Sami, laisse-moi sortir...Laisse-moi sortir... continua-t-elle de hurler. Chung va partir sans moi!
-Je te demande pardon Madailéin, mais nous devons attendre. lui dit-il doucement. Chung est avec Meallán, il ne le laissera pas partir sans toi.

Sami resta avec Madailéin dans la voiture. Elle avait fini par arrêter de crier, elle regardait l'extérieur et ne disait plus rien. Elle était comme figée.

Trois hommes du Clan O'Mahony arrivèrent peu de temps après.

- J'ai peur! Je ne veux pas le perdre. murmura Madailéin.
- Tout ce passera bien. lui murmura Sami.
- Sami a raison. Chung t'aime trop pour te perdre et il ne va rien lui arriver parce qu'il est possessif. Il sait que tu n'es pas morte, et il sait que s'il te laisse seul, les hommes se bousculeront pour prendre sa place. affirma un des hommes en souriant.

- Bon, il faut y aller maintenant, dit Sami.
- Qu'est-ce que je vais lui dire? demanda Madailéin.
- Ce qui te passe par la tête, répondit Sami.

Ils sortirent de la voiture et entrèrent par l'entrée principale de l'aéroport.

Madailéin vit Chung qui s'apprêtait à monter dans l'avion. Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'elle vit Chung. Elle voyait l'inquiétude dans son regard. Un bonheur et un soulagement immense l'envahit. Il était là!

- Pourquoi tu t'en vas, Chung? Tu n'as pas le droit de partir sans moi! dit-elle d'une voix tremblante.

C'était la voix de Madailéin, il sentait même son odeur. Il priait pour que ce ne soit ni son imagination, ni un rêve. Il se retourna prudemment en entendant la voix. Elle était revenue, elle était en vie, il le savait. Elle se jeta dans ses bras sans attendre et aussitôt il l'enlaça.

- Je suis désolée, je ne voulais pas te faire de la peine.

Son regard ne reflétait que l'amour et la tendresse qu'il éprouvait pour elle. Elle posa doucement ses mains sur ses joues. Elle posa sa tête sur l'épaule de Chung et ferma les yeux. Elle se sentait bien maintenant qu'il était là.

- Pardonnes-moi, mais si je me suis cachée, c'est que... 
- Ne dis rien.
- Ma chérie! J'étais en train de devenir fou sans toi. Le principal c'est que nous soyons enfin réunis. ajouta-t-il en souriant.
- Personne ne peut me plaire autant que toi. dit Madailéin en lui caressant le visage.
- Je te comprends, tu sais ! répondit Chung.

Il posa sa main sur le ventre de Madailéin en souriant.

- Fille ou garçon? demanda Chung.
- Garçon, dit-elle avec le sourire.

Il arrivait à peine à réaliser qu’il allait avoir un fils, son enfant, la chair de sa chair. .. Il touchait le ventre de Madailéin pour mieux se prouvé que c’était vrai.

Sami était accompagné par trois hommes vêtus de noir. Il s'approcha de Chung.

- J'ai essayé de te le dire, mais tu n'as pas voulu m'écouter. dit Sami.
- Chung, vous ne pouvez pas rester ici.
- Je sais. fit Chung calmement.
- Le départ de votre avion est dans une heure.

Elle sursauta en entendant un cri qui semblait venir de derrière. Saki courut vers eux.

- Qu'est-ce que tu fais ici Saki, demanda Madailéin.
- Je pars avec vous! Chung est mon ami et... toi, je t'aime bien. bafouilla-t-il. Vous vouliez quand même pas m'abandonner! Content que tu sois revenu Madailéin. 

Il n'avait pas l'air surpris de la voir vivante.

Chung le fixa dérouté

- Quoi, t'étais au courant? s'étonna-t-il
- Tu étais tellement convaincu qu'elle n'était pas morte, que tu as réussi à me convaincre.

Madailéin le regardait en souriant.

- Bien alors, tout est redevenu normal, Chung a retrouvé son air de crétin amoureux! ajouta Saki en riant.
- Contente que tu viennes avec nous, dit Madailéin.
- Je suis votre ombre. Vous ne vous débarrasserez pas de moi. Je vous préviens. Chung, tes parents ne sont pas là?
- Non, ils ont quitté hier matin.
- Lui, il ne vient pas! Saki pointa Sami du doigt. Et Mori lui?
- Sami viendra nous rejoindre plus tard. Mori et Saraid resteront ici.

Chung plissa le nez.

Sami qui commençait à être un peu inquiet, il leur dit que l'avion quitterait dans 10 minutes. Les trois hommes saluèrent Chung avec respect. 

Madailéin, Chung et Saki se dirigèrent vers l'appareil. Ils se retournèrent une dernière fois vers Sami et montèrent dans l'avion en le saluant.

Chung était heureux de retourner dans son pays natal avec sa femme, là où il était né, là où il avait sa vie. Il avait hâte de se retrouver sur la terre ferme, pour revoir ses amis et sa famille, qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.

Ils s'étaient enfin trouvés. Après toutes les épreuves qu'ils avaient vécu, ils étaient parvenu au bonheur, ils avaient enfin trouvé ce qu'ils cherchaient depuis si longtemps. Aujourd'hui la vie leur donnait un cadeau merveilleux, un enfant, ils allaient être parents et en cet instant la vie leur sembla lumineuse, sachant que le futur, leur futur, ensemble ne pourrait être que des plus heureux.

Fin...

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J'espère que vous avez apprécié le deuxième récit de Chung et Madailéin. Ils seront bientôt de retour dans un nouveau récit.

Le titre sera : Amour éternel, le tableau.

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Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

vendredi, avril 01, 2011

Undying Love - Authentic Love

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Hello dear readers,

I'm now writing the last chapter of Undying love - Authentic love.

My two characters, Chung and Madailéin will have a new adventure, I'm writing it in this time. I think their next story will surprise many, but I shall say no more. :-D

Since my two characters have attracted 5000 readers, I do not see the interest to abandon.

I want to thank all my readers who take the time to read my stories, I am delighted and very happy that my two lovers please you.

I hope their adventure will continue to grow and develop with you!

On that note, I wish you a great month of April ...

Karole McDowell, author.

April 2011

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Amour éternel - L'amour authentique


Bonjour à vous chers lecteurs,


Je suis en train d'écrire le dernier chapitre de Amour éternel - Amour authentique.


Mes deux personnages Chung et Madailéin, auront une nouvelle aventure, je suis en train de l'écrire. Je crois que leur prochaine histoire en fera sursauter plus d'un, mais je ne vous en dis pas plus. :-D


Puisque mes deux personnages ont attirés 5000 lecteurs, je ne vois pas l'intérêt d'abandonner.


Je tiens à remercier tous les lecteurs qui prennent le temps de lire mes histoires, j'en suis ravie et surtout très heureuse que mes deux tourtereaux vous plaisent.


J'espère que leurs aventures continueront de grandir et de s'épanouir avec vous!


Sur ce, je vous souhaite un excellent mois d'avril...


Karole McDowell, auteure
avril 2011





jeudi, mars 31, 2011

Undying love - Authentic love - Chapter XLII


The authentic love 

XLII


Chung looked at his watch it was 7:30 p.m. He wondered what was doing with Madailéin. He directed her gaze to Mori and gave him a pat on the shoulder.

- Women! They always make us wait! said Chung.
- She was never punctual!
- You are wrong, Saraid. If it is not important, she could arrive with a few minutes late, but if it's important for her, she is always at the exact time! Chung stared Saraid intently.
- I was joking that's it! You're too grumpy!
- She has not arrived yet, and it worries me. said Chung.
- She wants to be noticed! Saki said.
- She will not miss her effect! Saraid said, by looking at Chung.

At the same time, Kido went to Chung and warned him that a police inspector wants to see him. He excused himself and went to see him. When he saw the man standing in the doorway, he saw that the expression on his face was alarming.

- You are Mr. Chung?
- The latest news, that's my name! What do you want?
- Your wife's name is Madailéin?
- It happened to her something!
- Around 6:40 p.m. ... Her car exploded. Your wife died instantly. I'm sorry, Mr. Chung.
- You're sorry! Chung shouted.
- Do you know if people wanted to hurt her? Witnesses saw two men who tried to escape. They were badly hurted probably because of the explosion.
- ...
- Mr. Chung, I understand what you feel, but if you want us to find the culprits, you must answer!
- I can not imagine that a person could wish for death my wife!
- It may be that you were covered!
- Find these bastards!
- We know who you are, Mr. Chung. But, do nothing which could harm our work.
- I'm faster than you! I hope this file will not be placed under the other!
- Please follow me, Mr. Chung.

Chung followed the inspector.

- Listen to what I have to ask you, is quite stressful, I am sincerely sorry. I know it's hard for you but I need that you come identify the body, once in the morgue.

Chung nodded. The body was taken to the morgue! Perhaps he hoped that someone would tell him that it was only a bad dream.

Saki and Mori, were behind him.

- Chung, it is necessary that you went. Mori said.

He looked, then followed the inspector in the police car.

This doing several hours that Chung was questioned by the investigator, he was fatigued.

- Why are you asking me all these questions?
- Look, we are not able to respond.
- Oh yes, you will answer me!

Another inspector went into the office. He looked at the Investigator and asked him to leave.

The door slammed.

- Chung, if we ask you so many questions, is that something serious could be prepared.
- What?
- You know what I mean. Your wife was part of the O'Mahony Clan. They probably learned of the death of your wife.
- And after?
- They will probably want to avenge her by killing those who caused her death.
- It would be a good thing, said Chung.
- If they suspect that you are responsible, they will bring many men to get rid of you.
- Everything you say is ridiculous.
- Please, be careful, they could attack you anytime.
- They know me, they know who I am, I'm not worried.
- The Clan O'Mahony has 16 men who are the ancestors of Mellan O'Mahony, the one who killed 50 British bare-handed, alone and in one night. They are all trained to kill in cold blood.
- I tell you I'm not afraid of them at all.
- As you wish ....
- I can go home now? he said.
- Of course, I make you accompany to your friend Mori.

The inspector observed Chung without able to move. His face contorted and his eyes were filled with anger. He knows what kind of man he is.

Chung was taken back to Mori's home. He stood in the lobby, unable to move. He leaned against the wall and fell on the floor screaming. Mori tried to restrain him, but to no avail.

- What happened, Chung? Saraid said.

Chung directed his gaze to Saraid.

- It's me they wanted, only me, it's my fault!

He gave his fists on the wall.

Saki begged him to stop seeing his hand covered with blood.

- Chung stop that! Tell us what's wrong! Saraid request.

Mori looked Saraid sadly.

- What! What's happening? Saraid shouted.
- The car ... He stared in the void. The Madailéin's car, exploded. She is ... She is dead instantly. Chung shouted.

Saraid stared at him not knowing what to say as if she did not realize that Chung had just said.

Chung grabbed Kido by the collar of his jacket and shook him.

- You killed my wife! Son of a bitch! Chung shouted.
- Chung Stop! He would never hurt Madailéin! This is not the time to talk nonsense! shouted Sami.
- It's not me, I have do anything! You think I could have done such a thing?
- You didn't love her! You and your fucking appointment trapped! Who says it is not you who organized it! Chung shouted.
- You're crazy, Chung, never I would have done that! Kido shouted.

Saraid had to sit on the bench that ran along the wall. She came to realize that during they were laughing like crazy, her best friend had died in a tragic way. She was helpless. She tried to put order in her ideas, but she could not. Too many images, and too many words, in her head paraded.

Sami remained motionless. He knew how he adored his wife. He would have liked to talk to him, but someone might overhear. And this was not the time, Chung wouldn't have listened.

He looked at his right hand, full of blood. His eyes were crazy and his face was full of hatred. Nobody could imagine the pain he felt.

Chung looked into the void. He seemed thoughtful.

- We will offer him a dignified funeral. said Mori.

Chung's father who had a premonition, advanced toward his son.

- What ... What happened?
- Dad, I ... I could not protect her ...

He told him with pain the tragedy.

- Why you have this expression there? asked his mother.
- She can not be dead! Chung said, still staring into the void.
- What are you talking about! Kido said.
- You don't understand, you can't understand. She can not be dead, I would feel it. There's something between her and me, if she dies, I die.
- First, we must warn her family, said her father quietly. I will send messages to her family to come as quickly as possible.
- She is part of the O'Mahony Clan, said Saki.
- O'Mahony? Chung's father said. She has a relationship with Maireen O'Mahony?
- Yes, she was her ancestor, said Chung. She had the same mark on her forearm, five moles that form a constellation.
- What is this madness, said Sami.
- She had the same mark as Mairena on the arm? asked the father of Chung.
- Yes, "said Chung. I have to go to the morgue to identify her tomorrow.
- I'll go with you, said his father.

****

The next day, Chung and his father went to the morgue, to identify the body of Madailéin.

- That is why? asked the doctor.
- Madailéin Chung. he said.
- You are of the family?
- I'm her husband and this is my father.
- Follow me!

The morgue was a cold room and metallic. Dozens of small doors lined the walls and he had an explanation on their use when the doctor opened one and left the body of his wife. He inspired a good shot. It was not the best way to see her one last time. She was burnt, they saw only half of her face, the rest was only blistering. But something was wrong.

Chung's father stared at the body, and he had a strange feeling. She was unrecognizable. Only his bracelet confirmed that it was her.

Chung's father approached of Madailéin. He lifted his right arm. The doctor asked him not to touch the body, but Chung's father gave him a look that silenced him.

- She did not the mark! said Chung.
- No, "replied his father. The body was too burnt to be seen.
- There is a problem? asked the doctor.
- My wife had a mark on her right arm, and it is not there.
- It is possible that you do not see it, her body is completely burned. replied the doctor.

Chung went and sat in his car. He felt like crying for the first time in his life. His head was leaning against the seat and his eyes were closed. Tears streamed down his face, who expressed the most intense suffering. Madailéin was dead. The love of his life was dead. Three times, he thought his life shattered and broken for ever, but he had always recovered. All his hopes one day he could live a normal and happy life flew up in smoke with her. He never imagined his future without her, he felt now a vacuum. Destroyed by suffering and being only the shadow of himself.

His father looked at him without saying aword.

****

The days passed, Chung had stayed in his house as long as everything is organized. People came fairly quickly. but he didn't wanted to see people before the funeral of Madailéin.

Seven days later, the funeral took place everyone was present, Mori and Saraid, Kido and his wife, parents of Chung's, Madailéin's mother, the two cousins of ​​Madailéin, Sami and Saki and several friends and family.

Chung was in front, tears streaming down his cheeks. Kido accosted him ...

- I'm sorry Chung, I understand how you feel.
- No, you can't understand, I lost the one I love and all that through our fault, you can't understand!
- Calm down, Chung, please, said Saraid.
- Leave me alone! Chung shouted.

Chung was screaming now.

His reaction had shocked, a lot of people fear him, silence reigned.

- I'm leaving, said Chung's father to all people.
- Where are you going? asked his wife.
- I have something to check about the death of Madailéin.
- Can I come with you, Saki asked.
- This is not bother me!

Chung could not imagine that he will have to live without his wife. He stared at the coffin without showing any emotion.

He swayed from side to side as if he was insane. At the burial, he remained away from everyone and talking to anyone.

His reaction was very violent when he let down his wife's coffin into the ground. He said that he would join her, she will not be alone for long.

People present looked at him without saying anything.

Saraid took Chung by the arm and asked him to get up. He remained on the ground.

Saraid looked up at the sky.

- Madailéin, do not let him like that! Help him, please! Saraid implored. Tears ran down her cheeks.

Four men richly dressed attracted the attention of Chung. The men looked very nice, he felt good vibes from these foreigners.

They threw a glance at Chung.

- Who are these people? asked Sami.
- I think they are members of O'Mahony Clan, said Mori.
- Do you think they come to avenge the death of Madailéin, thinking that you are responsible? Sami asked.
- No, I'd be dead already, said Chung.

Chung stared at men with more attention, they really look nice.

- They must be of high social rank, look how they are wearing, said Saki.

Kido, raising an eyebrow.

- If these men are doing you a comment, you lower your head and you agree! replied Mori.
- I will never kneel before anyone, whispered Saki.
- I knew they were like velociraptors. Sami said.
- You're exaggerating, as always, replied Chung.

The men nodded in their direction, without a word.

Mori looked at him strangely, but he was not alone. The men watched him rather, as if he intrigued them. They thought he was guilty?

Chung had his own idea of the strange glances they threw him.

-- Madailéin has already told you, something about the O'Mahony Clan? Mori asked.
- I know almost nothing about them. I just know they exist.
- They give me goosebumps, said Sami. It seems they do not like us. They look like vampires. This should greatly convince us not to go ask them questions.
- I know a few bits of information about them, but they are rare and their information more or less verifiable. Mori said.

The men made a step forward and turned their gaze to Sami. They greeted him with a nod and they left, walking one behind the other.

- Why they hailed thee, said Mori.
- I do not know, said Sami.

To be continued ...

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Karole McDowell 2011 - (c) Reproduction is prohibited without

permission from the author.

Photo défilé de la St-Patrick 26 mars 2011 - Photo parade of St Patrick march 26, 2011




PHOTO DÉFILÉ ST-PATRICK 26 MARS 2011.

JE N'ÉTAIS PAS AU COURANT DE CETTE PHOTO, C'EST SUPER ÇA!

MERCI À MATHIEU AUDET, POUR LE PARTAGE.

*****

PICTURE PARADE OF ST PATRICK, MARCH 26, 2011.

I DO NOT KNOW THAT THIS PHOTO WAS TAKEN, IT'SGREAT!

THANKS TO MATHIEU AUDET, FOR SHARING.


mercredi, mars 30, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XLII



L'amour authentique 

XLII

Chung regardait sa montre, il était 19h30. Il se demandait bien ce que Madailéin faisait. Il dirigea son regard vers Mori et lui donna une petite tape sur l'épaule.

- Les femmes! Elles nous font toujours attendre! dit Chung.
- Elle n'a jamais été ponctuelle! dit Saraid.
- Tu te trompes. Si ce n'est pas important, elle peut arriver avec quelques minutes de retard, mais si ça l'est à ses yeux, elle est toujours à l'heure précise! Chung fixa Saraid intensément.
- Je blaguais c'est tout! Tu es trop grognon! dit Saraid.
- Elle n'est pas encore arrivée, et ça m'inquiète. dit Chung.
- Elle veut que son entrée soit remarquée! dit Saki.
- Elle ne ratera pas son effet! dit Saraid en regardant Chung.

Au même moment, Kido se dirigea vers Chung et le prévint qu'un inspecteur de police veut le voir. Il s'excusa et alla le voir. Lorsqu'il aperçut l'homme debout dans l'entrée, il vit que l'expression sur son visage était alarmante.

- Vous êtes Monsieur Chung?
- Aux dernières nouvelles, c'est ainsi que je m'appelle! Que me voulez-vous?
- Votre femme se nomme Madailéin ?
- Il lui est arrivé quelque chose! Arrêtez votre scénario et allez droit au but!
- Vers 18h40... Sa voiture a explosé. Votre femme est morte sur le coup. Je suis désolé, Monsieur Chung.
- Vous êtes désolé! cria Chung.
- Savez-vous si des personnes auraient voulues lui faire du tort? Des témoins ont vu deux hommes qui tentèrent de s’échapper. Ils étaient salement amochés sans doute à cause de l’explosion.
- ...
- Monsieur Chung, je comprends ce que vous ressentez, mais si vous voulez que nous retrouvions les coupables, vous devez nous répondre!
- Je n'arrive pas à imaginer, qu'une personne pouvait désirer la mort ma femme!
- C'est peut-être vous qui étiez visé!
- Trouvez ces crapules!
- Nous savons qui vous êtes, Monsieur Chung. Mais, ne faites rien qui pourrait nuire à notre travail.
- Je suis plus vite que vous! J'espère que ce dossier ne sera pas placé sous les anciens! Je connais des gens qui pourraient vous rendre balayeurs de rue, si vous n'agissez pas!
- Veuillez me suivre, monsieur Chung.

Chung s’exécuta et suivit l'inspecteur.

- Ecoutez ce que j’ai à vous demander est assez éprouvant, Je suis sincèrement désolé. Je sais que c’est dur pour vous mais j’aurais besoin que vous veniez identifier le corps une fois à la morgue.

Chung hocha la tête. Le corps fût emmené à la morgue, Chung était toujours cloué au sol, peut-être espérait-il que quelqu’un viendrait lui dire que tout cela était faux.

Saki et Mori étaient derrière lui.

- Chung, il faut que tu y ailles. dit Mori.

Il les regarda, puis suivit l'inspecteur dans la voiture de patrouille.

Cela faisait déjà plusieurs heures que Chung était questionné par l'enquêteur, il était fatigué.

- Pourquoi vous me posez toutes ces questions?
- Ecoutez, nous ne sommes pas en mesure de vous répondre.
- Oh que si vous allez me répondre!!!

Un autre inspecteur entra alors dans le bureau. Il regarda alors l'enquêteur et lui demanda de sortir.

La porte claqua.

- Chung, si nous vous posons autant de questions, c’est que quelque chose de grave pourrait se préparer.
- Quoi?
- Vous savez de quoi je parle. Votre femme faisait partie du clan O'Mahony. Ils ont sans doute appris la mort de votre femme.
- Et après?
- Il vont sans doute vouloir venger sa mort en assassinant les personnes qui ont causé sa perte.
- Ce serait une bonne chose, dit Chung.
- S'ils doutent que vous êtes responsable, ils vont rassembler beaucoup d’hommes pour se débarrasser de vous.
- Tout ce que vous me dites est ridicule.
- Je vous en prie, faites attention, il pourrait s’attaquer à vous n’importe quand.
- Ils me connaissent, ils savent qui je suis, je ne suis pas inquiet.
- Ce clan O'Mahony comporte 16 hommes qui sont les ancêtres de Mellan O'Mahony, celui qui a tué 50 britanniques à main nue, seul et en une seule nuit. Ils sont tous entraîner pour tuer de sang froid.
- Je vous dis que je ne les crains aucunement.
- C’est comme vous voulez….
- Je peux rentrer chez moi maintenant? dit-il.
- Bien sûr, je vous fais raccompagner chez votre ami Mori.

L'inspecteur observait Chung sans être capable de bouger. Il avait le visage crispé et ses yeux étaient remplis de colère. Il sait quel genre d'homme, il est.

Chung fut reconduit chez Mori. Il resta immobile dans l'entrée, incapable de bouger. Il s'appuya contre le mur et se laissa tomber sur le plancher en hurlant. Mori tenta de le maîtriser, mais sans résultat.

- Qu'est-ce qui s'est passe, Chung? dit Saraid.

Chung dirigea son regard vers Saraid.

- C'est moi qu'ils voulaient, rien que moi, c'est ma faute!

Il donna des coups de poing sur le mur.

Saki lui pria d'arrêter en voyant sa main couverte de sang.

- Chung arrête ça! Dis-nous ce qui ne va pas! demande Saraid.

Mori regarda Saraid d'un air triste.

- Quoi?! Qu'est-ce qui se passe? cria Saraid.
- La voiture de... Il regarda dans le vide. La voiture de Madailéin a explosé. Elle est... Elle est morte sur le coup. cria Chung.

Saraid le dévisagea ne sachant quoi dire comme si elle ne réalisait pas ce que Chung venait de lui dire.

Chung agrippa Kido par le col de son veston et le secoua en le ruant de coups.

- Tu as tué ma femme! Sale fils de pute! cria Chung.
- Arrête Chung! Jamais il aurait fait de mal à Madailéin! Ce n'est pas le moment de déraisonner! hurla Sami.
- Ce n'est pas moi, je n'ai rien fait! Tu crois que j'aurais pu faire une chose pareille?!
- Tu ne l'aimais pas! Toi et ton foutu rendez-vous piégé! Qui me dit que c'est pas toi qui a organisé ça! cria Chung.
- Tu délires Chung, jamais j'aurais fait ça! cria Kido.

Saraid dut s'asseoir sur le banc qui longeait le mur de l'entrée. Elle venait de réaliser que pendant qu'ils rigolaient comme des fous, sa meilleure amie était décédée d'une manière tragique. Elle se trouvait impuissante. Elle essayait de mettre de l'ordre dans ses idées, mais elle n'y arrivait pas. Trop d'images et trop de mots défilaient dans sa tête.

Sami restait immobile. Il savait combien, Chung adorait sa femme. Il aurait aimé lui parler, mais une personne pourrait entendre la conversation. Et ce n'était pas le moment, Chung ne l'aurait pas écouté.

Il regardait la main droite de Chung pleine de sang. Ses yeux étaient dément et son visage était rempli de haine. Personne ne pouvait imaginer la douleur qu’il ressentait.

Chung regardait dans le vide. Il semblait pensif.

- Nous lui offrirons des funérailles dignes. dit Mori.

Le père de Chung, qui avait eu un pressentiment, s’avança vers son fils. 

- Que… Que s’est-il passé?
- Papa, je… je… n’ai su la protéger…

Il lui raconta avec peine la tragédie.

- Pourquoi tu as cette expression là? demanda sa mère.
- Elle ne peut pas être morte! dit Chung en regardant toujours dans le vide.
- Qu'est-ce que tu racontes! dit Kido.
- Vous ne comprenez pas, vous ne pouvez pas comprendre. Elle ne peut pas être morte, je le sentirais. Il y a quelque chose entre elle et moi, si elle meurt, je meurs.
- Dans un premier temps, il faut prévenir sa famille, dit son père calmement. Je vais envoyer des messages à sa famille pour qu’ils viennent le plus rapidement possible.
- Elle fait partie du clan O'Mahony, dit Saki.
- O'Mahony? dit le père de Chung. Elle a un lien de parenté avec Maireen O'Mahony?
- Oui, c'est son ancêtre, dit Chung. Elle avait la même marque sur son avant bras, cinq grains de beauté qui forment de constellation.
- C'est quoi ce délire, dit Sami.
- Elle avait la même marque que Mairenn sur le bras? demanda le père de Chung.
- Oui, répondit Chung. Je dois me rendre à la morgue demain pour l'identifier.
- Je vais y aller avec toi, dit son père.

****

Le lendemain, Chung et son père se rendirent à la morgue pour identifier le corps de Madailéin.

- C'est pourquoi? demanda le médecin.
- Madailéin Chung. dit-il.
- Vous êtes de la famille?
- Je suis son mari et voici mon père.
- Suivez moi!

La morgue était une pièce froide et métallique. Des dizaines de petites portes garnissaient les murs et il eut l'explication sur leur utilisation quand le médecin en ouvrit une et sortit le corps de sa femme. Il inspira un bon coup. Ce n'était pas la meilleure manière de la revoir pour une dernière fois. Elle était entièrement brûlée, on ne voyait qu'une moitié de son visage, le reste n'était que boursouflures. Cependant quelque chose clochait.

Le père de Chung fixait le corps, et il avait un drôle de pressentiment. Elle était méconnaissable. Seul son bracelet confirmait que c'était bien elle.

Le père de Chung s'approcha de Madailéin. Il souleva son bras droit. Le médecin lui demanda de ne pas toucher le corps, mais le père de Chung lui lança un regard qui le fit taire.

- Elle n'a pas la marque, dit Chung.
- Non, répondit son père. Le corps est trop brûlé pour qu'on le voit.
- Il y a un problème? demanda le médecin légiste.
- Ma femme avait une marque sur le bras droit, et elle n'y est pas.
- Il est possible que vous ne la voyez pas, son corps est brûlé entièrement. répondit le médecin.

Chung sortit et s’assit dans sa voiture. Il avait l'impression de pleurer pour la première fois de sa vie. Sa tête était adossée au siège et ses yeux étaient fermés. Les larmes ruisselaient sur son visage qui exprimait la souffrance la plus intense. Madailéin était morte. La femme de sa vie était morte. Trois fois de suite, il avait cru sa vie brisée et rompue à jamais mais il s’était toujours redressé. Tous ses espoirs de vivre un jour une vie normale et heureuse, s’envolaient en fumée avec elle. Il n’avait jamais imaginé son avenir sans elle, il ressentait à présent un vide absolu. Anéanti par la souffrance et n’étant plus que l’ombre de lui-même.

Son père le regardait, sans dire un mot.

****

Les journées passèrent, Chung était resté chez lui le temps que tout s’organisait. Les gens arrivèrent au fur et à mesure assez rapidement. mais il n’avait voulu voir personnes avant l’enterrement de Madailéin.

Sept jours plus tard, l’enterrement eu lieu tout le monde était présent, Mori et Saraid, Kido et sa femme, les parents de Chung, la mère de Madailéin, les deux cousines de Madailéin, Sami et Saki et plusieurs amis et parents.

Chung était devant, les larmes coulant sur les joues. Kido l'aborda…

- Je suis désolé Chung, je comprend ce que tu ressens.
- Non, tu ne peux pas comprendre, j'ai perdu celle que j'aime et tout ça par notre faute, tu ne peux pas comprendre!
- Chung calme-toi s’il te plaît, lui dit Saraid.
- Laissez-moi tranquille! cria Chung.

Chung hurlait à présent.

Sa réaction avait fait reculer de peur beaucoup de personnes, le silence régnait.

- Je pars, dit le père de Chung à l’ensemble des personnes.
- Où vas-tu? lui demanda sa femme.
- J’ai quelque chose à vérifier concernant la mort de Madailéin.
- Puis-je venir avec vous, demanda Saki.
- Ça ne me dérange pas!

Chung ne pouvait imaginer, qu'il devra vivre sans sa femme. Il fixait le cercueil sans manifester la moindre émotion. Ceux qui ne le connaissaient pas, auraient pu croire qu'il était détraqué. Il se balançait de droite à gauche comme s'il avait perdu la raison. Lors de l'inhumation, il restait à l'écart de tout le monde et parlait à personne.

Sa réaction fut très violente, lorsqu'on fit descendre le cercueil de sa femme en terre. Il se jeta parterre et lui dit qu'il irait la rejoindre, qu'elle ne sera pas seule très longtemps.

Les gens présents le regardaient sans rien dire.

Saraid a prit Chung par le bras lui demanda de se relever. Il restait au sol.

Saraid lèva les yeux vers le ciel.

- Madailéin, ne le laisse pas comme ça! Aide-le, je t'en supplie! implora Saraid. Des larmes coulaient sur ses joues. 

Quatre hommes richement vêtus, attira l'attention de Chung. Ces hommes avaient l'air très sympathiques, il sentait des ondes positives émanant de ces étrangers.

Ils lancèrent un regard à Chung.

- Qui sont ces personnes, demanda Sami.
- Je crois que ce sont des membres du clan O'Mahony, dit Mori.
- Tu crois qu'ils viennent pour venger la mort de Madailéin en pensant que tu es responsable? demanda Sami.
- Non, je serais déjà mort, répondit Chung.

Chung fixait alors avec plus d'attention les hommes, ils avaient vraiment l'air gentils.

- Ils doivent être de rang social très élevé, regarde comment ils sont sapés, dit Saki.

Kido en relevant un sourcil.

- Si ces hommes vous font un commentaire, vous baissez votre tête et vous consentez! répondit Mori.
- Je ne me mettrai jamais à genoux devant quelqu'un, murmura Saki.
- J'ai su qu'ils étaient comme des vélociraptors. répliqua Sami.
- Tu exagères, comme toujours, répondit Chung.

Les hommes hochèret la tête sans rien dire.

Mori le regardait étrangement, mais il n'était pas le seul. Les hommes l'observaient plutôt comme si Chung les intriguaient. Pensaient-ils qu'il était coupable?

Chung avait sa petite idée sur les coups d'œil étranges qu'ils lui jetaient. 

- Madailéin t'a déjà dit quelque chose à propos du Clan O'Mahony? demanda Mori.
- Je ne sais presque rien sur eux. Je sais juste qu'ils existent.
- Ils me donnent la chair de poule, dit Sami. On dirait qu'ils ne nous aiment pas. Ils ressemblent à des vampires. Ce qui devrait largement nous convaincre, de ne pas aller leur poser des questions.
- Je connais quelques bribes d'informations à leur sujet, mais ils sont rares et leurs renseignements plus ou moins vérifiables. dit Mori.

Les hommes firent un pas en avant et tournèrent leur regard vers Sami. Ils le saluèrent d'un signe de tête et ils quittèrent en marchant un derrière l'autre.

- Pourquoi ils t'ont salué, dit Mori.
- Je sais pas, répondit Sami.


à suivre...

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