vendredi, décembre 31, 2010

Happy New Year / Bonne année! xxxxxxx





This New Year, may your right hand always be stretched out in friendship, «love and peace,» never in want. - Irish Toast




En cette nouvelle année, que votre main droite soit toujours étendue pour l'amitié, «l'amour et la paix», jamais dans le besoin. - Toast irlandais



Athbhliain faoi Mhaise Daoibh!


Athbhliain faoi Mhaise Daoibh! (Irish/Gaeilge) How to pronounce it? Ought-bleen fwee may-sheh dwit (Happy New Year)

Tá tú ceann de na daoine a bhfuil a cuideachta breá liom.
Preaseisiúint tú do fuinneamh dearfach agus tá áthas an tsaoil i ndáiríre cumarsáide. Chun dom, tá tú an-tábhachtach, agus is cosúil liom an deis seo chun, nóiméad álainn chun tú a chur in iúl dó.
 
Bealtaine na bliana seo nua seo a líonadh le áthas sonas, agus rathúnas, agus a bheith in iúl do gach mian réaltacht!

Is breá liom tú 

Idolâtrie

Idolâtrie

Tous les hommes sont fétichistes, les uns de l'estime, les autres du prestige et la plupart de leur désir.


David flânait calmement entre les étagères de la petite boutique d'antiquités nouvellement ouverte près de chez lui. De retour après une longue journée au bureau, il s'était arrêté à cet endroit qui se trouvait sur son chemin. Il aimait bien les trucs qu'on y trouvait, des petits trésors qu'on ne peut trouver nul part ailleurs. La boutique était plutôt petite, plusieurs habitants du coin étaient heureux de voir ce nouveau commerce. Cela faisait différent des commerces déjà existants depuis de nombreuses années. Il y avait quatre hautes étagères et même un coin "meuble et électroménager". David parcourait d'un regard curieux, chaque objet, chaque étagère avide de mettre la main sur un truc qui lui plairait. Il aimait regarder et posséder des objets anciens utilisés par des gens, il y a plus de quarante ou cinquante ans.

Ses recherches semblaient banales, chaque chose était plus ennuyante que la précédente, puis il l'aperçut. C'était comme si tout ce qui l'entourait, disparaissait pour lui donner une splendeur sans limite. Une petite figurine! Elle devait faire quinze ou vingt centimètres de haut, fait d'une pierre vermeille et lisse. La figurine représentait une femme aux traits enchanteurs, au corps élancé et luxurieux, elle avait de longues jambes et un visage d'une beauté et d'un éclat mythique. Ses doigts étaient étrangement longs et curieusement n'avait que trois doigts, pas de pouce, deux fois long comme ceux d'un humain et le doigt central devait avoir trois fois la taille normale. Elle avait de très longs cheveux adroitement sculptés qui tombaient jusqu'à sa taille. Elle était nue et chaque trait féminin avait été travaillé avec soin.

David s'approcha lentement et scruta la figurine quelque second, jusqu'à ce qu'une vielle dame vint lui parler.

"Trois dollars", dit-elle d'une voie pâteuse.

David se redressa le dos et considéra la dame.

"Cinq dollars, vraiment?"

La vielle hocha la tête.

"C'est quoi cette figurine?" demanda David.
"C'est Roxanne." dit la dame. "C'est monsieur Langelier qu'il l'a ramené d'un de ses nombreuses excursions. C'est une déesse d'un peuple de sauvage ou un truc du genre."

Fortement séduit, David demanda. "Où puis-je trouver ce monsieur Langelier, s'il vous plait ?"
"Cela sera compliqué, vu que monsieur Langelier à été tué par son épouse."
David haussa les sourcils, surpris. "Mon dieu, c'est horrible."
"Au tribunal, elle a été accusée d'avoir empoisonné son mari parce qu'elle avait découvert que son mari avait une maîtresse."
"C'est vraiment navrant. Enfin, j'aimerais bien acheter cette figurine."

David fouilla dans la poche intérieure de son veston et attrapa son porte-monnaie. Il en sortit trois dollars qu'il remit à la dame, visiblement heureuse d'avoir fait une vente. Ils se saluèrent gentiment et chacun prit sa direction. Pour David, il prit la direction de sa voiture, tandis que la dame se rendit à l'arrêt de bus non loin de la boutique. Sur le chemin du retour, il se disait qu'il aurait pu offrir à cette dame de la déposer chez elle. Il continua sa route, la figurine sur le siège passager, et retrouva son appartement du plateau Mont-Royal. David ne travaillait pas à Montréal, tous les jours il devait faire un trajet de quarante de minutes pour se rendre à son travail, mais cela ne le gênait pas, pas pour vingt-cinq dollars de l'heure. En entrant, David fut accueillit par sa charmante copine, qu'il embrassa dès son arrivée.

Marie-Anne, sa copine, lui rendit tendrement son baiser, puis remarqua la statuette. Aussitôt Marie-Anne recula d'un pas et considéra le truc, avec une grimace bizarre.
"Qu'est-ce que cette atrocité?" demanda Marie-Anne.

David déposa la statuette sur la table de la cuisine et vida ses poches, comme il le faisait chaque soir en revenant du travail.

Elle c'est Roxanne, je l'ai trouvé dans la nouvelle boutique d'antiquités. Elle ne m'a coûté que trois dollars.

"Trois dollars? Pour deux dollars de plus, j'aurais pu nous trouver un bon dvd et passer une soirée romantique." se moqua Marie-Anne.
"J'aurais dû me douter que je sois le seul à apprécier cette beauté."
Marie-Anne se sentit mal à l'aise. "Pardonne-moi mon amour, je ne voulais pas t'offusquer. Je nous ai mijoté un bon repas, assieds-toi que je t'amène ton plat."

C'est dans un silence presque mystérieux que se déroula le repas. David regarda Roxanne ne sans relâche. Il examina et fut intrigué par ses traits si fin, si précis. Plus il l'observait plus il remarquait de nouvelle chose, qu'il n'aurait jamais découvert. Il remarqua un tatouage à l'intérieur de la cuisse droite de la statuette, un symbole inconnu pour David. Il continua ses recherches jusqu'à ce que Marie-Anne s'adresse et lui dit d'une voix rude.

"J'ai compris, je m'en vais. On se reverra quand tu auras un peu de temps, quand tu voudras faire autre chose, que de contempler cette stupide statuette."

David se leva brusquement et suivit sa copine dans l'entrée.

"Marie-Anne, ne pars pas, je n'ai pris que quelques minutes pour regarder ce que j'avais acheté et…"
"Quelques minutes!?" répéta Marie-Anne. "David il est vingt et une heures trente!"

Puis Marie-Anne claqua la porte, son manteau en main. David retourna au salon et fixa l'horloge sur le mur. Il était vraiment vingt et une heures trente. Déjà trois heures! Bah! Je ne suis pas besoin de permission. J'ai le droit de faire ce que je veux. pensa-t-il. Puis sur cette pensée David alla prendre sa douche, se brossa les dents et s'étendit sur le sofa pour s'endormir comme il le faisait toujours quand Marie-Anne ne dormait pas chez lui.

Au réveil, David s'apprêta pour aller au travail, la routine quoi! Il s'habilla convenablement et reprit ses objets personnels qu'il avait déposés sur la table hier soir, et les remit dans les poches de son pantalon.

Avant de partir, il lança, sans se rendre compte. "À ce soir Roxanne." Et referma la porte derrière lui.

La journée fut comme toutes les autres, sinon il prit quelques minutes de sa pause, pour appeler Marie-Anne et s'excusa pour sa réaction d'hier. Il lui proposa de l'inviter au restaurant et ensuite de passer la soirée, étreints sur le canapé à écouter de la musique classique ou à regarder un bon film, ce qu'elle accepta aussitôt.

Le soir venu, avant de retourner chez lui, David se rendit chez Marie-Anne, qui vivait encore chez ses parents et l'amena au restaurant de son choix, Fleur de Lotus. Le repas fut sans pareil et le vin pimenta le charmant couple, si bien qu'ils décidèrent de quitter plus tôt.

En entrant dans l'appartement, Marie-Anne et David arrivaient à peine à se contrôler! Ils se ruèrent jusqu'à la chambre et sans cérémonie se déshabillèrent et David sauta sur Marie-Anne comme s'il était sous l'emprise d'une entité aux pratiques sexuelles peu courantes. Tous deux s'embrassaient avec une passion sans borne, puis quand ce fut le moment, Marie-Anne fut surprise de constater que son partenaire ne semblait plus près à passer à l'acte. Il perdit toute sa vitalité. Il passa de bête sauvage à homme frigide, sa perte de libido l'a surprise, et l'a vraiment troublée.

"Ça va chéri?" demanda-t-elle.
"Oui" répondit-il mal à l'aise. "Je ne comprends pas, je…"

Marie-Anne ne semblait pas comprendre non plus.

"C'est la première fois que ça m'arrive, Amy."
"C'est moi? À cause de notre dispute d'hier?"
"Non! Bien surs que non. Je ne comprends pas."

Marie-Anne se releva rapidement, puis s'habilla. David aperçut une larme qui coulait sur la joue de sa copine. Aussi, il ne prit qu'une couverture pour se couvrir, et il la suivit.

"Marie-Anne! Je te jure que c'est pas toi, c'est peut-être le vin ou..."

Un peu enivrée peut-être, Marie-Anne réagit rudement en fronçant les sourcils et ferma, derrière elle, la porte, de toutes ses forces. Bon dieu! Qu'est-ce que j'ai bien pu faire au bon Dieu pour que ça m'arrive? pensa David. Il prit place à la table de la cuisine et posa sa tête entre ses mains. Son regard tomba sur Roxanne. Enfin une qui ne me criera pas dessus. se dit-il. David attrapa lentement la figurine et la contempla encore. Si belle et si parfaite, jamais il n'espérait voir une telle beauté chez une femme normale. Dommage que tu sois de pierre, je t'aurais volontiers invité à sortir! se dit-il. Puis il caressa la figurine du bout des doigts, comme si cela fut presque défendu.

David se releva d'un bond, retourna se doucher puis se lava les dents. Une fois encore il se prépara à passer la nuit sur le sofa. Au moment de prendre place, David se leva, alla chercher sa statuette et la posa sur la table basse devant son canapé et s'endormit ainsi, les yeux posés sur sa jolie statue.

Le matin venu, il se releva et comme à tous les jours depuis des années, il se rendit au travail. Il téléphona une fois de plus à Marie-Anne dans l'espoir de l'amadouer et pour lui affirmer qu'elle n'avait rien à voir avec son problème érectile d'hier.

Marie-Anne semblait comprendre, elle n'était plus sous l'effet du vin et elle comprenait. Mais au moment où le couple était sur le point de se réconcilier, une voix féminine se fit entendre sur la ligne.

"Oublie la, je suis là moi."
" David, qui est là?" demanda Marie-Anne.
"Je sais pas." répondit-il.
"C'est ta maîtresse? C'est pour ça que tu ne voulais pas me faire l'amour, tu en as trouvé une autre pour le faire à ma place!"

Marie-Anne fut hystérique et insulta David de tous les styles possibles, qui ne cessait de nier qu'il avait une maîtresse. Puis Marie-Anne termina avec.

"Tu vas le regretter, David!" elle raccrocha.

David eut une journée horrible et quand vint le soir, ce fut à contre cœur qu'il quitta son boulot. Il ne cessait de pensé à Marie-Anne, tout cela à cause d'une figurine. Il regretta quasiment d'avoir acquis cette statue. Alors qu'il cogitait tout ça, sa conception de la situation changea. Ce n'est pas la faute de Roxanne, si Marie-Anne est dans cet état! C'est de sa faute à elle, si elle pouvait m'écouter avant de réagir de la sorte, tout serait résolu! Pourquoi en voudrais-je à Roxanne ou à moi-même? David passa du chagrin à la colère et se rendit chez lui, le plus vite qu'il put. En arrivant, il se rendit au petit bar dans son salon et attrapa une bouteille de whisky et un verre. Il le remplit et le vida, puis quelques secondes plus tard, recommença. Puis il resta près de la fenêtre, engloutissant le whisky jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable de tenir la bouteille. D'un pas chancelant, il se rendit au canapé et se laissa tomber pitoyablement.

"Marie-Anne!" brouilla-t-il. "Pourquoi m'as-tu fais ça? Je t'adorais moi ! Oh ! Oui que je t'aimais. Je suis seul, là. Il ne me reste plus rien."

David se redressa et aperçu Roxanne toujours aussi immobile sur la table. Il la saisit et la plaça sur sa cuisse.

"C'est toi, la femme idéale! Magnifique et silencieuse! Jamais tu me tromperas, ni me crieras dessus, tu me coûteras plus jamais un sous ou tu en douteras pas de ma parole. Si tu pouvais comprendre ce que je te dis."

La vue brouiller par l'alcool, David nota quelque chose qu'il n'ait jamais vu. Roxanne bombait les lèvres, comme si elle était prête à recevoir un baiser. N'ayant plus toute sa tête, David approcha la petite figurine de son visage et y déposa un tendre baiser. Puis il la reposa. David prit conscience de son geste et en fut amusé. Il éclata de rire. Soudain une étrange sensation dans sa gorge se fit sentir, il arrêta de rire promptement.

Ce fut d'abord comme une démangeaison, puis comme une brûlure. David eut de plus en plus de difficulté à respirer et porta ses mains à sa gorge. S'étouffant, cherchant à crier à l'aide. David tomba sur le sol et il fut prit de convulsions violentes et suivit d'intenses souffrances. Une dizaine de minutes plus tard, il fut prit d'une violente nausée et vomit sur le plancher. Il fut désorienté pendant quelques instants puis, s'éteint.

Le lendemain on le retrouva sur le sol, sans vie. Tout de suite on pensa à l'empoisonnement. Lorsqu'on découvrit le cadavre, on remarqua immédiatement sur ses lèvres deux petites taches noires, comme du charbon.

Personne ne remarqua un deuxième petit symbole gravé à l'intérieur de la cuisse droite. Un deuxième symbole pour une deuxième victime.

Karole McDowell 2000-2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

jeudi, décembre 30, 2010

Miroir

Miroir

par Karole McDowell, 22 avril 2010, à 23:39

C'est indécent. Je n'oublie pas la chance que j'ai, d'être en vie. Je n'oublie pas de faire des choix, les bons choix. Pourtant, il m'est arrivé de briser, détruire, casser.

Un grand sorcier, ce grand sorcier m'inspire confiance. C'est ridicule, indécent d'ignorer ceux qui me regardent, je reste immobile, sans émotion aucune devant les paroles dites, par sincérité ou pas gentillesse.

Penser au passé m'est impossible, je n'ai aucun besoin de me sentir rassurée, je ne vois pas l'intérêt de m'attacher. À qui, à quoi? C'est fatigant et pourtant...

J'ai trouver des réponses et celles-ci me tiennent à distance du pire. Ce n'est guère humble, ni prétentieux. Même si certains essaient de me prouver que je me suis trompé.

Miroir, je te regarde me regarder. Il faut que quelqu’un t’aime! Je reste là, devant ce miroir, à regarder cette femme, qui semble vivre au fond des ténèbres. Mais ne t'en fais pas, je te protège.

J'ai tout abandonné pour marcher avec toi. Ça ne fait rien. Tu ne crois plus en ce monde, tu ne respires plus, tu ne sortiras jamais de cet endroit. Tu es enfermer là, jusqu'à ce que je revienne devant toi.

Tu souffres de ne pouvoir montrer ta beauté. Mais tu n'es qu'une rose à épines tranchantes, autrefois, tu étais désir et fatal. Pourtant aujourd'hui s'effondra le mythe, tu n'es plus rien. Enfin toute ta noirceur, est apparue, ainsi que l'odeur de leurs tromperies. Tout n'était qu'illusion. Traitre, miroir, tu es un traitre.

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

The man of my dreams


THE MAN OF MY DREAMS

Tonight, once again,
You came to haunt my dreams.
You grant me a truce,
To me still so naive?

In my dreams, you're still the same.
You're beaming
But even more so when you talk to me,
In this language, I can't understand,
Maybe I don't listen,
It may be that my heart is closed!

However, to my great regret,
Your body and your face
Unclear, but worthy of praise,
I have not yet been released.

Today, what I'm sure
Is that you tear my heart,
Because to me you're hapiness,
But you remain inaccessible.

Sadly! My soul is too ugly
So when you can give me
The favor of seeing your face
I only see your eyes
Your eyes, your glance
Hard, manly
Just a little cold, dignified superiority

When will you do me the favor to introduce yourself?

Karole McDowell 2010 - (c) Reproduction is prohibited without permission from the author.

Le personnage de mes rêves


LE PERSONNAGE DE MES RÊVES

Cette nuit, une fois de plus,
Tu es venu hanter mes rêves.
M'accorderas-tu une trêve,
À moi encore si ingénue ?

Dans mes songes, tu es toujours le même.
Tu es rayonnant,
Mais plus encore quand tu me parles,
Dans cette langue que je n'arrive pas à comprendre,
Peut-être que je n'écoute pas,
C'est peut-être que mon cœur est fermé!

Cependant, à mon grand regret,
Ta silhouette et ton visage,
Flous, mais dignes de louanges,
Ne m'ont pas encore été dévoilés.

Aujourd'hui, ce dont je suis sûre,
C'est que tu déchires mon cœur,
Car pour moi tu es le bonheur,
Mais tu restes inaccessible.

Hélas! Mon âme est bien trop laide
Pour que tu puisses m'accorder
La faveur de voir ton visage,
Je ne vois que tes yeux,
Tes yeux, ton regard
Dure, viril
Juste un peu froid de supériorité.

Quand me feras-tu la faveur de te présenter?


Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

mardi, décembre 28, 2010

Tes yeux

Dans mes pensées les plus lointaines je me souviens de tes yeux.
Je me souviens de cet éclat que je pouvais contempler et désirer.
Cette lueur qui avec les années était demeuré et brillait de milles feux.
Je me souviens de ce regard secret qui m'amenait dans l'irréalité.

Tes yeux étaient la brillance de l'affection,
Où j'aimais m'y abandonner et m'y balancer.
Dans tes yeux ont y retrouvait l'amour le sensualité,
Dieu qu'il était savoureux d'y acquiescer.
Lorsque tu fermerais tes yeux, ce n'était que pour stopper le temps.

Ces douces attentions ont fait jaillir en moi un courant électrisant
Me rendant obéissante d'un désir incontrôlable et inassouvissable.
Dans tes yeux on y retrouvait ensorcellement et sortilège,
Plus rien ne me retenait pour satisfaire mes appétits ardents.

Tes yeux avaient en eux l'amour, le désir,
Tels le feu et l'eau ils ne pouvaient se mêler,
Mais en eux on pouvait les identifier.
Ils étaient à la fois miel et venin alors à quoi bon y résister.
Oui je voulais que mes yeux croisent les tiens et être enlacée sans tarder.

Dans la lueur de tes yeux j'aurais aimé en cet instant voler
Des moments de pur bonheur des milliers de baisers et tendresses t'ont été données.

A toi qui avais ces yeux je te dis ceci :
Sur mon coeur ton nom est gravé,
Jamais je n'oublierai tous ces sentiments toutes ces émotions que tu m'as accordé.

Ils me disent que tu es mort, que je devrais oublier ; Je préfère répondre que tu es absent pour une période indéterminée.

Tu es mon serpent... tu restaures ton âme pour revenir!

© K. McDowell

Exaspération IV

Ce que je voulais dire, ce que je dis, ce que vous avez entendu, ce que vous entendez, ce que vous voulez comprendre, ce que vous répètez, ce que vous vous souvenez, ce que vous avez cru entendre, ce que vous répétez sans certitude! Il faut dire qu'il y a de nombreuses possibilités d'être en désaccord et de créer ainsi la discorde. Qu'est-ce que ce texte?

Le pire censeurs osent réprimer les idées et sont capables de pire en se cachant derrière une position et de donner ainsi le droit de punir tous, à l'exception de leurs mauvaises actions!

Pourquoi être offensé si ils ne comprennent pas le sens! Ils se sentent offensés par ce que j'écris? Moi aussi, par la façon dont ils lisent.

Si quelque chose dégoûte profondément moi, c'est de voir comment l'esprit étroit des gens, réussit à porter le masque du lyrisme. Comme une surabondance de miel, il rend malade, comme une surabondance de la stupidité, il fausse les jugements.

Eh bien, je suis une extraterrestre, je ne suis pas normale, je suis bizarre, j'écris des livres bizarres. Cela dit, quels sont les critères pour être considérée normale et d'ailleurs, que signifie être normale?

Mon style d'écriture n'est pas lié à mes émotions. C'est mon imagination... Mon écriture et ma personnalité, ne se rejoignent pas vraiment. En dépit de l'écriture, je peux y inclure mes coups de masse et cela peut servir d'exutoire! Cela ne m'amuserait pas de changer. Et, sans vouloir offenser, non, je ne suis pas dérangée! Juste sadique par moment!

En conclusion: je médite et je me détends, je fais le vide de mon esprit, en me plaçant sur un nuage blanc. Donc, je peux soulager les tensions et retrouver la capacité de voir le vrai visage de ceux qui entravent ma capacité d'agir, par la ruse et la tromperie!

- K. McDowell

Tá mo shinsir, mo theaghlach agus mo mhuintir 's mo bród. / My ancestors, my family and my people are my pride.


K. McDowell

dimanche, décembre 26, 2010

Je suis un coeur et je suis plus rocailleux qu'un sol acide.

J'ai du mal à réaliser, je crois que je rêve, et puis tous ces gens qui bougent autour de moi que je ne vois pas et qui m'anesthésient et ne me laissent pas le temps. Peut-être qu'un jour ma propriétaire aura envie de pleurer, je voudrais qu'elle laisse couler ses larmes, c'est lourd pour moi!

Bien sûr elle n'est pas obligée d'avoir de la peine pour pleurer, mais le jour venu, j'aimerais qu'elle le fasse. C'est vrai que je me sens coupable, qu'elle ne pleure pas.

Je me rappelle, il y a quelques années un évènement. Sans trop vouloir être méchant, je me suis dit enfin, je vais servir à quelque chose! Il était ce qu'elle avait de plus cher au monde! Non, pas une larme. Les gens lui disaient qu'elle était forte, et ça la blessait parfois et moi je me sentais mauvais. Et cet homme qu'elle connaissait depuis l'âge de 17 ans! L'être le plus cher à ses yeux, l'essence de sa vie, non pas une larme.

Je connais tout sur elle, je sais qu'elle a des peines immenses cachées. Il faut que la malédiction s'arrête. Encore aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle est dans une vie parallèle. Elle devient silencieuse, elle évite les gens et elle se renferme sur elle-même.

Depuis sa petite enfance, elle n'a pleuré que deux fois et sur une des deux fois, elle n'avait que des larmes mais aucun sanglots. Mais il est vrai qu'il y avait quelqu'un dans la pièce avec nous qui me faisait danser très fort, j'avais peur. Mais dans tous les évènements graves de sa vie qui se sont produits par la suite, elle n'a jamais versé une seule larme.

Elle se parle à elle-même, je l'entends, elle aimerait savoir si cela est normal. Les personnes près d'elle lui disent souvent que ça fait du bien de pleurer mais elle n'y arrive pas.

Si je comprends bien ma propriétaire, elle se voit comme si elle voyait quelqu'un d'autre qu'elle-même, mais avec indifférence.

Je ne n'oserai jamais lui dire, mais je crois que c'est un processus de défense qui marche très bien! L'inconvénient est qu'elle évacue pas.

Ne lui dites pas, mais vous savez comme moi, ce qu'elle fait dans la vie de tous les jours. Peut-être pas, mais moi je sais. Elle se retranche dans un "monde imaginaire", avec tous ces personnages qui me font peur. Je ne sais trop comment dire ça? Mais cela va de paire avec la mise à distance des ressentis.

C'est pénible pour moi de ne pas arriver à comprendre, de me heurter à un mur, que dis-je une muraille! Quelquefois je me dis qu'elle serait mieux si elle n'était qu'un caillou. Car moi, j'aime et je l'aime. Oui bien sûr, je danse dans la joie comme dans la peine, dans le bonheur ... Mais ce que j'aimerais c'est qu'elle me libère, car ma danse un jour cessera, je cesserai de bouger...

À bientôt,

Cœur à prendre ou à laisser.

Karole McDowell 1996-2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Le lien de Calamité

Je suis damnée? Il m’est curieux de remarquer que je l’ai toujours su. Mais bon... j’ai constamment été captivée par le Mal, je n’ai jamais eu peur de lui. Je sais où est le bien, je sais où est le devoir. J’ai conscience de ma causalité à cette race de malades qu’est devenue l’humanité.

Je connaissais déjà la réflexion qui aboutit directement à la conclusion logique. Je suis damnée. Ce corps étendu devant moi me le crie. Le sang qui jaillit de son crâne, les vêtements en lambeaux, le parfum de la peur et de la mort… l'arôme amer et âcre de sa frayeur et de sa décadence. Il avait sollicité, pauvre âme mortelle et déshéritée, à me guider sur sa route, vers ces illusions froides.

Ma race est maudite. Mes congénères ne cherchent qu’à s’anéantir. Et il en sera ainsi pour l’éternité. Cette éternité que je passerai à voir le Mal bouffer les hommes comme une pourriture scrofuleuse. Les humains. Pauvres aliénés. Pauvres dépouilles sous-évoluées, incapables de sentir leur propre calamité. Cherchant à édifier, cherchant à berner.

Ce pressentiment qui me fait réaliser que j’ai moi aussi été obscurcie. Pauvre folle. Croire en l’amour. La voici, la belle passion. Allongé sur le dos dans une arrière-cour dégoûtante, son sang coulant jusqu’aux égouts où il se mélange aux excréments de ses semblables. Eaux usées par des parasites. C’est ça le beau tombeau dans lequel tous les beaux raisonnements de l’humanité t’auront conduit.

Pauvre fou. Que croyais-tu donc? Qu’en m'entraînant ici loin de tes semblables? De me soumettre à ta volonté? Pauvre fou. Croyais-tu vraiment que la force saurait mériter ce que ta douceur n’avait pas pu obtenir? Pensais-tu vraiment que à toi je te donnerais ce que tant d’autres n’avaient pas eus? Jamais mon intégrité ne sera ébréchée.

J’aperçois des segments de ton visage. Un œil relaxe près de mon pied. Un œil qui m’observe, farci d'effroi et d'ignorance. Je lève un pied, le pose sur l’œil qui me fixe, cachant le regard de terreur. Je laisse le poids de ma jambe se poser dessus. Je ressens une résistance. J'accrois le poids. Un plaisir me parcourt.... Je sens le globe éclater. Un bruit doux, humide, accompagne l’adorable sensation.

Je ressens le désir d’achever la scène. Le cadavre est trop humain, trop entier. Je sors de ma poche un couteau. Je lacère le corps, je plante la lame, qui pénètre sensuellement dans la chair. Je jette le couteau et je baigne mes mains dans les entrailles chaudes de celui qui fut mon grand amour. Mais l’amour... n’est qu’une aberration.

Je m’allonge sur le sol, je me sens si fatiguée! Je ferme les yeux. Dans sa lutte contre la mort, il avait appuyé sur la gâchette de son arme. La même avec laquelle je lui avais brisé le crâne. Je vois que mon ventre est transpercé. Je sens mon corps trépasser, lentement puis, rapidement. Mes yeux obscurcis se tournent vers LUI...

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Exasperation

Sometimes, I insult those monsters sitting on my seat in this assembly of zombies staring at me oddly. When I speak of people with mouth closed, that these children suffer their fate without being able to retaliate. I burn in the throes filthy that only I seem to see in front of a Satan who dance his win.

These key decision makers are grave robbers, happy to discover the bodies of their martyrs, treasures they are satyrs, giving speeches cold ice with their tongues, chattering under the gaze of the mass. Jackals derogatory, unnecessary pests eat their power as morons.

Wanting prophets, based on low, reproducing them by making fun of people's pain. These monsters are indifferent, happy to exist, suggesting retarded to fight, wanting to domesticate the people at the point of no longer than the shit on a piece of paper.

I hate these people who watch the chapped lips of people who are not entitled to happiness. I curse the earth and human, this monster that is ignoring the sleep of these beings with body cools. While "they" ever, kill and run, not saving their miserable people, throwing all these bodies ignored the inferno of the beast.

You smile when reading my words. The frustration I was answered only by contempt. My private eyes with tears speak louder than my voice. Pray that I can fix these zombies. By ignoring these living beings, and by opening the meow of a cat, people suffer every day under your silence, you people denatured.

My fingers and my lips look like a faded Apocalypse filled with earth. I am a singer caterpillar in a cocoon, lips quicksilver fed swelling, spitting in offensive infusion steel vain pleasure out of the words of his large vase filled with insects.

Me and my freedom of expression set out in a crowd who would like to see me bleed. In my last gasps of agony, I will curse, those who hate it when I breathe. Trying to condemn me to the termination of my inspiration.

Pathetic, censorship is to present us drown under tons of advocacy groups of all kinds. Nothing justifies censorship of writing, speech and opinion... Proponents of censorship are capable of worse, so...

Karole McDowell 2010 - © Reproduction is prohibited without permission from the author.

samedi, décembre 25, 2010

Âme corrompue



Il n'y a pas de suicides, il n'y a que des meurtres.

Un cri horrible et transperçant se fit entendre, comme une lame s'enfonçant dans le cœur de ceux qui l'entendaient. Une jeune fille ouvrit les yeux brutalement, alertée par ce cri. Elle cherchait d'où il venait, pour être aussi atroce, quand elle réalisait qu'il venait de sa propre gorge. Pourquoi avait-elle crié si fort? Surtout un son aussi... percutant, qui vous fiche la chair de poule si vous ne savez pas qui l'a poussé et d'où ça vient.

Elle se réveilla, comme chaque matin, à la même heure, dans la même salle funeste. Pièce blanche, murs pourrissant pour cause. L'humidité. La même fenêtre grise avec les mêmes barreaux filtrant la même lumière. Elle soupira, toujours la même vision au réveil, ça vous donne le cafard pour l'éternité.

... Comme chaque matin, elle avance vers sa porte, et regarde à travers la petite fenêtre creusée au milieu, avec encore et toujours les mêmes barreaux. Elle regardait les "putes blanches" comme elle les avait surnommées. Blouse blanche, teint rose, avec toujours ce même foutu sourire forcé...

Des poupées qu'on aimerait écraser pour sortir de cette cellule. Toujours les mêmes envies en les voyant servir le déjeuner aux Autres. Oui, les Autres, elle n'était pas seule à être enfermée dans une cage.

Pas le droit de leur parler, de les voir, sauf quand ils passent pour sortir dans le couloir. Elle mettait ses mains à travers les barreaux, appelant une pute blanche qui vint presque tout de suite.

"Oh! Bonjour Chloé. Que veux-tu?"

Toujours la même question débile et inintéressante. Chloé voulu l'étrangler pour savoir si elle se rappelait ce qu'elle demandait tous les maudits matins.

"Mon cahier et mon crayon s'il vous plaît!" grommelait-elle entre les dents, regardant ce sourire qu'elle trouvait toujours aussi mal placé, et pas rassurant, mais surtout pas très sincère.

Vous vous imaginez? Voir les mêmes personnes tous les matins, le même sourire, des espèces de clones... Atrocité! Elle prenait son cahier le glissait entre les barreaux, puis se jeta sur son lit, crayon en main... Voyons où m'étais-je arrêtée... se dit-elle.

«Assise sur ses pieds, la tête tirée vers l'avant, pensant au monde de fous au dehors. Oui. Dehors. Nous, nous sommes normaux. Ils nous enferment, où ils nous laissent croire que nous sommes fous. Complètement tarés. Mais nous sommes normaux! Qui serait assez tordu pour enfermer des gens qui n'ont rien fait? Des fous! C'est eux, les fous. Lui aussi il était fou. Il m'aimait tellement qu'il m'avait enfermée durant jours et nuits me préservant de toutes âmes qui pourraient roder. Elle ne voyait personne, sauf lui. Il me disait cinglée, aliénée. Juste parce qu'elle parlait à Satan, mais elle lui parlait, elle le lui promet. Ce n'était pas de la Folie. Elle l'entendait, se moquer d'elle, lui murmurant tout ce qu'il y avait de mauvais, à travers son subconscient... La Folie derrière les murs... Cette phrase raisonnait pendant des jours dans sa tête. Pendant qu'elle tournait autour de la soit disant maison qu'il lui avait construite. Une saleté de pièce de béton. Deux mètres carrés, il appelle ça une belle maison lui? Elle appelait ça un tombeau. Elle tournait dedans comme un lion en cage, attendant qu'il lui ouvre, qu'il fasse quelque chose. Sa haine montait peu à peu envers lui. À chaque fois la lumière du jour s'infiltrait, il entrait, le sourire aux lèvres, quelques secondes plus tard transformer en un rictus infâme. Il l'attachait, la caressait, la salissait de sa salive, sans prendre compte de ses cris. Il lui disait que personne ne l'entendait, que lui seul pouvait profiter de ses délicieux cris. Et son rire ignoble, elle l'entend encore raisonner dans sa tête, quand il jouissait en elle, quand elle sentait son liquide chaud la remplir, elle soupirait hurlait de désespoir. Chaque semaine, le même soir, cette parade funeste prenait sa place. Quand ce jour là, il m'a ouvert, elle lui sourit, narquoise, caché dans son dos le couteau qu'il avait oublié la dernière fois, quand il lui a tranché ses liens. Il avançait, des cordes à la main, lui disant des mots doux, qu'elle n'écoutait même pas. Curieux de savoir ce qu'elle avait dans son dos, il se pencha vers elle, quand elle sortit l'arme de la libération et de sa perte. Elle l'enfonça dans sa gorge, la tournant lentement, se délectant des moindres bruits, de ses moindres plaintes.»

Chloé entendit quelqu'un frapper, elle poussa un juron, allant voir à sa porte, passant son nez à travers les barreaux, elle vit une infirmière.

"C'est l'heure du déjeuner Chloé, tu étais encore en train d'écrire?" disait-elle avec un large sourire.

Elle grogna.

"Oui j'écris. Donnez-moi mon plateau, je vais me débrouiller."

L'infirmière s'exécuta, toujours avec un sourire de marionnette... Chloé prit son plateau pendant qu'elle ouvrit la porte, et se rassit devant son bureau, abandonnant le plateau repas. Alors, j'en étais à... Ah! Oui! Cet instant là.

Elle enleva le couteau de sa gorge. Elle le poussa en arrière, il tomba sur le dos, se tenant la gorge. Elle trouvait ça amusant de le voir se tortiller comme un ver. Elle s'assit à califourchon sur lui, le regardant avec un sourire macabre, lui, il ne souriait plus, qu'avait-il? Était-il triste parce qu'il n'allait pas tirer son coup aujourd'hui? Elle riait doucement, prenant conscience du couteau enfoncé dans la gorge de son bourreau. Douce sensation de liberté, elle l'aimait, cette sensation que jamais elle n'avait goûté. Elle s'approcha doucement de son cou, le lécha lentement, badigeonnant son cou de sang. Elle commença à le mordiller, puis planta ses dents. Elle adorait la sensation de cette peau déchirée sur sous dents, son sang coulant sur ses lèvres. Elle murmura à son oreille des choses qu'il ne supportait pas... C'est si beau, quand elle introduisit le couteau au fond de sa peau... elle aime tant son doux regard qui plisse...C'est si beau quand elle défonce son ego... Plus elle murmurait, plus il gémissait... elle aimait ça, oh oui! Elle aimait ça! Son corps tout entier s'enflammait. Quelle excitation quand le sang descendait le long de sa peau. Frissons funèbres lui parcouraient, elle adorait cet effet. Elle le déshabilla, coupant ses habits avec son couteau, le coupant quelques fois. Il était enfin déshabillé, il la regarda avec ses yeux mis-clos, le regard vide. Elle lui fit un sourire, puis empoigna son arme, la regardant de long en large, se demandant où elle allait commencer son oeuvre. Son regard se posa sur les parties génitales. Il réagissait, gémissant, en la voyant regarder son sexe. Elle niait, en se disant qu'elle allait lui faire payer l'enfant qu'elle portait à cause de ses petits jeux journaliers. Cet enfant qui pourrit sa chair la rendant chaque jour un peu plus malade. Elle prit sa verge dans sa main, en lui jetant un coup d'œil, elle l'entama, lentement, pour l'entendre gémir le plus possible. Terminant de couper cet organe immonde, elle le jeta loin de sa vue, entre temps, il s'était déjà évanoui... Elle fit une petite moue, regardant sa lame, rouge. Elle décida d'en finir, il ne pouvait plus vivre après ce qu'il lui avait fait. Il l'avait séquestrée, violée, et par-dessus tout, enfantée.Perché mortel. Doucement, pendant des jours, dans "Sa" maison, elle murmurait sa mort, autant que la sienne. Maintenant la sienne est devant ses yeux. Elle planta sa lame dans sa poitrine, puis s'assit à ses côtés, le regardant. Maintenant à cause de ce voisin ignoble, elle est enfermée. Condamnée. Traitée de folle. Elle pense en finir à cet instant, pour dernier mot l'explication de ce mal entendu. C'était lui le fou, pas elle. Mais lui aussi il est enfermé… Six pieds sous terre. Bien fait, il n'avait qu'à pas lui infliger ça. Elle va faire mourir l'enfant de Satan qui évolue en elle, il la tue. Il était Satan, elle l'avait reconnu, le roi de l'Enfer, Lucifer.

Chloé posa son crayon, puis ferma son cahier. Elle se leva, se dirigea vers son plateau repas. En regardant vaguement l'assiette, elle prit la fourchette.

Chloé doit mourir par sa faute, comme il est mort, c'était sa faute... La sienne seulement… se dit-elle.

Elle planta sa fourchette dans son bras, de part en part, souriant à chaque goutte de sang tombée par terre, devenue déferlante. Elle pensa que ça ne suffisait pas, pour mourir... Alors elle prit le couteau et se l'enfonça dans sa gorge, l'empêchant de rire à cette somptueuse douleur.

Elle sait qu'eux, ils diront que c'est abusé, mais... "On ne sait jamais, quand l'envie de mourir vous prend, vous faites tout pour!"

Alors, elle se dirigea, titubant, vers son placard, l'ouvrant lentement. Là, se trouvait sa camisole, qu'on lui mettait au début quand elle était arrivée... Elle la prit, l'entoura autour de son cou... et serra aussi fort qu'elle le put. Le couteau s'enfonça encore plus, elle tomba par terre... Un étrange sourire tatoué sur son visage...

Alors? Croyez-vous vraiment qu'elle était aliénée? Avec ce qu'il lui avait fait vivre, juste parce qu'elle entendait quelque chose dont ils ne croyaient pas.

Si vous la percevez folle, c'est normal, c'est vous qui êtes fous, oui vous. Vous êtes aveugles à tout ce qui vous est hors de portée.

Voyagez un peu. Libérez votre esprit, et envolez-vous vers des horizons inconnus pour vous... Peut-être que vous tomberez dans le piège qui la prise... Elle est devenue différente, donc folle...

Regardez-vous... Et demandez-vous... Êtes-vous fou?

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

lundi, décembre 20, 2010

Juste des mots! Just words!

Dans ce monde où les mots sont mal interprétées, nous sommes maintenant, dans la Tour de Babel symbolique. Nous avons été séparés par les mots (les langues), parce que les hommes ne cherchaient qu'à se faire du mal. Et aujourd'hui, c'est toujours la même chose. Nous sommes maintenant obligés de parler en messages codés. Les êtres humains sont entourés, mais ils meurent de solitude dans ce monde où ils sont séparés par les mots!

In this world where words are misinterpreted, we are now in the Tower of Babel symbolic. We have been separated by the words (language), because human beings were only trying to hurt themselves. Now it's always the same thing. We are now forced to speak in coded messages. The human beings are surrounded, but they die of loneliness in this world where they are separated by words!

L'humain a perdu l'art d'être humain! L'inspiration est perdue, le pouvoir est perdu, la personnalité est perdue. L'humain est devenu une machine, un mécanisme. Suis-je une illuminée de croire que le film "The Matrix" n'est pas une fiction? Comment une femme qui écrit de l'horreur, qui écrit sur la colère, la violence et la confusion propre à l'être humain, peut-elle penser ainsi? Parce que j'ai une conscience. Le Boomerang nous surveille, et attend le moment propice pour nous arriver en plein visage.

The human lost the art of to be human! The inspiration is lost, power is lost, the personality is lost. The human became a machine, a mechanism. Am I an illuminated to believe that the movie "The Matrix" is not a fiction? How a woman who writes horror stories who writes about anger, violence and confusion proper to the humans, can she think so? Because I have a conscience. The Boomerang is watching us and waiting for the right moment to befall us in the face.

La virtuosité intellectuelle, la capacité d'adaptation et de création, se développent avec l'esprit humain, par l'effort et la présence d'une collaboration extérieure. Donnons-nous la peine d'accéder à la connaissance, en se mettant à l'écoute d'une parole intérieure, qu'il serait dommageable de négliger. Qui nous donnerait l'impression de vivre diminué, et amputé!

Intellectual virtuosity, the adaptive capacity and creativity, grow with the human spirit by the effort and the presence of an external collaboration. Give us the opportunity to access the knowledge, putting us in listening to an inner word, it would be wrong to ignore because, it would give us the impression of living decreased, and amputated!

Redécouvrons l'enthousiasme et la motivation. Retournons le sol de notre terre. Méditons et soyons gentils, donnons de la sympathie, pour provoquer la source de vie, et branchons-nous sur l'énergie cosmique, qui est la distributrice de parcelles de générosité, et de joie... tra la la!

Rediscover the enthusiasm and the motivation. Return the ground of our land. Meditate and be nice, give sympathy, to provoke the source of life, and we plug in the cosmic energy, that is the distribution of parcels of generosity, and joy!

L'amour et la paix! Est-ce que Jean et Jérôme (ex.) ont la même définition de ces mots? Cherchons-nous pas notre propre paix et notre propre amour? L'harmonie universelle où tout le monde s'aime, l'équilibre entre la nature et les humains, où les humains ne font qu'un! Souhaiteriez-vous faire entrer un sans-abri affamé à votre réception de mariage ou dans une autre party? Vous pourriez ouvrir la porte à un chien, mais à un être humain?

Love and peace! Will John and Jerome (ex.) have the same definition of these words? Are we looking our own peace and, our own love? The universal harmony, where everyone love each other, the balance between nature and the human beings, where human beings become one! Would you bring a homeless hungry at your wedding reception or another party? You could open the door to a dog, but a human being?

La cause pour laquelle je lutte : Les enfants. Les plus grands ignorés. Ce que je trouve déplorable, c'est de voir de nombreuses personnes sortirent dans les rues avec des pancartes quand il s'agit d'animaux maltraités. Mais qu'en est-il des enfants? Nombreux sont ceux qui ferment les yeux, sont témoins, et se cachent. Ce n'est pas pour faire la morale, ou jeter la pierre à qui que ce soit, mais une façon de dire, que les gens devraient réviser leurs priorités. Quand j'envoie une invitation contre la violence faite aux enfants, les gens ne viennent pas, ou ne répondent pas. Ces mêmes personnes m'envoient une invitation contre la maltraitance faite aux animaux, et si je n'y vais pas, on me critique. Révisez vos priorités âmes dénaturées, des enfants meurent tous les jours, sous votre mutisme.

The cause why I combating: The children. The biggest ignored. What I find deplorable is to see a lot of people went into the streets with picket signs when it comes animal maltreated. But what about the children? Many people turn a blind, and are witnesses, and hide. This is not to moralize or throw stones at anybody, but a way of saying that people should revise their priorities. When I send an invitation to combat violence against children, people do not come, or do not respond. These same people send me an invitation cons abuse against animals, and if I do going to, I am bad. Revise your priorities denatured souls, the children die everyday under your mutism.


- JK McDowell....

lundi, décembre 13, 2010

Ne me touche pas! (Stay away from me!)

(English version below) 

Il y a tant de destinées resplendissantes, brillantes que j'ai à peine à les dénombrer, pourtant c'est toi qui m'a effleurée, que par ta faible lueur essayant de te distinguer, tu as réussi à m'impressionner. De toi je ne ferais qu'une bouché. Une nourriture qui éveille en moi un tel bonheur.

Stoppons le présent, le jour s’achève et notre complicité se parachève au même moment. Cette journée était si belle, faisons en sorte qu'elle soit éternelle. Accomplissons milles folies, pour le bonheur de nos cœurs, que tous nos souhaits soit exaucés.

Quand je ferme les yeux, Je l'aperçois, je le dessine, je le peins et le discerne. Rien ne peut empêcher nos mots. Personne ne peut lutter contre ton charme, et je me suis permise pendant quelques instants d'aimer un corps par son esprit.

- Qui aimes-tu, celle qui écrit ou celle qui pense. Celle qui pense ce qu’elle écrit ou celle qui écrit ce qu’elle pense. Est-ce que tu veux aimer celle qui est devant toi ou celle qui crée tant d’effroi?

Il me manquait... parfois. Mais là, il me manque de plus en plus souvent! Je l'écris sans gène. Son absence est ma douleur. Sans son charme, je me languis dans le noir. Mon regard aime les détails, il tente de faire partie de moi, d'être mon repère et ma stabilité.

***

There are so many bright stars, which I hardly count them. Yet, it's you, Lone Star, which touched me. By your glimmer of trying to distinguish yourself, you managed to impress me. From you I would do a mouthful. A feeling, that awakens in me such happiness.

The day is ending and our complicity completes at the same time. This day was so beautiful, let's make it last forever. Fulfilling miles follies, to the delight of our hearts, that all our wishes be fulfilled.

When I close my eyes, I see him, I draw him, I paint him and perceives him. Nothing can stop our words. Nobody can fight against your charm. I allowed myself for a few moments to love a body by his mind.

- Who do you love, the one who writes or thinks. Who thinks that what she writes one who writes what she thinks. Do you want to love that which is before you or one that creates so much fear?

I miss him... sometimes. But now, I miss him, more often! I write it without restraint. His absence is my pain. Without his charm, I languish in the dark. My eye likes the details, he tries to be a part of me, he tries to be my guide and my stability. 

Stay away from me!

Résurrection!

Je possède une double personnalité littéraire… je suis à la fois, auteure et destructrice.

Je suis auteure avant tout. Je crée des mots avec des lettres, avec ces mots je crée des phrases, et avec ces phrases je crée des nouvelles, des histoires. Chaque nouvelle, chaque histoire que je rédige avec passion et détermination., a son âme.

Cela arrive parfois que mes mots meurent aussitôt après la naissance. Alors je deviens destructrice. Pendant quelques semaines, aucune phrase n'était assez forte pour lutter contre ma destruction. J’écrivais des phrases et les effaçais aussitôt. J'avais ce fameux syndrome de la page blanche. Je croyais fermement que je n'arriverais plus à retrouver ma passion.

Bref, j'ai fait une pause, puis j'ai réessayé. Même scénario : aussitôt que je touchais mon papier... impossible d'écrire! Je déchirais tout, sans le moindre désir de retravailler ce que j’avais écrit. Et j’étais exagérément³ mécontente.

La solution? Descendre de la scène et devenir spectateur. Inverser les rôles permet de nous voir sur un autre angle et aussi de se ressourcer.

Mais bon... N'ayez crainte, mon inspiration est revenue après une petite pause. Je suis de retour avec mes alliés... mes trois fidèles amis : Sadique, Chiant et Ténébreux! Et ils sont en pleine forme.

- Karole McDowell

dimanche, novembre 21, 2010

Des mots ici et là!



Pourtant c'est lui qui m'a effleuré, il a réussi à m'impressionner. Ce chevalier médiéval et mysterieux qui fit un pas de plus que les autres, comme venu d'une autre époque, mais qui était si près de moi. Cette passion a éveillé en moi un tel bonheur. K. McDowell

Se battre prouve sa culpabilité et même se défendre aussi mais bon... Je dirais plutôt élaborer sur un sujet et surtout sur un défaut que je ne possède pas et si la personne s'obstine à penser le contraire et bien, elle se retrouve à discuter toute seule... K. McDowell

Ne me cherchez pas je serai introuvable. Je reviendrai avec mon terrible allié... mon coté obscur! Je sais ce que vous allez penser! Souhaitons qu’elle se promène là il y a de l’eau et des requins! Ne soyez pas terrifiés des sensations de chaleur, d’irritations, de brûlures, que cela soit à la tête ou encore sur le corps tout entier. Cela est le signe de ma pénétration dans votre esprit! K. McDowell

Dans ce monde où les mots sont mal interprétés, nous en sommes rendus à la Tour de Babel symbolique. Nous avons été séparés par les mots (langues) car l'humain ne cherchait qu'à se faire du mal. Et aujourd'hui c'est encore la même chose, nous sommes maintenant obligés de nous parler en code. Les humains quoi qu'ils soient entourés, meurent de solitude dans ce monde où les mots les séparent! K.McDowell.

Certains devraient s'assouager et stoper de babiller avec cette chatternite hapon maubec. Stoper de clabauder, vous ne me cognoissois pas. Pour les autres, je ne souhaite que convoier. Coquefredouille, je suis destourbée, trémuée devers ces compissés j'aimerais vous mettre en capilotade. Bonne vêpre! K. McDowell

Que folement vos voi ovrer. Se il se muevent et il me soit conté. Miex vodroie estre a cheval traïnée. De vostre corps fusse jamais privée. La nuit demorent tresque vint al jorn cler. C'est bien comme ça! Mais je préfère de loin le français médiéval des années 800-1100, celui là date de 300-400 environ. Une de mes nou...velles (122 pages) sera écrite entièrement en français médiéval 800-1100! K. McDowell grrrr Re-Bonne nuit!

Ma vie à la ville tire vraiment à sa fin! Je prévois qu'en septembre, je serai partie! Je n'aime pas la ville... une vraie fourmilière... Trop de mentalités différentes... Ce n'est plus comme avant... C'est trop étouffant... Je manque d'air! Je vais me terrer en campagne... Tout le monde riait quand je le disais, mais ...là, c'est vrai, oh que oui! K. McDowell

L'Homme* a perdu l'art d'être humain! L'inspiration est perdue, le pouvoir est perdu, la personnalité est perdue : l'homme est devenu une machine, un mécanisme. Suis-je une illuminée de croire que le film «The Matrix» n'est pas une fiction? Comment une femme qui écrit de l'horreur ou qui écrit sur la colère, la violence et la confusion propre à l'être humain peut-elle penser ainsi? Parce que j'ai une conscience, le Boomerang nous surveille et il attend le moment propice pour nous arriver en pleine gueule. K. McDowell

Un ordinateur n'a pas d'âme ni sentiments. Et les gens derrière ont un cœur virtuel, une âme virtuelle avec un seul but en tête détruire ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui possèdent une vraie personnalité sans superficialité. Heureuse de constater qu'il y en a qui ne sont pas devenus des automates. Mais combien de temps résisteront-ils à devenir auto-programmés. K. McDowell

Trop de projets sèment la confusion! Méditons et détendons-nous, faisons le vide en nous plaçant de façon imaginaire sur un nuage blanc. C'est ainsi que nous pourrons chasser la tension et retrouver la capacité de voir le vrai visage de ceux et celles qui obstruent notre perspicacité, par la ruse et le mensonge! Bon c'était le dernier de ce genre... Encore une fois je n'avais que ça en tête! K. McDowell

Je suis agnostique à ne pas confondre avec Athée. Je trouve que les Athées sont toujours les plus meurtris, les plus faciles à faire tomber psychologiquement, souvent dépendants affectifs ou dépendants tout court. Et de plus ils sont bornés. Ils ne sont pas libre de pensées puisqu'ils sont dépendants sur leur Athéisme, ou il y a religions à ne pas confondre avec Dieu, il y a manipulation et je ne rentre pas dans ça! K. McDowell

Nous sommes ce que nous sommes et fiers de l'être au moins nous sommes honnêtes avec ce que nous sommes. Nous ne serons jamais parfaits dans le bon comme dans le mauvais, les deux font partie de nous d'ailleurs. Et ceux qui disent nous sommes gentils ou méchants ont pour ma part un gros travail à faire sur leur ego. Nous sommes ce que nous sommes. Point à la ligne et emmerdons ceux qui sont pas contents. Nous sommes des milliards sur cette terre et si nous devons nous prendre la tête avec la moindre calomnie à notre sujet, il y a une solution, c'est de ne plus sortir de chez soi. K. McDowell

Devenir vainqueurs de nos obstacles qui empêchent notre chance! Que notre victoire soit propre et équitable, sinon nous recevrons au moment où nous nous y attendons le moins ce que nous aurons déclenché! 1997 K. McDowell

Les humains aiment vivre dans l’ignorance, se mettre les mains devant les yeux pour ne rien voir et les mains sur les oreilles pour ne rien entendre. Ils croient que la modernisation est un de leur principe majeur, mais en réalité, ce n'est que l’extension de leur cerveau qui n’est qu’une simple vulgarité. Créer pour détruire! 1982 K. McDowell

Tiens 1984! Les faux prophètes et leurs prophéties, je m'en moque énormément. Ils ne regardent qu'à l'intérieur d'eux-même. Ils écrivent leurs propres peurs et ils en font des prophéties. La prophétie n'est nulle part. La prophétie est un mot inventé par l'Homme pour faire peur aux humains et ainsi les tenir par la peau du cou. Ils ne sont qu’une platitude à mes yeux! K. McDowell

Je déteste ceux qui empêchent la réalisation de notre vie comme nous le souhaitons, qui empêchent l'évolution intellectuelle comme cela serait supposé être! Il faut empêcher cette racaille de parcourir les rues pour qu'ils cessent de détruire nos vies! Je suis écœurée de voir ces Zombies se promener! Le monde va continuer de se détruire, s'ils continuent de circuler librement! (Période gothique dure)1985 K. McDowell

Redécouvrons l'enthousiasme et la motivation. Imager, retourner le sol de notre parterre. Méditons et soyons gentils, donnons de la sympathie. Pour provoquer la source de vie et branchons-nous sur l'énergie cosmique, distributrice de parcelles de générosité et de joie tra la la! K. McDowell

Les gothiques ne se nourrissent pas de haine, ils ne sont pas violents, ils sont plutôt pacifiques. Ils critiquent tout ce qui a un caractère religieux, malsain et qui entre en contradiction avec le bien mais n'en parlent jamais. C'est pareil pour les cimetières. Ils les aiment, ce n'est pas pour l'aspect morbide! C'est surtout pour l'architecture, la beauté et le respect envers les morts que les gothiques aiment y venir. C'est triste que les gens puissent avoir une si mauvaise image! K. McDowell

Nos mauvaises actions «l'effet boomerang» sont comparables à un animal blessé par un chasseur qui se cachera pendant des jours pour recouvrer ses forces. Un jour le chasseur marchera en sifflotant et l'animal apparaitra là devant lui la queue branlante de joie, les yeux sans méchanceté. Le chasseur se baissera pour le flatter et l'animal lui dira avec son regard... Tu te souviens de moi? © K. McDowell

Je vis dans un monde imaginaire, ce monde est devenu mon refuge, mais qui est devenu réel, j'ai flirté et je flirte encore avec la mort et l'horreur. J'ai écrit de nombreux textes, je pourrai probablement en faire quelque chose mais je ne le souhaite pas. Je ne sais plus qui je suis et même où je suis! K.M.

Quand j'écris? : En général c'est la nuit ou n'importe quand. Pour les corrections c'est identique! Si je n'écris pas deux-trois jours mon muscle d'écriture ne va pas devenir mou. C'est du sang que j'aie dans les veines, pas de l'encre. Je corrige 5 nouvelles en même temps, je les ai mises de côté pour qu'elles se continuent d'elles-mêmes et afin que mes personnages fassent connaissance!! K. McDowell

 Et j'avoue sans gêne que si, j'écris bien SI un jour je rencontre un homme qui est capable de parler le français médiéval qui donne beaucoup de charme et pouvant soutenir une conversation de plus 10 minutes, je le marie dans la même journée.

«Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre.» William Shakespeare (Othello)... S'il était encore en vie physiquement j'entends, je le draguerais comme une forcenée!

Pensum (certains passages peuvent choquer certaines personnes)



«Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles»

(Dites-vous que c'est un personnage qui écrit ses pensées. Certaines de mes nouvelles sont écrites à la première personne. C'est mon style, je n'y peux rien. Et dans mon profil c'est bien écrit que mes textes sont explicites et durs. Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles. Alors ne lisez pas mes textes au premier degré, je ne m'adresse à aucun(e) d'entre vous. Voilà!)

Comment suis-je supposée connaître l’instant où je suis un monstre? Je ne suis que le véhicule d'une femme et je suis enterrée en elle.

Je suis une tortionnaire de passage sur terre envoyée pour donner la plus belle mort que je connaisse. Pourquoi mon être est-ce un adversaire pour vous? Pour moi vous n’êtes que des échantillonnés privés d'âmes.

Votre mentalité et votre hypocrisie sont les seules choses qui vous nourrissent. Alors laissez tomber toutes vos conneries.

Vous avez tellement confiance en vous et tellement de merde en vous. Là je suis sale et belle. Demain, je sais que pour vous, sale uniquement, je serai. Vous me regardez et me jugez parce que je n'ai pas de religion, vous me regardez et vous pensez que je suis une conne. Je suis un million de choses différentes, mais vous n'en connaîtrez pas une.

Vous me faites penser à ces gens qui vous collent une stupide étiquette que tout le monde chante en chœur. Vous n’êtes même pas capable de penser par vous-même. Êtes-vous prêts pour ma nouvelle merde? Levez-vous et admettez que vous me détestez.

Mes écrits mettez-les dans votre majeur et chantez-les en chœur.

En me lisant, vous serrez les poings. Je ne veux pas être comme tout le monde, je veux être moi-même. Si ça ne vous plait pas, je n'y peux rien. Nous ne pouvons pas tous être pareils, et c'est trop dur de tenir votre main quand, vos mains sont des poings. Mais, merde, je suis trop contente que nous soyons différents.

La trahison est la forme la plus loyale des félicitations. Si tu veux être moi, et bien fait la queue comme tout le monde. Maintenant, tu sais ce que je veux dire? Vas te faire foutre. Je suis une rebelle sans applaudissements.

Votre pseudo-moralité marche vraiment bien dans les causeries pour gens faibles. Mais vos croyances sont pitoyables.

Je connais votre poison. Je n’ai pas de temps pour la distinction, je hais tous les crétins. Les lèches-bottes vivent dans des meutes. C'est dur de distinguer celui/celle qui tète le plus. Comment me voyez-vous à présent? Essaierez-vous d'être méprisable? Quand vous vivez comme des singes, c'est dur d'être propre.

Ceux/Celles qui me critiquent et se sentent répugnés, sont ceux/celles qui se laissent chier sur le visage. Il ne me reste plus grand chose à dire. Je ne suis pas née avec suffisamment de majeurs. Et il n'y a pas de sous-titres pour vous faire comprendre ça.


Karole McDowell 2010 - © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Exaspération


Il m'arrive d'insulter ces monstres, assise sur mon siège dans cette assemblée de zombies, me fixant bizarrement. Quand je parle de gens souffrant la bouche fermée, ces enfants ne pouvant que subir leur sort sans pouvoir riposter. Je brûle dans les affres immondes que moi seule, semble voir sous les yeux d'un Satan dansant la victoire.

Ces grands décideurs sont des pilleurs de tombes, heureux de découvrir dans le corps de leurs martyrs des trésors dont ils font leurs satyres, faisant des discours froids avec leurs langues de glace sous le regard bavardant de la masse. Chacals méprisants, vermines inutiles qui dégustent leur pouvoir comme des crétins balourds.

Se voulant prophètes, s'appuyant sur des faibles, se reproduisant entre eux en se moquant de la douleur des gens. Ces monstres sont des indifférents, heureux d'exister, des retardés laissant croire au combat, voulant domestiquer le peuple au point de ne plus être que de la merde sur un bout de papier.

Je hais ces humains qui regardent les lèvres gercées de gens n’ayant droit au bonheur. Je maudis la terre et l'Homme*, ce monstre qui ferme les yeux sur le sommeil de ces êtres aux corps refroidit. Pendant qu’«ils» sans cesse, tuent et courent, ne sauvant que leurs minables personnes, jetant tous ces corps ignorés au brasier de la bête.

Vous souriez en lisant mes mots. Cette exaspération me fut répondue que par du mépris. Mes yeux privés de larmes parlent plus que ma voix. Priez pour que je ne fixe que ces zombies. En fermant les yeux sur ces êtres vivants, et en les ouvrant au miaou d’un chat, les gens souffrent tous les jours, sous votre mutisme, êtres dénaturés.

Mes doigts et ma bouche ressemblent à une apocalypse remplie de terre fanée. Je suis une chenille cantatrice dans un cocon, aux lèvres de vif-argent nourries de tuméfaction, crachant en injurieuse, une perfusion d’acier, vain plaisir sortant des mots de son grand vase rempli d’insectes.

Moi et ma liberté d’expression exposées au milieu d'une foule qui aimerait voir couler mon sang. Dans mes derniers râles d'agonie, je les maudirai moi, ceux qui détestent quand je respire. Essayant de me condamner à la cessation mon inspiration.

Pathétique, la censure actuelle c'est de nous noyer sous des tonnes de groupes défenseurs de tout genre. Rien ne justifie la censure de l'écriture, de la parole et de l'opinion... Les adeptes de la censure sont capables du pire, alors....

* Homme (H majuscule) : Humains incluant homme et femme. Et non le sexe masculin.

Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Métamorphose


Elle est assise pleine d'exaspérations. Je suis... une femme scandaleuse. Un crayon à la main et je vous tue. Détruisez-moi avec déshonneur, bâillonnez-moi... de vos propres mains. Mais je ne vous assure pas que vous arriverez à vos fins. C'est vrai... j'ai des démons en moi, et souvent, ils ont besoin de s'exprimer. Mes lieux obscurs, me donnent une sensation de difformité. À écouter les gens, je suis malade comme on voit à la télé ou peut-être pire, je n'ai pas vérifié!

*** S'il te plait pardonne-moi de ne pas être adorable, de ne pas être pleurnicharde, de ne pas être jalouse, de ne pas être dépendante. Une fois encore, ma bouche comme toujours, est cruellement honnête. À mon plus calme, je suis épuisée de commenter, comment on se sent quand on est censuré? Ça je ne peux te le confier, ce n'est pas demain que ça va arriver.
Il n'y a pas de place pour me cacher. Peux-tu voir au-delà de ma peau. J'ai autre chose que ma taille, ma forme, mon cul. Je ne suis pas à toi, je ne suis pas ce que tu crois. Je ne veux pas être une possession, je veux être, une juxtaposition.

Je suis simplement une femme. La femme qu'on aime détester!

Vous dites que je suis triste... Je suppose que je le suis. Même si je ne connais pas cette sensation. Parce que ça me rend heureuse, mon esprit est frissonnant... Ce qui pour moi, est impressionnant. Impressionnée, je suppose que je pourrais l'être, mais rarement ceci est arrivé, mais ça dépend de ce que vous me proposez.

On dit que je suis effrayante... Je suppose que je pourrais l'être. Parce que, quand je parle, on me craint. Ma bouche, mon crayon, mon papier, mes écrits sont sales... Je suppose qu'ils devraient l'être. Déclarez juste que vous ne m'entendez pas, ne me lisez pas. Aimez-moi, détestez-moi... Je ne vous laisserez jamais me rendre folle. Crucifiez-moi ou sauvez-moi, mais de quoi, le savez-vous? Ça n'a pas d'importance.

Vous n'êtes pas aussi propre que vous le prétendez, ne me dites pas je ne vous donne envie de crier, de courir. Vous êtes si beau lorsque vous mentez, me critiquez. Les chansons d'amour ne m'ont jamais fait pleurer. Je ne pense pas que vous ayez le choix, il n'y a plus de vérité dans votre voix. Remplissez votre trou qui vous sert de bouche avec de la boue.

Mes écrits définissent mon désir. De passerelles en passerelles, ceux qui me détestent et qui aimeraient me mettre au milieu d'une foule, pour me brûler ou voir couler mon sang, VOUS, vous n'êtes rien pour moi.

Bienvenue dans mon monde, sales rapaces. Est-ce comme vous aviez imaginé? Je ne suis pas prise au piège dans cette princesse sanguinaire.  J'ai le diable dans les mains et ça, je n'y peux rien. 

- S'il te plait, voudrais-tu ne pas me toucher? S'il te plait, voudrais-tu ne pas me regarder? S'il te plait, voudrais-tu ne pas me voir comme tes préjugés te l'ont enseigné? S'il te plait, pourrais-tu, juste pour un instant, voir plus loin de ce que tes yeux, te permettent de voir?

Je ne suis pas antipathique, je ne suis pas un objet sur une tablette, que vous pouvez manipuler à votre guise, et le remettre à sa place, comme vous le souhaitez, il y a une différence.

*** Qui aimes-tu, celle qui écrit ou celle qui pense. Celle qui pense ce qu'elle écrit ou celle qui écrit ce qu'elle pense. Est-ce que tu veux aimer celle qui est devant toi ou celle qui crée tant de terreur?

Je suis celle... qui... Ah! Puis encore. Avec ce récit, je me sens comme « anormale. » Cependant, si tu savais....

Karole McDowell 2004-2011 © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Je suis une sorcière...



Je propage la terreur. Je ne veux pas être importunée par ce que je pense, la manière que je pense et ce que je dis et la manière que je le dis. Je porte ma croix moi-même. Je pardonne, mais il m'arrive parfois de ne pas oublier. Je peux rester silencieuse, mais je veux écrire ce que je veux et comme je le veux.
Je suis capable de changer, mais je vis sans regrets, sans remords. Le paradis ne veut pas de moi et l'enfer a peur que je prenne le contrôle.

Ne vous cramponnez pas à l'idée de me censurer ou de me faire taire, parce que ça ne marchera pas. Pour certains je suis intimidante, brusque et froide. Mais je manifeste cette belle partie de moi qu'à ceux qui le méritent.

Vous me trouvez si dure à comprendre. vous qui croyez être si normaux que vous me trouvez anormale. Je suis bizarre, dédaignée. Mais je suis Moi. Je sais précisément qui je suis, ce que je suis, la colère que j'apporte.  J'ai voyagé parmi l'amour, le ressentiment, la vérité...

Par le passé, j'ai été crucifiée, innocentée, et châtiée par mon comportement tant féminin que masculin. Je suis la contradiction et la proximité.

Karole McDowell 2003-2009 © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

samedi, novembre 20, 2010

Je te hais


HISTOIRE FICTIVE : Toute ressemblance avec des personnes mortes ou vivantes ne serait que pure coïncidence.

Le vent soufflait très fort cette nuit là… elle entend ces hurlements sur le feuillage, assise sur ce banc noir… aussi noir que son âme, ce banc qui la connaît depuis si longtemps. Elle observe les promeneurs avec aversion, et sa haine ne cesse de grandir. Plus elle reste assise là à regarder autour d’elle, plus ses envies meurtrières lui reviennent. Dans les plus sombres nuits, ils la brisent, la détruisent, ils la traitent comme une moins que rien, ils tuent ses rêves et ses ambitions, mais ils n'ont réussi à détruire tout ce qui était en elle…

Elle fait quelque pas en avant, et regarde le sol… Une personne lui rentre dedans, elle sent ses bras nus entrer en contact avec son chandail noir, et ce contact l’écœure. Elle s’arrache de lui avec force… car son parfum lui fait le même effet que l’odeur d’un cadavre. Elle l’examine avec haine. Il ose soutenir son regard en balbutiant un «je suis désolé» presque indéchiffrable car le vent le balaye aussi vite qu’il l‘eut dit… pensait-il peut être qu’un simple «je suis désolé» suffirait pour lui pardonner ce geste qui, pour elle est offensant…

À cause de lui ce soir quelqu’un va payer. Il n’aurait pas dû lui toucher… Comment a-t-il pu… personne n’a le droit de la toucher… Personne! Je sais qui tu es! Plus elle le voit, plus sa haine s'amplifie. Elle rebrousse chemin et se dirige vers sa demeure ce petit appartement sinistre qui lui donne l’impression de vivre dans un trou à rat. La seule chose de bien dans cet immeuble est cette odeur de vide, elle n’a pas de voisins, il y avait une vieille dame qui habitait là avec ces huit chats et son perroquet qui virait au mauve tant il criait cet oiseau. Heureusement, elle est décédée une nuit de printemps où elle s’était endormie avec une cigarette dans son lit… et dans sa mort elle avait emporté ses chats… son maudit perroquet avait survécu … Mais il est vrai que tout a le gout du poulet finalement...

Elle se leva en sursaut … ce rêve la hantait, et lui donne encore et toujours cette rage de tuer. Elle tremblait, elle n’arrivait même plus à respirer, la sueur coulait de son front, elle leva la tête et soudain prise de panique elle vit un homme tenant une hache, dressé devant sa porte. La hache laissa béante une fente énorme à son cou, le sang giclait. Le haut de sa robe avait déjà passé entièrement au rouge quand la fente s’élargit de plus en plus. Puis la tête se renversa sur le côté, elle n’était plus rattachée au tronc que par un lambeau de chair.

La tête se détachant du corps sous le choc, alla rouler sur le carrelage du couloir jusqu’à heurter le mur. Son corps sans tête et sans vie baignait, par terre, dans une mare de sang.

Un bouquin était à côté de son lit, une nouvelle fantastique écrite par une auteure superficielle. J’espère qu’un de ses personnages lui fera la peau un jour ou l’autre. Elle devrait arrêter d'écrire des nouvelles, cette peau de vache.

Karole McDowell 2009 - © Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Mot de bienvenue





Je vous souhaite à tous et à toutes la bienvenue dans mon univers.

J'ai créé ce blog pour vous faire connaître l'auteure et la femme également. J'ai l'intention de rassembler sur ce blog des ouvrages et récits dont je suis déjà l'auteure, écrire quelques pensées, mes coups de cœur, mes coups de masse!

Je vous propose un voyage dans les coins les plus sombres de mon âme.

Chers lecteurs, entre le plaisir et l'évasion, les peurs et l'effroi, j'espère que ces pages vous apporteront quelque chose.

Je considère votre visite comme un privilège et je suis heureuse de vous accueillir chez-moi et bonne visite.

I wish you welcome in my universe.

I created this blog to make known to you auteure and the woman also. I intend to gather on this blog works and accounts of which I am already the auteure, to write some thoughts, my blows of heart, my blows of mass!


I propose to you a voyage in the darkest corners of my heart.
Dear readers, between the pleasure and the escape, the fears and fear, I hope that these pages will bring something to you.


I regard your visit as a privilege and I am happy to accomodate you home and good visit.


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