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jeudi, avril 07, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXII (corrigé)


L'amour authentique

XXII


Chung est resté immobile jusqu'à ce que les invités soient tous dans leurs chambres. Il a souri à Madailéin, et s'est approché d'elle. Il a pris son visage en coupe et lui donna un baiser rapide sur les lèvres.

Elle commença à faire la vaisselle tandis qu'il la regardait.

¾   J'aime te voir faire ça, dit-il en fourrant ses mains dans les poches de son pantalon.
¾   Hum!
¾   Maintenant, comprends-tu ce que je ressens en sachant que Stuart essaie de te toucher? dit-il, en la serrant contre lui, ses bras autour de sa taille.
¾   Quand je t'ai rencontré, tu n'étais pas vierge, moi oui. dit-elle.
¾   Je le vois dans ses yeux, qu'il est frustré parce qu'il n'a jamais fait l'amour avec toi. Je sais que ça semble excessif, mais j'ai seulement eu du sexe avec la plupart des femmes que j'ai rencontrées, aucune d'entre elles n'a représenté quelque chose pour moi.

Il l'embrassa dans le cou.

¾   Jusqu'à ce que tu apparaisses dans ma vie, continua-t-il, son menton reposant sur son épaule.
¾   Oui, il y a beaucoup de plaisirs charnels dans notre relation, c'est peut-être encore la même chose, tu n'es peut-être pas certain de ce que tu ressens.
¾   Comment tu peux douter de mes sentiments pour toi? C'est si fort, si intense. Je sais que c'est avec toi que je veux vivre. Tu as changé ma vie. Je ferais tout pour toi, pour te protéger… J'ai conscience que mon travail n'est pas facile. Je n'ai pas que des amis en ce monde, mais, notre amour sera plus fort. Tu as fait renaître des sentiments que je croyais morts pour toujours.
¾   Tu pratiques ton violon pour faire partie de l'orchestre symphonique de Toronto?
¾   Ce n'est pas gentil de dire que j'ouvre la bouche pour rien.

¾   Il l'a étreint avec plus de force.
¾   La seule chose que tu dois savoir c'est que je ne te permettrai pas que tu sortes de ma vie. a-t-il soufflé à son oreille.
¾   Et si cela arrive?
¾   Ça n'arrivera pas.
¾   Tu es sûr de toi... dit-elle en l'arrosant avec ses doigts mouillés.
¾   Tu ne peux même te l’imaginer, dit-il.

Il a placé ses mains sur l'assiette qu'elle tenait. Elle sentait son corps collé au sien et son souffle sur sa nuque. Elle sentit peu à peu qu'il la désirait, collant un peu plus son corps au sien qui par automatisme, s'arquait et elle ferma les yeux en sentant son excitation. Il est tellement tendre et aimant qu’en ce moment, ses gestes pouvaient répondre à toutes les questions qu'elle aurait pu lui poser, il y répondait sans dire un mot, naturellement, simplement et sincèrement.

Il la regarda et il semblait réfléchir.

¾   Qu'est-ce que tu as Chung, dit-elle.
¾   Madailéin! dit-il.
¾   Oui!
¾   Quand me donneras-tu un fils? dit-il en se racla la gorge.
¾   Ne me dit pas que tu es pressé! dit-elle en riant.
¾   Si je suis pressé d'être papa! dit-il sans sourire.
¾   Non, mais tu rigole là? dit Madailéin qui avait perdu son sourire.
¾   Non, j'ai l'air de rigoler, je suis sérieux.

Elle resta silencieuse, elle ne savait pas quoi penser.

¾   Qu'est-ce qu'il y a? demanda-t-il.
¾   Tu as pensé à ta famille, pour eux, ils pensent que je ne suis que de passage.
¾   Attends qu'est-ce que tu racontes?
¾   Il n'y a que ta soeur qui m'a acceptée!
¾   Ils sont tous au courant, c'est ça qui est important, peu importe ce qu'ils en pensent.


Elle le fixa gravement, ses yeux brillaient. Chung ne savait pas quoi lui répondre, elle l’avait scié.

C'est la première fois qu'il la voyait dans cet état. La carapace de béton armé de l'irlandaise avait tombé.

¾   Et si... s'interrompit-elle.
¾   Et si quoi, dit Chung.
¾   Et si tu me quittais pour je ne sais où?

Il ne supportait pas de la voir ainsi. Lui qui l'avait toujours vu comme une femme forte, invincible et jamais perdue.

¾   Mais... Quoi? Attends... t'es en train de dire que moi, je vais te quitter? N'en doute jamais de moi! Jamais! tu... oh, putain! Et puis de toute manière, je n'aurai jamais d'enfant si je ne suis pas marié avec celle qui sera la mère de mes enfants.
¾   Bon le problème est résolu, nous ne sommes pas mariés, alors c'est une conversation stérile.
¾   Ouais c'est ça! Alors, tu vas me donner un fils oui ou non?
¾   ...
¾   Tu n'as pas répondu à ma question! Tu vas me le donner oui ou non?
¾   Nous ne sommes pas mariés... alors la réponse semble évidente... c'est non.

Soit elle ne comprenait pas, ou soit elle faisait exprès pour ne pas comprendre.

¾   Ok. Alors on le fera quand on sera marié. dit Chung.

Sato, c'est à lui qu'elle pensait.

"Alors on le fera quand on sera marié." Les mots de Chung repassaient dans sa tête. Sato lui avait dit les mêmes mots quelques jours avant sa mort. Cela lui donnait la chair de poule.

"Ah Seigneur" se dit-elle. "Ne venez pas le chercher lui aussi, je vous en supplie"

¾   Madailéin, dit Chung. Nous ne serons jamais séparés. Te trahir ou te quitter serait de me trahir ou de me quitter moi-même. Fait entrer ça dans ta petite tête. Et je ne me considère pas encore assez fou pour me trahir ou me quitter. dit-il en lui faisant son éternel clin d'oeil.

De ses mains toujours mouillées, il effleura son ventre sous sa chemise de nuit. Il lui donna de rapides baisers dans le cou. Elle s'est retournée pour se retrouver face à lui. Il la serra contre lui, caressant son dos.

Sans qu'il ne lui demande, elle leva les bras et il lui ôta son chemisier. Il a dessiné sa poitrine du bout des doigts, puis il la caressa en l'effleurant avec ses lèvres. Il s'écarta et la regarda avec un désir évident.

¾   Tu es fou? On pourrait se faire surprendre.
¾   Arrête de parler, dit-il.


Elle voulait résister mais...


Elle lui retira son pull avec empressement et le laissa tomber au sol.

Leur respiration était erratique, avec une seule idée en tête. Qu'importe le nombre de fois, son désir restait le même, seulement plus intense à chaque fois.

Il l'embrassa passionnément et quelques secondes plus tard, elle le sentit plonger en elle. Ses mains étaient partout, tentant de gémir le plus faiblement possible.

Sa bouche a retrouvé son cou, sa langue le parcourant. Il grogna. Il plaqua sa main contre la bouche de Madailéin connaissant sa discrétion en sentant qu'elle était proche.

¾   Je commence à croire que c'est peut-être vrai que tu es une sorcière. Tu m'as envoûté.


Ils s'éloignèrent pour reprendre leur souffle.

Soudain, la lumière du salon s'est allumée. Chung a réussi à remonter et à boutonner son pantalon et il s'est retourné pour affronter l'intrus.

¾   Je n'ai rien vue, a dit Mai en passant à côté de la table, une main couvrant ses yeux.
¾   Mai... a commencé Chung.
¾   Économise ta salive, tu sais que ce n'est pas nécessaire. C'est pas croyable, soit on vous surprend après une crise de jalousie, ou soit on vous surprend à faire des trucs obscènes.

Madailéin était morte de honte. La situation était très inconfortable.

¾   Ne t'inquiète pas Madailéin, j'imagine qui serait impossible d'enlever l'attraction qui existe entre vous. Je suis venue prendre un verre d'eau, mais j'ai changé d'idée. Bon je retourne me coucher avant de faire des cauchemars. Désolée de vous avoir interrompu.
¾   La honte, je ne pourrais plus la regarder dans les yeux maintenant.
¾   Ne t'inquiète pas. En plus, ce n'est pas la première fois qu'elle nous surprend dans une situation compromettante.
¾   Je ne veux même pas imaginer ce qu'il se serait passé, si ça n'avait pas été elle qui nous avait surpris.
¾   Quoi, tu avais peur que Sami nous surprenne et que ça lui fasse de la peine! dit-il en attachant son pantalon brusquement.
¾   Non! Arrête de dire des conneries. Et pourquoi ne pas lui avoir dit d'aller à l'hôtel au lieu de le faire coucher ici?
¾   Pourquoi, tu as peur de succ(...)
¾   Si tu termines ta phrase, je ne sais pas ce que je vais te faire, monsieur jaloux.

Elle le fusilla du regard.

¾   Ne me regarde pas comme ça. dit Chung.
¾   Je t'aime, est-ce que tu vas te le rentrer dans le crâne? Ou je dois te le rentrer à coups de marteau?!
¾   Dis de cette façon-là, ça ressemble plus à une menace qu'à une déclaration d'amour... dit-il.
¾   Argh...

Elle lui donna un coup de poing sur le thorax.

¾   Tu m'as frappé, dit-il.
¾   Oui, et je crois que je vais recommencer, dit-elle.

Elle lui en donna un autre.

¾   Madailéin, tu ne frappes pas, si tu ne peux pas encaisser, dit-il.

Elle haussa les épaules et alla s'asseoir sur le canapé.

Il alla la rejoindre, et la saisit par les bras. Elle se retrouva rapidement à plat ventre sur les genoux de Chung. Elle sentit une tape s’abattre  sur ses fesses.

¾   Aïe, ça fait mal! cria-t-elle.
¾   Demande-moi pardon pour m'avoir frappé, dit-il en la tenant fermement.
¾   Jamais, dit-elle.


Il lui donna une autre tape sur les fesses, toujours avec la même force.

¾   Tu me fais mal, cria-t-elle à nouveau.
¾   Demande pardon et je vais arrêter.
¾   Lâche-moi, dit-elle en essayant de se libérer de son emprise.
¾   Est-ce que tu me prends pour un poltron? J'ai combattu des plus coriaces que toi! Demande pardon, répéta Chung.
¾   Non, dit-elle.


Il descendit sa main vers l'intimité de Madailéin.

¾   Oh! Je vois que tu aimes ça! Je pourrais t'attacher la prochaine fois!
¾   Fait ce que tu veux, mais lâche-moi! dit-elle, alors qu'elle commençait à avoir la respiration saccadée.
¾   Je peux faire ce que je veux? dit-il en haussant les sourcils.

Il joua sur son corps avec ses doigts, elle ne puit que faire échapper un cri. Il refit le geste plusieurs fois, plus intensément.

¾   Pourquoi ne m'as-tu jamais dit que tu aimais ça? Je me retiens depuis des mois.
¾   Tu vas continuer pendant longtemps?
¾   Tais-toi, dit-il en lui donnant une autre tape sur les fesses, aussi forte que les précédentes. Tu vas me rendre fou, bébé.

Elle réagissait à ses caresses, comme jamais elle ne l'avait fait avant.





À suivre…




Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

lundi, mars 14, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXX



L'amour authentique 
XXX 
Quand elle se réveilla, Madailéin se dirigea vers la cuisine pour prendre un café fort. Elle sursauta en voyant que Chung était là, derrière elle. Il leva les yeux vers elle, et il s'approché. Madailéin figea quand elle a senti Chung la saisir par son poignet. 
- Tu veux un café? elle demande. 
- Non, je veux pas de café. S'il te plaît, regardes-moi, dit-il. Je t'en prie, regardes-moi. 
Elle s'écarta légèrement et ancra son regard dans le sien. Il se pencha sur elle et lui écrasa ses lèvres sur les siennes. Elle était tellement surprise qu'elle prit du temps à réagir. Son baiser fit son chemin à son cerveau et elle le repoussa brutalement. Il s'avança vers elle. 
- Chung, pourquoi fais-tu cela, ça te fait rire de me torturer? dit-elle avec colère. 
Elle baissa la tête et la secoua de gauche à droite. Il s'avança vers elle, puis, la prit dans ses bras. Elle le repoussa de nouveau. 
- Laisse-moi t'aimer, Madailéin. 
Il pressa ses lèvres sur les siennes. Il joua un moment avec ses bouche, puis il passa sa langue sur sa lèvre inférieure. La sensation de sa langue sur ses lèvres, lui donna une bouffée de chaleur. Il la serra plus fort contre lui. Elle caressa ses cheveux. Il grogna et elle sentit sa virilité qu'il avait à ce moment. Elle s'écarta. Il la regarda, il s'approcha d'elle se colla contre elle. Un gémissement sortit de ses lèvres. 
- Dis-le-moi, Madailéin! Dis-le-moi! dit-il. 
- Je t'aime, Chung. 
Il gémit de plaisir. Le voir si près d'elle, était si bon, qu'elle ne veut pas de l'arrêter. 
Il eut un sourire timide. 
- Quelques heures avec moi et tu ne pourras plus te passer de moi. 
- Tu es un vantard, Chung. dit-elle en souriant. 
- Peut-être, mais je t'aimerai jusqu'à ce que tu n'aies plus de force. 
Il lui fit son sourire irrésistible. 
- Tu vas voir des étoiles, mon amour. dit-il, confiant. 
Doucement, il caressa la courbe de son visage et sans rien dire, il posa un chaste baiser sur ses lèvres. Il ne voulait pas de lui faire peur, il fit des caresses à peine perceptibles, sa main tremblait. 
Elle était figée comme une statue, les yeux rivés sur lui. 
Il la prit par la main et la conduisit dans la chambre. Avant qu'elle ait pu dire un mot, il se pencha sur elle et leurs lèvres se retrouvèrent. Il l'avait tant désiré. Il craignait de ne pas pouvoir se contrôler. Il sentit qu'elle hésitait à cause de lui. Son esprit était un champ de bataille. 
Bien que cette partie de lui allait gagner la bataille, il a entendu Madailéin, chuchoter doucement son nom à son oreille. Il pouvait sentir le parfum enivrant de sa bouche.
Comme si elle avait compris ce qu'il allait faire, elle le repoussa.
- Chung, pas maintenant. dit-elle. 
Il serra ses doigts un peu plus autour de son bras. - Madailéin, laisses-moi faire. Tu me mets dans un tel état, Madailéin ... Un état qui, toi seule peut apaiser. 
Il était terrifié par la passion de ses propres mots. En temps normal, il aurait rougi, mais il commençait à perdre patience, il la serra fort contre lui et plaqua sa bouche contre la sienne, si chaude, si douce.
Il ferma les yeux, et força Madailéin à ouvrir la bouche. Elle haletait quand sa langue a rencontré la sienne. 
- Chung, que fais-tu? Pourquoi tu décides de m'embrasser comme ça? dit-elle et en tournant la tête. 
C'était électrique. Il essayait avec difficulté de se contrôler ... et elle se sentait les draps se déchirer, sous elle,  tant il avait du mal à garder le contrôle. Il la voulait, Madailéin, il la désirait tant. D'une main tremblante, il monta sa robe et toucha sa poitrine. Sa réaction ne tarda pas à attendre, elle se serra contre lui.
Il avait tellement besoin de ses étreintes, qu'il ne s'est pas aperçu lorsqu'elle lui enleva la chemise qu'il portait, elle frôla ses lèvres contre son thorax. Un bruit sourd sortit de sa gorge et il leva les yeux. 
Il avait coincé Madailéin sur le futon. Son désir était à son appogé, malgré qu'il essayait de maintenir le contrôle. Il se colla contre elle, il lui fit comprendre comment il la désirait.
Ses gestes étaient brusques et doux à la fois. Ses yeux n'étaient plus ceux de son amour, mais d'une bête sauvage.
Cette fois, il passa son bras gauche autour de son cou et sa main droite s'enfouie dans ses cheveux. Ne sachant plus quoi faire avec cette montée du désir, il se plaça entre ses jambes et il a été surpris par la chaleur intense qu'il s'y dégageait. Il sentait son pantalon trop étroit, et des images inédites, impure traversa son cerveau. 
- Madailéin, tu me rends complètement malade. dit-il. 
Elle se sentait bien et inquiète à la fois. Ce regard, qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Cet homme qui la regarda, n'était plus son homme, mais un autre totalement différent. 
Il la prit par les cheveux et tira sa tête en arrière. Il grignota son cou, il lui semblait sentir son odeur, comme un tigre le fait avec sa proie. Il l'entourait comme un serpent. 
Son désir a grandi de façon exponentielle. Son délire a repris, et il commença à perdre le contrôle. Pris de vertige, il cacha son visage dans son cou pour se calmer.

Il mordillait sa clavicule droite, alors elle sentit son bassin contre le sien. Elle ne put retenir un gémissement, et il était souriant contre sa peau. Encouragé par les sons qui lui vienaient de sa bouche, il frotta la virilité un peu plus contre son ventre. Elle secoua la tête, essayant de rassembler toutes ses forces pour le repousser. 
- Chung, arrêtes! Ne va pas plus loin. 
Elle a mis ses paumes contre son thorax, et le poussa doucement, mais il ne fit rien. Cela lui a fallu un moment pour réaliser ce qu'elle venait de dire. Il a juré avant de se coucher à côté d'elle.
Comme elle le regardait, elle ne pouvait s'empêcher de voir son membre extrêmement tendue. Elle souffrait pour lui. Chung n'avait pas cessé de la regarder, semblant perdu dans ses pensées. Elle s'habilla, et il décida de se lever, et il s'approcha d'elle. Il la regarda droit dans les yeux. 
- Pourquoi? protesta-t-il. 
Elle posa ses yeux sur lui. 
- Non! s'écria-t-il. Tu restes ici! 
Souriante, elle enfouit son visage contre sa poitrine. 
- Chung, je suis prête à attendre encore un peu. Je ne veux pas que tu le fasses, juste pour me faire plaisir.
- Tu crois que je voulais simplement te faire plaisir? Est-ce que tu m'as regarder. Il prit sa main de force et la descendit sur son entrejambe. Tu crois qu'il s'agit d'une mise en scène. Je vais souligner que j'ai déjà... avant toi. Mais si c'est que tu le veux, Madailéin si ça peut te rendre heureuse... dit-il en poussant un soupir.
"Elle me laisse frustré comme jamais, c'est chiant!" se dit-il. 
Il ne dit rien pendant quelques minutes. Il semblait réfléchir profondément. Il se redressa et lui prit la tête entre ses mains. 
- Va-y, s'il te plaît, laisses-moi savoir maintenant je ne peux plus attendre. dit-il.
- Tu veux que je te dise quoi? elle demanda, surprise.
- C'est ma faute. Les choses ne datent pas d'aujourd'hui, et je suis conscient. dit-il.
- Non, Chung! interrompit-elle.
- Permets-moi de terminer ce que j'ai à dire. Tu as refusé de faire l'amour plusieurs fois, et tu m'as repoussé. 
- Mais Je t'aime Chung, tu le sais! dit-elle. J'adore ton côté sombre et mystérieux! dit-elle en embrassant son nez. 
- Sous ce visage, il se cache un homme capable de tuer sans hésitation. dit-il en baissant la tête... tout comme toi en fait. 
- Nous avons tous nos démons, mais cela ne signifie pas que tu es mauvais, pas avec moi. dit-elle calmement. Mais bon... bien sûr, nous ne sommes pas un couple normal à proprement dit. répliqua-t-elle avec un sourire.
- Tu es ma raison de vivre, et je ne peux même pas m'imaginer sans toi, sous peine de mourir. Tu dois me promettre quelque chose en retour, dit-il en la regardant droit dans les yeux.
- Oui, quoi? dit-elle.
- Promets-moi, que tu ne seras jamais capable d'aimer quelqu'un d'autre que moi, dit-il doucement. 
- Oui, mon amour, oui, je te le promets. dit-elle en passant son bras autour du cou. Donc, tu es un vilain garçon? dit-elle en souriant. Donc à toi de me le prouver!
- Euh! Han? dit-il surpris.
- Utilises ton petit cerveau, ce n'est pas évident, mais je vais te donner quinze minutes, le temps que ton cerveau puisse réagir.
- Qu'as-tu dit? demanda-t-il.
- Tu as compris ce que j'ai dit, dit-elle. 
Elle frotta son corps contre le sien, comme une chatte en chaleur. Elle le regarda avec une touche sauvage. 
- Est-ce que tu es assez intelligent pour improviser? demandait-elle.
- Tu vas me tuer, tu sais! dit-il en la regardant attentivement.
- Tu sais, toute cette histoire pour une journée d'abstinence, c'est incroyable.
Ses yeux étaient brillants. Elle était surprise, et était fascinée par l'intensité de son regard. Elle fronça les sourcils, essayant de se ressaisir. Elle se souvient de leur première réunion. Elle se souvient des milliers de frissons, elle sentit dans son corps, lorsque Chung avait touché sa main la première. Elle se souvient aussi, qu'elle l'avait trouvé si beau et c'est toujours vrai.
Il eut un petit rire en s'approchant d'elle. Il a mis son nez dans son cou. Elle laissa échapper un gémissement, et il la chatouillait.
Il glissa ses lèvres sur sa gorge, et il embrassa tendrement ses lèvres. Sa main se posa sur son cou. Ce baiser était douceur et de tendresse. Ce baiser, même s'il était chaste, était sensuelle. Il voulait, qu'elle ressente les sentiments qu'il avait pour elle, sans avoir à lui dire. Avec regret, elle s'éloigna et embrassa sa joue, et elle s'éloigna, encore une fois. 
Elle a retiré son bras autour de son cou, et retourna à la cuisine.
Elle entendit des pas derrière elle. Elle se retourna, il était là, le regard plus sauvage encore. 
- Je ne veux pas t'entendre dire que tu ne veux pas, dit-il froidement. Parce que je risque de le prendre très mal. 
Il la saisit par le bras. Elle devait courir pour suivre la cadence de ses pas. Il l'emmena dans la chambre violemment. 
Il ne pouvait pas s'empêcher de prendre le contrôle, comme d'habitude. Chung la jeta sur le futon, brusquement.
Ses reins étaient ai puissants, et ses yeux semblaient plus noirs qu'à l'habituel, il a grogné, elle eut presque peur. Mais la tête lui, sous les vagues de désir qui l'envahissait. Pour la première fois, il voulait voir le plaisir, dans ses yeux. Il avait envie de lui faire mal, la pincer, la mordre. Elle n'eut le temps de respirer, qu'il était déjà en elle. Il se figea en elle, et prit son menton avec ses doigts et s'approcha d'elle. 
- Je veux que tu me regardes ... Regarde-moi ou je te promets d'arrêter. dit-il avec une voix bestiale. 
Elle tourna le regard quelques instants plus tard.
- Je t'ai dit de me regarder, dit-il en lui donnant un coup de bassin violent.
- Chung! Qu'est-ce que tu as? demandait-elle. 
- Rien. 
Ses hanches vinrent rencontrer les siennes. Ses gémissements et grognements envahissaient toute la chambre. Elle serra ses épaules, lorsqu'il sentit qu'elle était prête à savourer pleinement. Il s'arrêta brusquement. 
- Que fais-ti? elle demanda avec mécontentement.
- Je ferme la porte, dit-il.
- Nous n'avons pas de porte! dit-elle en souriant.
- Je viens de créer un!
- Oh!
- C'est ennuyeux tous ces gens savent ce que nous faisons. Cet auteur n'a aucun respect pour notre vie privée.
- Hum!

À suivre ... 
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Je l'avais dit que j'allais être raisonnable. Il fallait bien que ça arrive, mais ça passe mieux avec un peu d'humour... C'est chiant. Mais bon... j'imagine qu'ils ont dû continuer après. Mais ça...

Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.