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dimanche, mars 27, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXXVIII



L'amour authentique 
XXXVIII

Un journaliste interviewait des personnes présentes au tribunal et qui connaissaient Chung en attendant le verdict.

- Oui, je connais bien, Monsieur Chung. Il demeure près de chez moi. Il est très serviable, il vient toujours m'aider pour des légers travaux. Depuis que mon mari est décédé, je suis seule et parfois j'ai de la difficulté. Il m'aide aussi à entrer mes sacs lorsque je reviens du supermarché. disait une veille dame proche des quatre-vingt ans.

- Je connais bien lui et sa femme. Ils sont gentils, aimables et très serviables. C'est vraiment triste de voir un homme se faire traiter de cette façon. dit une femme.

- Moi, je suis client dans son restaurant depuis qu'il l'a ouvert, il y a dix ans. Un homme très bien, gentil avec tous ses clients et d'une grande amabilité. Il est très poli et bien éduqué. disait un homme dans la cinquantaine.

- Moi, je dis qu'il devrait en prendre pour 20 ans. À chaque fois qu'un étranger vient dans ce pays c'est pour créer du trouble. Vous avez vu sa femme? Pourquoi elle n'est pas avec un homme comme elle, ça veut tout dire. dit un jeune homme.

- J'aime bien ce Monsieur Chung, il est gentil et très amoureux de sa femme, ça se voit. Et il est très beau garçon, je suis vieille, mais j'ai encore une très bonne vue, dit une vieille dame en riant.

- Ça sent la vengeance d'une femme, j'ai connu ça par le passé. Une femme qui te crée des ennuis par jalousie ou parce qu'elle ne veut pas que tu refasses ta vie. C'est elle qui devrait croupir en prison. dit un homme. Et si vraiment c'est la grand manitou d'un gang criminalisé, il ne doit pas faire grand chose, il est toujours avec sa copine. Et si c'est vrai, bien le gouvernement nous vole assez s'il est capable de faire de l'argent bien tant mieux pour lui, abandonne pas mon homme, tiens ton bout.

****

Soudain, le greffier entra et le silence retomba dans la salle d'audience. Chung venait d'être reconduit sur le banc des accusés, accompagné de son avocat. L'avocat et Zi prirent place à leur table.

Une fois tout le monde fut installé et que le silence fut complet, le juge et les jurés entrèrent dans la salle.

Chung fut surpris que le Juge avait été changé. Un changement soudain de magistrat a été décidé. La défense considère que cette modification de la composition du tribunal est choquante, extravagante et scandaleuse.  Le nouveau juge Chang Long qui entendra la cause a été scruté à la loupe par les deux parties.

Kido demanda la permission de parler et lorsque le juge accepta, il prit la parole.

- Mademoiselle Katy Yong de son vrai nom, Shuidai-Zi Yong à porter de fausses accusations. C'est pourquoi votre honneur, je me permets de déposer une requête contre diffamation propagée par Mlle Shuidai-Zi Yong ayant porté préjudice à l'image de mon client et pour s'être présentée sous une fausse identité. Et pour ce fait, Je demande l'acquittement de mon client faute de preuve. Il est clair qu'une condamnation est inenvisageable.

La salle se fit plus silencieuse, si c'était possible, Zi avait un visage rouge de colère, de honte, d'indignation.

Le juge demanda au jury de se retirer pour délibérer.

Quelques minutes plus tard, ils furent rappeler dans la salle.

Les jurés ont mis moins de 30 minutes pour délibérer et ils étaient debout à attendre le verdict.

- À l'accusation de viol et de menaces de mort de la part de Mr Chung sur la personne de Mlle Yong, ce dernier a été jugé non coupable.
- À la requête pour diffamation propagée et de complot par Mlle Yong sur la personne de Mr Chung, d'avoir utilisé une fausse identité, cette dernière a été jugée coupable.

Le juge remercia le jury et enchaîna :

- Mlle Yong, porter de fausses accusations envers une personne et recourir aux procédés juridiques pour se venger n'est pas tolérable, utiliser une fausse identité devant un tribunal est illégale et c'est pourquoi je vous condamne à payer la totalité des frais liés au procès et une peine d'emprisonnement de 12 mois. Est-ce que je me suis bien fait comprendre?

Il a jugé qu’une peine d’emprisonnement ferme serait beaucoup plus dissuasive pour toute autre personne qui pourrait être tentée de faire du chantage auprès d’individus. L’important à retenir, c’est donc que ce type de comportement peut être punissable de peine sévère.

- Parfaitement, votre honneur, répondit l'avocat de Zi.
- Dans ce cas, je prononce l'acquittement de l'accusé, dit solennellement le juge. Monsieur Chung, vous êtes un homme libre. La séance est levée, conclu le juge.

Chung entendit le grondement de la foule présente dans la salle d'audience et intercepta le regard contrarié du juge.

- Mais qu'est ce que ça veut dire? Mais c'est une blague! dit Zi.
- J'ai bien peur que non
- Il est hors de question que je donne un centime à cette pimbêche, c'est inadmissible, je … je … ne vais pas me salir en prison.

Zi était en train de perdre ses moyens, elle comprenait enfin les implications et les conséquences de ses actes.

- Il serait temps de vous faire discrète, ce n'est pas le moment de faire empirer les choses, estimez vous heureuse de ne pas avoir eu une amende en plus.

Zi se leva et suivit les agents correctionnels pour se rendre aux cellules.
En plus de la peine d’emprisonnement de douze mois, le magistrat a imposé une période de probation de deux ans et le prélèvement des substances corporelles de la détenue.
Madailéin éteignit la télé et observa Sami et Mori assis à ses côtés, tâchant de deviner leur réaction à l'énoncé du verdict.

- Elle s'en tire à trop bon compte. dit Sami en colère.
- Sami calmes-toi, ça ne sert à rien de s'énerver. dit Mori.

Cette décision et ce complot ont fait la une des journaux et les chaînes de télévisions transmettaient les informations sur le procès de Chung pendant plusieurs jours.

Chung se disait que Madailéin avait sans aucun doute, hérité du tempérament de son père. Il se disait chanceux d'avoir une femme aussi courageuse. Elle s'était livrée devant les caméras sans crainte. Elle l'a fait sans se soucier des répercussions. Même si cela avait pu lui occasionner des problèmes, elle voulait le soutenir et ça non plus, il ne l'oubliera jamais.



à suivre...


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Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

vendredi, mars 25, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXXVII



L'amour authentique 

XXXVII


Deux semaines plus tard, Chung a reçu une citation à comparaître. Lorsqu'il s'est présenté devant le tribunal, il observait les témoins qui témoignaient contre lui. Chung était révolté par la présence de Zi. 

Madailéin qui assistait au procès, fixait celle qui autrefois, avait été l'ex-copine de Chung. Elle la trouvait misérable. Il affirmait qu'il était son amant et qu'il s'était vengé en entrant chez elle par infraction et qu'il l'avait violé sous la menace d'une arme. Elle était devenue enceinte suite à ce viol et il l'avait forcée à avorter et il lui aurait fait des menaces de mort. 

Madailéin regardait les gens dans la salle de tribunal, elle voyait dans leurs yeux qu'il est forcément coupable puisqu'il est étranger. Les femmes le regardaient avec dédain et leur regard se tournait vers elle, un regard qui voulait dire qu'elle était aussi coupable que lui d'être avec un monstre. 

Le juge, ami des parents de la victime, se montrait intraitable. En plus de tout dire ce qu'il avait fait et ce qu'il faisait, Zi s'est présentée devant la cour sous une fausse identité. Elle se faisait appeler Katy Yong. 

- Elle raconte n'importe quoi! cria Chung en frappant sur la table à coup de poing. 
- Calme-toi Chung, tu vas te mettre dans l'embarras. dit Kido. 
- Elle dit n'importe quoi! rétorqua Chung. 
- Je sais, mais laisse tomber. répondit Kido. 

Le juge donna quelques coups de marteau sur son pupitre. 

- Monsieur Chung, vous n'avez pas le droit de parole. Encore une parole comme celle-ci et je vous fais évacuer pour outrage à la cour! Et cela ne sera pas en votre faveur! Maître Kido, je vous conseille de tenir votre client! C’est dans son intérêt! 

Madailéin se demandait comment elle pouvait raconter des balivernes et surtout, parler contre une personne qui l'avait aidé considérablement. Elle ne se contentait pas de révéler tout ce qu'elle a vu et entendu, mais elle se permettait de lui faire porter le chapeau pour des actes qu'il n'avait même pas commis. 

Lorsque Madailéin sortit du palais de justice, elle fut assaillie par les journalistes qui attendaient à l'extérieur, puisque leurs présences n'avaient pas été autorisées par la cour. 

- Avez-vous des commentaires, Madame O'Mahony? demandèrent les journalistes qui se bousculaient. 
- Je prends ça avec beaucoup d'amertume! Les témoignages que j'ai entendus dans ce tribunal, ne sont que des inventions! Il n'a absolument rien à voir avec ça! 
- Votre mari est le chef de la plus grosse Organisation criminalisée qui a existé depuis plusieurs décennies. Il n'est sûrement pas blanc comme neige! dit d'un ton arrogant un des journalistes. 
- Pardon? dit-elle. C'est quoi ces conneries? 
- Oh! Je vois que vous ignoriez ce léger détail, dit le journaliste avec un sourire sarcastique. 
- Vous inventez n'importe quoi! Et il ne s'est pas présenté sous une fausse identité comme un des témoins que j'aie aperçu durant le procès et qui de plus a juré de dire toute la vérité. Comment un tribunal peut-il accepter ça? Et avoir choisi un juge qui a un rapport avec la victime, c'est grotesque. 
- Savez-vous qui est cette personne, Madame O'Mahony? demandèrent les journalistes en se pressant l'un contre l'autre. 
- Faites votre travail, ce n'est pas le mien. dit-elle froidement. 

Madailéin descendit les marches du Palais de justice en se faisant suivre par les journalistes, qui auraient voulu en savoir plus. Elle tenta de s'asseoir dans sa voiture avec peine et misère. 

- Mlle O'Mahony? demanda l'homme. 

Madailéin se retourna brusquement. 

- Oui c'est moi... dit-elle étonnée de voir cet homme venir vers elle. 

Un homme dans la cinquantaine, grand, cheveux noirs et yeux bruns à l'allure autoritaire présenta son insigne. 

- Inspecteur Brolin, j'aurais quelques question à vous poser... dit-il. Ce n'est pas plaisant tous ces journalistes, dit-il. 
- Non, pas vraiment. 

L'inspecteur demanda aux journalistes de s'éloigner et de laisser Madailéin en paix. 

- C'est mieux comme ça, dit-il. Dites-moi, vous êtes parent avec Mellan O'Mahony? 
- Oui, c'est mon grand-père. dit Madailéin. 
- Donc, vous faites partie du Clan O'Mahony? 
- Oui, si c'est à son sujet, il est décédé, il y a cinq ans. dit Madailéin. 
- Oui, je sais. J'ai beaucoup lu à son sujet et sur votre oncle Roban O'Mahony. 
- Roban O'Mahony était mon arrière-grand-père, pas mon oncle, dit Madailéin. 
- Ah! Les gens écrivent tant de choses. 
- Hum! C'est à propos de ma famille que vous vouliez me poser de questions? 
- Non, dit-il. 
- À propos de quoi? demanda-t-elle. 

Brolin sortit la photo de Porky prise sur la scène du crime. 

- Est-ce que ce visage vous dit quelque chose? demanda-t-il. 
- Si on peut appeler ça un visage, dit-elle. Mais oui, je connais cet homme, mais de vue seulement. Qu'est-ce qui se passe? répondit Madailéin. 
- Il a été sauvagement assassiné, il y a deux semaines, nous enquêtons... dit Brolin. Et nous pensons que votre conjoint est peut-être mêlé à cette histoire, ou il pourrait être au courant. 
- Mon conjoint était à l'hôpital, il y a deux semaines, vous pouvez vous renseigner. dit Madailéin. 
- Vraiment désolé de l'apprendre, et de quoi souffrait-il? demanda l'inspecteur froidement. 
- Il a été agressé en sortant d'un bar. dit Madailéin. 
- Ah bon! Et vous savez qui aurait pu faire cela? 
- Vous le savez déjà, alors pourquoi me poser la question? dit-elle. 
- Vous pouvez me dire ce que vous savez, si vous l'avez vu avec quelqu'un ou autre. Euh! Vous saviez que Katy Yong était la conjointe de Wayne Chester? demanda Brolin. 
- Je ne connais pas ce Wayne Chester, dit-elle. 
- Wayne Chester est celui sur la photo, celui qui se faisait appeler Porky. 
- Je ne savais pas. dit-elle. 
- Dernière question, vous connaissez Katy Yong? dit Brolin. 
- Son vrai nom est Zi, pas Katy Yong. dit-elle. C'est l'ex-copine de mon conjoint. Elle s'est présentée en cour sous une fausse identité, comment un tribunal peut-il accepter cela? 

Brolin eût un choc, il essaya de dissimuler sa gêne, Madailéin s'en aperçut. 

- Qu'est-ce qui vous arrive? Vous êtes tout pâle... demanda Madailéin. Vous vous sentez bien? 
- Oui, ça va. 

Il s'interrompit et leva les yeux au ciel. 

- Je n'ai plus d'autres questions. 

Il sortit une carte et lui présenta. 

- Je vous laisse ma carte, si vous avez d'autres détails. 

Madailéin ouvrit la portière de sa voiture. L'inspecteur fit quelques pas et se retourna brusquement. 

- Mademoiselle O'Mahony! dit-il. 
- Oui! dit Madailéin en soupirant. 

Elle sentit que l'inspecteur était inconfortable. Il leva les yeux vers elle. 

- Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais bien qu'un jour, nous discutions du Clan O'Mahony, j'ai beaucoup lu sur le sujet, mais je crois que certains écrits ont été faussés. 
- Vous n'avez qu'à venir à la maison, vous devez sûrement savoir où nous habitons, dit-elle sans émotion. 
- Bien, j'aurais plus pensé en discuter devant un café, dit-il. 

"Je rêve ou il est en train de m'inviter? Ou à moins que ce soit une tactique pour me faire parler!" se dit-elle. 

- C'est une possibilité, dit Madailéin. 
- Merci, si je passe dans le coin, j'arrêterai et nous pourrons en discuter. dit-il avec un malaise. 
- Oui, je suis certaine que nous allons nous revoir, dit Madailéin avec un sourire. 
- C'est une certitude, dit l'inspecteur en marchant vers sa voiture. 

Elle s'assit derrière le volant, et elle éclata de rire et démarra enfin la voiture. Elle avait hâte de retourner chez elle. 

Chung sortit du palais de justice en se faisant poursuivre par les journalistes à son tour. Kido dut intervenir en créant un chemin à son client jusqu'à sa voiture. 

- Maître Kido! Donnez-nous des détails sur le déroulement du procès! demanda un journaliste. 
- Je ne peux pas me prononcer pour le moment. Lorsqu'une décision aura été prise par le tribunal, je vous ferai part de mes commentaires. répondit Kido en essayant de se tailler une place pour se rendre à sa voiture. 
- Est-ce que Monsieur Chung est coupable ou innocent? répliqua un autre journaliste. 
- Je n'ai aucun éclaircissement pour le moment. Je viens de vous dire d'attendre la fin du procès. dit Kido d'un ton sévère. 

Il se rendit à sa voiture et ils quittèrent le palais de justice. 

Lorsque Chung et Kido arrivèrent devant la maison, Madailéin les attendaient impatiente. Kido lui que ce qu'elle avait fait en parlant aux journalistes, pourrait aider Chung, mais aussi pourrait mettre sa propre vie en péril. 

- Je n'ai rien à me reprocher, je vais le refaire, si cela se représente! dit Madailéin. 
- Je sais, mais je crains, qu'on veule te faire du tort! dit Chung. 
- J'ai dit que je recommencerai! rajouta Madailéin. 
- Tu devrais écouter Chung, il a raison. dit Kido. 
- Pourquoi? 
- Arrête de riposter! Écoute-le! répliqua Kido. 
- Tu n'as pas à me parler sur ce ton! cria Madailéin. 
- Tu devrais nous écouter Maddie! dit Chung. 
- Le verdict sera prononcé dans une semaine, dit Kido. Madailéin, si tu es incapable de te contrôler, il serait préférable que tu ne viennes pas. 
- Je crois qu'il a raison Maddie. dit Chung. 
- As-tu un souci réel pour m’appeler par ce surnom que je déteste? questionna-t-elle furieuse. 
- Oui et bien plus grave que les tiens alors c’est bon, tu peux partir, lui remballa Kido sur un ton sec. 

Elle le regarda alors de haut en bas, assis là, le regard vide de sens. Elle tourna les talons. 

- Madailéin! dit Chung. 

Il alla à sa rencontre. L’instant d’une seconde, toute la sincérité passa dans les yeux l’un de l’autre. 

- Excuse-moi. Mais c'est mieux comme ça, j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose, tu comprends? dit Chung. 

Décidée à ne pas faire de scène, Madailéin ravala sa colère. Elle tourna les talons et sortit et se rendit sur la terrasse, non sans avoir claqué la porte... bruyamment. 

- Elle a un sacré caractère, dit Kido. 
- Tu as été désagréable avec elle, dit Chung. 
- J’ai toujours été désagréable lorsque je parle. Mais lorsqu’il s’agissait d’elle, je me sens obligé d'être encore plus exécrable. Pourquoi elle, Chung? Il y a de très belles femmes chinoises, et surtout qui ne discutent pas quand on (...) 
- Kido, tu vas trop loin, ferme-là. C'est elle et pas une autre. Aucune femme ne pourra la remplacer, tu ferais mieux de te faire à cette idée. 
- Tu l'aimes à ce point! dit Kido en haussant les épaules. 
- C'est la femme de ma vie et je l ai su des le premier regard que j'ai posé sur elle.
- Mon pauvre Chung, vivre dans ce pays t'a congelé le cerveau!

Chung ne répondit pas.

Kido éclatait d'un rire sonore en lui tapant brutalement l'épaule.

- C'est un démon, elle t'a envoûté. dit Kido.
- Ouais... Je lui ai demandé de m'épouser? 
- Tu es fou! 
- Oui, fou d'elle. Elle me fait perdre la tête. Je n'aurais pas pu rêver mieux. 
- Elle a un caractère de merde. 

Il sortit la bague pour lui montrer. 

- Je n'ai pas envie de reculer. Je n'ai pas peur, car je sais qu'elle est celle qu'il me faut, celle avec qui je vieillirai! 
- Tu es vraiment atteint! 
- Tu n'es pas obligé d'être d'accord et je ne te forcerai pas à venir à notre mariage. dit Chung. 
- Avec l'expression que tu as sur le visage, il n'y a pas grand chose que je puisse dire qui pourrait te faire changer d'idée. Si tu l'aimes vraiment, alors fonce et ne regarde pas en arrière, je suis avec toi. dit Kido. 

Chung se tourna vers Kido l'air surpris. 

- Ne me regardes pas comme ça, dit Kido. Petit frère, quand on aime on fonce! Tu sais mieux que quiconque que la vie est trop courte, ne perd pas de temps. 
- Alors tu as changé d'idée? dit Chung 
- Tu es mon meilleur ami, le frère que je n'ai jamais eu. Tu as le droit d'être heureux, toi aussi. dit Kido en haussant les épaules. Ce sera sûrement dur, mais je finirai par m'en remettre. 
- Merci Kido. 
- Enfin têtus comme vous êtes, c'est peine perdue de s'obstiner. dit Kido. 
- Ouais. 

Kido se leva. 

- Bravo, Chung! dit Kido en lui donnant une grande tape dans le dos.


à suivre...
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