dimanche, janvier 30, 2011

Passion matinale...

À son réveil, Madailéin se dirigea vers la cuisine, pour se faire un café bien serré. La porte de la chambre s'ouvrit. Chung était là, derrière elle. Il leva les yeux vers elle, et il se rapprocha d'elle. Madailéin se figea, quand elle sentit Chung l'attraper par son poignet.

- Tu veux un café? demande-t-elle.

- Non, je veux pas de café. S'il te plait, regarde-moi, dit-il. Je t'en prie, regarde-moi.

Elle se dégagea un peu et ancra son regard dans le sien.

Il se pencha sur elle et écrasa ses lèvres sur les siennes. Elle fut tellement surprise qu'elle mit du temps à réagir. Son baiser se fraya un chemin jusqu'à son cerveau et elle le repoussa brutalement. Il fit un pas vers elle.

- Chung, pourquoi tu me fais ça, ça t'amuse de me torturer? dit-elle furieuse.

Elle baissa la tête et la secoua de droite à gauche. Il fit un pas vers elle, puis encore un autre, et la prit dans ses bras. Elle le repoussa encore une fois.

- Laisse-moi t'aimer, Madailéin.

Il pressa ses lèvres sur les siennes. Il joua un instant avec sa bouche, puis il passa sa langue sur sa lèvre inférieure. La sensation de sa langue sur sa bouche, lui donna une bouffée de chaleur. Il la serra plus fort contre lui. Elle plongea sa main dans ses cheveux et elle serra. Il grogna et elle put sentir toute sa virilité se manifester à cette instant.

Elle s'écarta. Il la regarda, il se rapprocha d'elle et se frotta contre elle. Un gémissement sortit de ses lèvres.

-Dis-le moi, Madailéin! Dis-le moi! dit-il.

- Je t'aime, Chung.

Il gémit de plaisir. Le savoir si près d'elle, était tellement bon qu'elle ne voulut jamais que ça s'arrête.

Il lui fit un timide sourire.

- Quelques heures avec moi et tu ne pourras plus jamais te passer de moi.

- Tu n'es qu'un vantard, Chung. dit-elle en souriant.

- Peut-être, mais je vais t'aimer, jusqu'à ce que tu n'aies plus aucune force.

Il lui fit son irrésistible sourire.

- Tu vas voir des étoiles, mon amour. dit-il, sûr de lui.

Doucement, il caressa la courbe de son visage et, sans rien dire, il déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Il ne voulait pas lui faire peur, il lui fit des caresses à peine perceptibles, sa main tremblait. Elle s'était figée comme une statue, son regard étonné rivé au sien.

Il la prit par la main et l'amena dans la chambre. Avant qu'elle ne puisse dire un mot, il se pencha sur elle et leurs lèvres se trouvèrent. Il avait envie, trop envie. Il craignait de ne pouvoir se contrôler. Il sentait qu'elle se retenait à cause de lui. Son esprit était un champ de bataille. Sa personnalité la plus raisonnable le suppliait, de la laisser tranquille. Alors que cette partie de lui était sur le point de gagner le combat, il entendit Madailéin lui susurrer doucement son prénom, tout contre ses lèvres. Il pouvait sentir l'enivrante odeur de sa bouche et, pour la première fois depuis qu'ils étaient ensemble, il répondit à son appel.

Comme si elle venait de réaliser ce qu'il s'apprêtait à faire, ce fut elle qui le repoussa.

- Que fais-tu, Chung? demanda-t-elle surprise par ce changement soudain.

- N'est-ce pas toujours ce que tu as souhaité, Madailéin? dit-il intrigué.

- Bien sûr, Chung, mais tu m'as toujours repoussée, alors pourquoi tu fais ça?

Elle semblait perdue. D'une caresse sur le bras, il l'incita à continuer.

Elle se mit à rougir.

Il adorait la voir rougir. Ce qui lui rappelait à quel point elle était blanche.

- Chung, pas maintenant. dit-elle.

Il pressa ses doigts un peu plus autour de son bras.

- Madailéin, laisse-moi faire. Tu m'as mis dans un tel état, Madailéin... Un état que toi seule peut apaiser.

Il était effarée devant la passion qui transparaissaient dans ses propres paroles. En temps normal, il aurait rougi, mais commençant à perdre patience, il la fit taire en plaquant sa bouche contre la sienne, si chaude, si douce. Il ferma les yeux et força la bouche de Madailéin à s'ouvrir.

Elle sursauta lorsque sa langue rencontra la sienne.

- Chung, qu'est-ce que tu fais? Pourquoi décides-tu de m'embrasser comme ça? dit-elle et tournant la tête.

Ce fut électrique. Il tenta avec peine de se contrôler… et elle sentit les draps se déchirer sous elle, tellement il avait du mal à garder son contrôle. Il désirait Madailéin, il la désirait tellement fort.

D'une main tremblante, il remonta sa robe et effleura un de ses seins. Sa réaction ne se fit pas attendre, elle se colla contre lui. Il avait tellement besoin de ses caresses qu'il ne la retint pas lorsqu'elle lui enleva le t-shirt qu'il portait.

Un son sourd sortit de sa gorge et il releva la tête. Elle l'interrogea du regard.

"Elle est à moi! Rien qu'à moi", se dit-il.

De son corps, il la coinça sur le futon. Son désir augmentait, tandis qu'il essayait de garder le contrôle. Il se plaqua contre elle, il lui fit comprendre à quel point il la désirait. Il avait des gestes brusques et doux à la fois. Son regard n'avait plus rien d'humain, il n'avait plus le regard d'un homme, mais celui d'une bête sauvage.

Cette fois, il passa son bras autour de son cou et son autre main enfouie dans sa tignasse. Ne sachant que faire devant cet élan de désir, il se positionna entre ses jambes et il fut surpris par cette chaleur intense qui s'y dégageait. Il sentit son pantalon devenir trop étroit et des images inédites, impures défilèrent dans son cerveau.

- Madailéin, tu vas me rendre complètement cinglé, dit-il.

Elle était heureuse et inquiète à la fois. Ce regard qu'elle n'avait jamais vu avant. Cet homme qui la regardait n'était plus son amoureux, mais un autre complètement différent. Il la prit par les cheveux et tira sa tête vers l'arrière. Il lui mordilla le cou, il semblait humer son odeur comme un tigre, le fait avec sa proie. Il l'entourait comme un serpent.

Son envie augmenta de façon exponentielle. Pris par un vertige, il cacha sa tête dans son cou pour se calmer.

- Chung, arrête, n'allons pas plus loin.

Il lui fallut un moment pour réaliser ce qu'elle venait de dire.

- Pourquoi? protesta-t-il.

- Je suis prête à attendre encore un peu. Ce soir, tu m'as déjà donné ce que je n'espérais plus de ta part. dit-elle.

- Tu as peur? demanda-t-il déçu.

- ...

- Tu as peur de moi? Tu as peur de quoi? demande-t-il une autre fois.

Elle reposa ses yeux sur lui.

- Non! s'exclama t-elle. Seulement, tu sais… cela fait près d'un an que tu me repousses sans arrêt. Je suis un peu déboussolée.

Il finit par comprendre ce qu'elle voulait dire et ou elle voulait en venir. Il éclata de rire, agacé.

- Pourquoi tu te moques de moi, Chung? demande-t-elle, insultée.


Il calma sa crise de rire.

- Je ne me moque pas du tout, ne crains rien mon amour. Tu es à moi, maintenant. Ne l'oublie jamais.

En souriant, elle enfouit son visage contre son torse.

- Chung, je suis prête à attendre encore un peu plus. Je ne veux pas que tu le fasses pour me faire plaisir.

Il s'enleva de sur elle, et s'allongea à ses côtés.

- Tu crois que je voulais le faire pour te faire plaisir? Que c'était une mise en scène. Je te ferai remarquer que j'ai... avant toi. Si tu vois ce que je veux dire. Mais c'est comme tu le désires, Madailéin, si ça peut te rendre heureuse... dit-il en soupirant fortement.

- Oui, ça me rendrait heureuse. dit-elle.

- Je ferai n'importe quoi pour toi! dit-il.

"Mais… elle me laisse frustré comme jamais, c'est chiant!" se dit-il.

Elle se leva et retourna à la cuisine.

"Voilà, sens ce que je ressens depuis 8 mois, mon amour" se dit-elle.


Elle entendit des pas derrière elle. Elle se retourna, il était là, le regard encore plus sauvage.

- Je ne veux pas t'entendre dire que tu ne veux pas, dit Chung d'une voix tendue. Parce que là, je risque de vraiment mal le prendre.

Il l'attrapa vivement par le bras. Elle dut courir pour suivre la cadence de son pas. Il l'amena dans la chambre, et il referma la porte violemment.



* Note de l'auteure : En espérant que cela vous plaise. Bonne lecture!


Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

3 commentaires:

  1. Vous êtes toujours aussi discrète dans vos détails !

    Benoit

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  2. 'aime ne pas trop décrire les scènes pour que les gens puissent laisser libre cours à leur imagination

    C'est un peu comme une femme, c'est plus plaisant de la découvrir au fur et à mesure.

    Tandis que la découvrir sans le moindre effort, ça enlève le côté magique... et l'intérêt n'y est plus.

    Avis personnel.

    - Karole.

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  3. C est un extremiste mouahahah

    Ca s en vient cochon ton affaire, meme si tu decris pas les scenes avec un peu d imagination on sait ce que tu veux dire tse

    Jte fais le meme commentaire que sur Facebook lol

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