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vendredi, avril 08, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXVIII (corrigé)


L'amour authentique

XXVIII


Sami était assis au salon avec Chung. Il le regardait, ses yeux étaient si menaçants, qu'il en eut des sueurs dans le dos.

¾   Ça va, Chung? demanda Sami.
¾   Comment veux-tu que ça aille? Je ne me sentirai pas bien, tant que je n'aurai pas trouvé cette ordure, dit Chung en regardant dans le vide.

Mori était du genre à réfléchir avant chacun de gestes, avant de prononcer chaque mot. Jamais il ne parlait pour rien. Il sortit de sa chambre, et alla rejoindre Sami et Chung au salon. Sami leva les yeux vers Mori.

¾   Alors, elle va bien? demanda Sami.
¾   Oui. répondit-il froidement. Chung, tu peux aller la voir si tu veux. dit-il aussi froidement.
¾   Je suis vraiment à deux doigts d'arracher la tête de ce trou du cul. Il a osé toucher ce que j'ai de plus précieux. Toutes ces conneries que j'ai pu faire me reviennent en plein visage.
¾   Ça ne sert à rien de te culpabiliser, Chung. Pas en ce moment. Ce qui est fait est fait. dit Sami.
¾   Comment peux-tu oser dire ça! cria Chung. Elle m'a accepté totalement. Et je n'ai pas pu assurer sa sécurité. Elle a tout abandonné pour moi.
¾   Oui, et elle a même accepté ta personnalité, moi-même, j'ai été surpris par son courage. dit Sami.

Chung leva la tête vers Sami et fit un sourire.

¾   Il a osé la toucher! dit Chung, aveuglé par la colère. Je vais le massacrer!!
¾   Non tu ne feras rien du tout! dit Sami.
¾   On va le trouver. Ne t'inquiètes pas, dit Mori. Tu as ma permission, c'est même un ordre!

Sami regarda Mori, surpris par sa réplique. Mori, le réfléchit, avait prononcé ces mots, oui, il les a prononcés. 

¾   Je vais appeler Saki. dit Mori.

Il recula de deux pas et sortit du salon.

¾   Saki? dit Sami en regardant Chung. Il va appeler ce maniaque sanguinaire?
¾   ...

Chung ne répondit pas. Il avait la tête baissée et il semblait réfléchir intensément.

¾   Chung, il dit qu'il va appeler Saki! Tu écoutes! Qu'est-ce qu'il lui prend à Mori? dit Sami.

Sami leva les yeux en entendant Mori réciter un truc qu'il ne connaissait pas.

¾   Qu'est-ce qu'il fait encore? dit Sami en haussant les sourcils.
¾   Il récite la prière du guerrier! dit Chung.
¾   La prière du guerrier? Pour un seul gars? dit Sami en soupirant. Ça existe ça, la prière du guerrier?
¾   Ouais... c'est la sienne! dit Chung. Tu m'as dit l'autre jour que je m'étais trop écarté de ma culture, toi, tu ne t'es pas écarté, tu es complètement ignorant. dit Chung. Je vais voir Madailéin.

Chung se leva brusquement et se dirigea vers la chambre. Il se tourna vers Sami en secouant la tête. Il entra. Il s’accroupit et il se colla contre elle et il ne disait pas un mot. Il fixait droit devant lui, et il avait le poing droit serré.

¾   Qu'est-ce que tu as, Chung? demanda Madailéin.
¾   Il ne faut plus que tu t'inquiètes. Tu es avec moi et rien ne peut t'arriver à présent.
¾   J'ai mal à la tête! dit-elle.
¾   Je n'aurais pas dû te laisser seule!
¾   Ce n'est pas ta faute!

Chung s'éloigna d’elle et toucha son visage avec sa main droite. Il lui donna un baiser sur la joue en l'étreignant. Il regardait Madailéin en secouant la tête. Il n'aurait jamais imaginé qu'un truc pareil pouvait lui arriver.



À suivre…



Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

dimanche, avril 03, 2011

Amour éternel - Amour authentique - Conclusion, la vraie!

Amour Authentique, Conclusion, la vraie!

Madailéin s'assit aux coté de Chung et Saki prit place derrière eux.


- Madailéin, je peux te poser une question? demanda Saki.
- Oui, vas-y!
- Comment sais-tu que tu vas avoir un garçon!
- Parce que c'est ce que Chung m'a demandé, répondit-elle sans émotion.
- Et ça marche? demanda-t-il.
- Oui...
- Comment tu fais pour savoir? C'est trop tôt pour le savoir non?! demanda Saki à nouveau.
- C'est Sato qui me l'a dit! répondit Madailéin.
- Sato te l'a dit?! Hum!

Saki s'appuya sur son siège et plissa les yeux.

L'homme assit aux côté de Saki, relèva la tête et les regardaient bizarrement. Saki se tourna vers l'homme et eut un rire sadique. L'homme soupira et remit le nez dans son bouquin.

Chung se tourna vers Saki.

- Je ne voudrais pas gâcher ton voyage, mais tu n'avais pas une femme? Elle est enceinte non! Tu quittes comme ça, sans l'amener avec toi?!
- Je n'ai pas dit que je quittais pour toujours!
- Elle sait que tu es parti? demanda Madailéin en riant.

Ils l'entendirent murmurer quelque chose.

Chung et Madailéin éclatèrent de rire.

- Je vais l'appeler de là-bas, c'est pas grave. répondit Saki.
- Oui bien sûr! Bonjour chérie, je suis à Hong Kong, je reviens dans une semaine! dit Madailéin en riant.
- Elle va bien le prendre tu crois? À moins qu'elle connaisse déjà ton côté... bizarre. renchérit Chung. Elle doit savoir que tu n'étais déjà pas très intelligent auparavant.
- C'est pas gentil de dire ça! répondit Saki. Euh Madailéin, tu sais il y avait des hommes habillés en noir à ton faux enterrement. Pourquoi les membres du Clan O'Mahony et les irlandais ressemblent à des vampires. Ça fait peur, je trouve.
- Écoute , tu sais bien que les vampires se nourissent de sang, et le tien est vraiment spécial. Dés que je m'aproche de toi .. J'ai envi de te croquer.
- Tu arriveras à te maîtriser avec le temps? Tu me fais peur là!
- Oui, je pense. Il faut me laisser du temps. Tu as un cou vraiment spécial, dit Madailéin en essayant de ne pas rire.
- Ah bon! Qu'est-ce qu'il a mon cou? Mais pourquoi ils sont si pâles et ils sont habillés en noir, ils ne savent pas que ça fait peur? Quand on s'habille en noir, on ne fait pas peur aux gens!
- C'est à cause de Jack-O'-Lantern.
- Jack-O'-Lantern? C'est qui ça?
- C'est un vieux conte Irlandais. Jack était un avare, un ivrogne, méchant et égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparût et lui réclama son âme, et bla bla bla... Lorsque Jack mourut, l'entrée au paradis lui fut refusée, et le diable refusa également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir, Il plaça le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et fut condamné à errer sans but. On l'appela alors Jack of the Lantern ou Jack-o'-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, vêtu de noir.
- Ok! C'est pour ça que tu es bizarre! dit Saki. J'ai peur du monde bizarre, moi!
- Parce que toi, tu ne l'es pas? répliqua Chung en riant.
- Tout est bizarre. Je suis bizarre, vous êtes bizarres, le monde est bizarre! Mais je ne suis pas cinglé, j'ai encore toute ma tête. Ce n'est pas donné à tout le monde. dit Saki en reniflant et en se raclant la gorge.
- Ouais, d'accord! répliqua Chung.

Saki se tourna vers l'homme assis à côté de lui.

- Et vous, vous trouvez que j'ai l'air bizarre?

L'homme releva la tête, le regarda et se remit le nez dans son bouquin.

****

Kido était assis confortablement dans le salon. Trois voitures noires se garèrent devant sa maison, ce qui attira son attention. Un homme de de chaque voiture sortirent et marchèrent en direction de l'entrée. Kido reconnut un des hommes qui était à l'enterrement de Madailéin. Trois gros coups retentirent sur sa porte.

Kido se leva. Il prit une grande respiration et ouvrit la porte. Un des hommes le regarda et tendit sa main, mais Kido ne bougea pas.

Trois hommes apparurent derrière lui. Ils étaient entrés par la porte de derrière.

- Kido?
- Oui, c'est moi.
- Nous avons une dette envers vous.

En un éclair, les trois hommes derrière lui l'attrapèrent et l’immobilisèrent.

Kido frappa un des hommes, cela n’eut aucun effet sur lui.

Soudainement, l’homme le frappa au ventre. Kido posa un genou à terre sous le coup de la douleur puis un autre homme le frappa à la nuque. A moitié évanoui, il s’écroula sur le sol.

- Je suis désolé… encore une fois… je suis si désolé…

Les hommes déposèrent un colis près de lui et sortirent de la maison.

Une fois partis, le colis piégé explosa violemment.

****

Le téléphone cellulaire de Chung vibra. Il ouvrit son portable et lut le message texte. Il le referma et respira profondément.

- C'était quoi? demanda Saki.
- Ah! L'oeuf a éclaté!
- Pauvre oeuf! Ça dût faire mal!
- Qu'est-ce que ça veut dire? demanda Madailéin.
- Euh c'est quoi, le proverbe irlandais sur le sang? demanda Saki.
- La mauvaise goutte de sang dure jusqu'à la dix-septième génération. répondit Chung.

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Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

vendredi, avril 01, 2011

Amour éternel - L'amour authentique


Bonjour à vous chers lecteurs,


Je suis en train d'écrire le dernier chapitre de Amour éternel - Amour authentique.


Mes deux personnages Chung et Madailéin, auront une nouvelle aventure, je suis en train de l'écrire. Je crois que leur prochaine histoire en fera sursauter plus d'un, mais je ne vous en dis pas plus. :-D


Puisque mes deux personnages ont attirés 5000 lecteurs, je ne vois pas l'intérêt d'abandonner.


Je tiens à remercier tous les lecteurs qui prennent le temps de lire mes histoires, j'en suis ravie et surtout très heureuse que mes deux tourtereaux vous plaisent.


J'espère que leurs aventures continueront de grandir et de s'épanouir avec vous!


Sur ce, je vous souhaite un excellent mois d'avril...


Karole McDowell, auteure
avril 2011





jeudi, mars 17, 2011

Petit extrait de mon roman à venir




Comme elle le voyait sans cesse, elle avait pris l’habitude de sa voix, de ses gestes, de toute l’allure de sa personne, comme on prend l'habitude de ceux près de qui on vit continuellement.


Il lui disait des choses charmantes en lui pressant les mains et les baisant. Elle sentait la chaleur de sa peau et le souffle de son haleine.

Peu à peu il l'enlaçait de ses bras, lui baisait les joues sans qu’elle fît rien pour lui échapper, et effleurant ses lèvres sans lui déposer un baiser. Ce fut une seconde d’un bonheur suraigu et surhumain, magique, sincère. Elle l'aimait, elle ne le voulait pas, mais c'est ainsi. Il le sait, elle le sait, ils le savaient. Il avait retrouvé son épouse perdue d'une autre époque, son épouse oubliée, calomniée par tous.

Elle lui dit, tout, jusqu’à la peur qu’elle avait. Ils passaient ensemble de longues heures d’amour exalté, où les âmes seules s'étreignaient. Et ils se séparaient ensuite énervés, défaillants, enfiévrés. Leurs lèvres parfois se frôlaient; et, ils savouraient cette caresse passionnée, mais chaste.

Il devinait les luttes de son cœur. Leurs bouches à tout instant se cherchaient, et se repoussaient pour se retrouver aussitôt.

En lui touchant la main, il sentit. C’est bien elle, se dit-il. Il se mit à causer à mi-voix, tendre et galant, berçant cette âme qui jadis, il avait aimé de tout son cœur. Elle l’écoutait sans répondre. Elle ne voyait que lui et quand son oreille tressaillait à ces trois mots : « Je t’aime », en baisant sa main.

C’était lui qui serrait sa poitrine contre son cœur, c’était lui qui jetait sur ses lèvres ces caresses victorieuses. C’était lui, qu’elle étreignait, qu’elle enlaçait, qu’elle appelait, le souffle de son cœur.

C’était lui, son tendre époux qu’elle avait tant aimé. C’était lui, qu’elle aime aujourd’hui tout comme, il l’a aimé… d’un amour profond. Les sensations qu’ils ressentaient sans même pratiquer l’acte sexuel, en disait long sur leur amour véritable, un amour cosmique universel.

Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteu
re.

lundi, mars 07, 2011

samedi, mars 05, 2011

Description des personnages





Description physique / morale


CHUNG :
32 ans, 1m78, cheveux courts, noirs, un visage plus ou moins ovale, des yeux noirs, des cils longs, un petit nez et des lèvres irrégulières, et il porte des lunettes. Il est mince sans être maigre des doigts longs. Une grande cicatrice sur l'épaule droite et une autre sur la cuisse gauche. Il est originaire du Japon, mais a grandi à Toronto. Ses parents sont tout deux enseignants.

Sa tenue vestimentaire est très simple. Il n'a que des pantalons noirs, chemises blanches, vestes noires et souliers noirs et un jeans à l'occasion, mais c'est très rare.

Sans conteste, Chung est un brillant intellectuel sans être prétentieux. Personnage autoritaire, homme de principes, il n'est toutefois pas un diplomate consommé, et sa détermination l'amène souvent à s'obstiner au-delà du raisonnable. Il croit que l'homme et la femme ont un rôle respectif et il n'aime pas rendre des comptes.

Enfin, en dépit de son apparence sévère, il est affable, galant et charmant. Il est patient, protecteur, très jaloux, au tempérament guerrier. Il peut être aussi gentil que cruel, aussi doux que dur et aussi chaleureux que glacial.

Mystérieux et très secret, il est pourtant très plaisant au quotidien et fait preuve d'une grande vivacité d'esprit. Il est très exigeant. Il se remet rarement en question. Il aime prendre son temps, dans tout ce qu'il entreprend, mais une fois dans l'action, il ne recule jamais. Il travaillait comme Médecin spécialiste en soins intensifs. Mais a prit une année sabatique, qui semble vouloir s'éterniser et il est le propriétaire du restaurant le "Red Sun".

Il est le copain Madailéin et son futur époux, mais ça... Il n'a pas d'enfant.

Il est le meilleur ami de Mori et Sami.


MADAELÈIN :

28 ans, 1m79, cheveux longs roux, et des yeux verts en amande, de longs cils, un nez retroussé et le visage ovale. Elle a la peau très claire, taches de rousseur et se maquille légèrement. Ses lèvres égales, et charnues. Elle n'est pas mince, sans être grasse. Elle est originaire de Dublin, mais a grandi au Québec. Son père était Docteur en lettre et sa mère, femme au foyer. Son père est décédé il y a quatre ans.

Elle travaillait dans un bureau de poste. Elle a fait des études en psychologie, non terminées à cause de leur départ précipité à Toronto.

Elle adore les chaussures à talon haut, ce qui déplaît Chung. Elle intimide les gens assez pour que les gens n'osent lui adresser la parole et inspire le respect.

Elle aime les jupes longues droites ou courtes de couleur noire, elle porte rarement le pantalon. Elle peut être très classiques et dans le privé... elle est très provocatrice et rien ne l'arrête pour attiser les sens de son cher Chung.

Elle est parfois arrogante et ironique. Aussi belle que dangereuse, Chung la compare souvent à une tigresse. De nature distinguée, cultivée, très imposante par sa beauté, par son savoir et son habileté intellectuelle et mondaine. Elle est fidèle, à l'écoute de l'homme qu'elle aime, elle peut passer facilement de la femme soumise, aimante, à la guerrière sanguinaire et sans pitié.

Elle déteste se faire attribuer des défauts qu'elle ne possède pas. C'est une femme dont l'extrême sensualité s'accorde avec sa virilité, du moins c'est ce qu'il (Chung) aime penser. Elle a une douce jalousie.

C'est le copine de Chung et la meilleure amie de Saraid. Elle n'a pas d'enfant.



SAMI :

32 ans, 1m83, un corps d'athlète et les cheveux mi-longs, noirs. Des yeux noisettes et un regard franc, et très séducteur. Un visage triangulaire bas et, les lèvres bien dessinées. Il est nonchalant et il aime mettre les mains dans les poches de son pantalon. Il parle lentement. Il est métissé de mère hollandaise et de père japonais. Il est originaire de Toronto. Sa mère est l'héritière d'une fortune familiale et son père a fait sa fortune avec une mine de diamants au Ghana.

Il aime s'habiller d'un jeans, t-shirt et souliers noirs... Tout noir sur noir.

Toutefois, en dépit d'un manque de subtilité certain, Sami sait se laisser tempérer ou fléchir par les arguments lorsqu'ils font sens. Il respecte le courage et l'honneur, mais il sait apprécier les traits d'humour et montre un intérêt certain pour les arts. C'est un enfant chéri qui n'a nullement besoin de travailler pour vivre. Il a fait des études en philosophie. Il qualifie le travail de punition pour ceux qui n'ont pas été choyé par la vie.

Manipulateur à ses heures, il a un tempérament très changeant, ce qui fait qu'il s'adapte à une vitesse éclair à toutes les situations, même les plus improbables ou saugrenues.

C'est un célibataire endurci, qui accumule les conquêtes amoureuses. C'est le meilleur ami de Chung et il a le béguin pour la femme de celui-ci. Il n'a pas d'enfant connu.


KIDO :

36 ans, 1m75, un corps svelte et musclé et un visage ovale et légèrement coloré. Une forte vitalité et une confiance en lui-même... quelque peu, démesurée. Il aime parler avec agressivité, pour démontrer qu'il est le plus fort... autant physiquement qu'intellectuellement. Et il est très, très arrogant. Il est originaire du Japon. Il ne dévoilera jamais une petite partie, aussi infime soit-elle de sa vie privée.

Il est toujours tiré à quatre épingle, il ne porte que des vêtements griffés et il juge les gens selon leur tenue vestimentaire, rendu à l'âge adulte. Il porte un grand manteau noir presque tout le temps.

Il possède une volonté invincible et une haute estime de lui-même et dégage une froideur hautaine. C'est un conservateur et routinier, fortement ancré dans sa culture. Peu de gens sont parvenus à le faire dévier de son point de vue. Il est avare, grincheux, et un sens de l'humour sadique. Mais derrière cette image, se cache un agréable. Pour lui, trop démontrer ses sentiments est un signe de faiblesse et trop de gentillesse amène l'apathie. Sous ses airs bourrus, il est doux comme un agneau.

Il a des idées bien arrêtées et tout ceux qui ne pensent pas comme lui, sont considérés comme des inférieurs ou... des traîtres. Avocat de profession, il est capable de détruire une victime, psychologiquement sans remords pour arriver à ses fins... et il réussit toujours à gagner la sympathie des juges.

Il est marié et il a 3 enfants. Deux garçons et une fille. C'est l'ami de Chung et Sami.


MORI :

34 ans, 1m78, un visage triangle bas, un regard glacial qui attire l'attention par son expression déterminée. Malgré ce regard, il a visage doux, un visage égal sans défaut.Il est grand et mince. Il est très courtois et charmant dans ses gestes, comme dans ses paroles. Il est très réfléchi et il ne parle jamais pour rien. Il est capable comme personne de contrôler son impulsivité. Il est courageux, audacieux et persévérant. Il n'agit jamais sans avoir préparé un plan d'avance et de l'avoir étudié judicieusement.

Il est doté d'une patience inégalé, il a comme objectif, de s'orienter vers l'aisance matérielle et le succès financier. Il a toujours de puissants arguments qui lui permettent de défendre ses opinions. ll travaille comme Traumatologue de nuit à l'hôpital, ce qui n'a rien à voir avec son autre vie.

S'il pouvait enrayer le plus possible de ses crapules qui s'acharnent sur des êtres aussi vulnérables que des enfants et des femmes, rien ne pourrait l'arrêter.

Il a un manque de compassion envers les personnes qui le dégoûtent, et il extériorise tout ce qu'il ressent. Si les gens ont le goût de le pousser à bout, il faudra qu'ils se réservent une place au cimetière, car il ne se gênera pas de les y envoyer.

Il est le copain de Saraid. Et le meilleur ami de Chung.


SAKI :

34 ans, 1m73, un visage légèrement trapèze et un front large. De petite taille, mais cela ne l'empêche pas d'encaisser plus d'un coup. Il a le crane rasé, un tatouage qui couvrait son dos en entier, représentant le chevalier de la mort. Pourquoi le chevalier de la mort? À chaque fois que quelqu'un lui pose la question, il répond : Parce que c'est moi. Aussi simple que cela.

Il a une cicatrice de 10 cm sur le côté droit de son visage. Cette blessure est due à une bagarre lorsqu'il avait 20 ans. Il a soigné sa blessure en y versant du sel... sans broncher. On peut déterminer ainsi, son niveau d'endurance.

Il ne connait pas les demi-mesures et il ne fait aucun compromis, il est entier dans ses aversions, capable de détruire pour ensuite rebâtir. Il a un esprit énergique pourvu d'une extraordinaire endurance.

C'est un conquérant avec un seul objectif, éliminer ses ennemis. Il a un incomparable sens de l'humour, proche de l'amuseur public, il peut ainsi séduire les gens par son entrain et sa bonne humeur et les attraper dans son filet.

Il est marié depuis peu et sa femme et lui, attendent un fils. C'est l'ami de Chung et Mori.

SARAID :

30 ans, 1m73, un visage arrondi, les yeux bruns et les cheveux bruns ondulés. Elle aime contrôler et ironise presque tout. Elle a souvent raison, même si elle a tort. Elle est professeur de natation.
C'est la meilleure amie de Madailéin et la copine de Mori. Elle n'a pas d'enfant.

lundi, février 21, 2011

Amour éternel - 3e vie... troisième partie - L' "autre" cérémonie

L' "autre" cérémonie



Maintenant que Chuichi avait retrouvé Mairenn, il était impératif qu'ils se marient au plus vite. L' "autre" mariage ainsi prononcé, personne ne pourrait le contester.

Il fut décrété que la cérémonie se déroulerait dans la maison de Chuichi présidée par Kido, l'ami pasteur de Chuichi.


Pourquoi tant de précipitation? Tout d'abord, parce que de nombreux combats attendraient certainement son preux chevalier.

Kido avait toute autorité en la matière. S’il ne s'acquittait pas fidèlement de ses fonctions, il pouvait être déchu de son poste et mourir subitement. Et il faudrait alors lui trouver un successeur.

- Mairenn, dit Kido. Ce n'est pas gentil d'avoir menti à ton père!
- Oui, je sais, mais il ne fallait pas qu'il sache que je savais, dit-elle. Il est assez énervé comme ça! ajouta-t-elle.
- Utiliser le prétexte d'un mariage japonais, c'était pas très convaincant. dit Kido.
- Pour lui oui... dit Mairenn.
- Ton père sait que ta mère sait? demanda Kido.
- Non, et c'est bien comme ça. répondit-elle.
- Bon, c'est assez, il faut procéder, dit Chuichi, froidement.
- Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour célébrer le mariage de Mairenn et Chuichi. commença Kido. Le mariage n'est pas seulement une cérémonie. C'est la preuve de la confiance entre deux êtres qui est le fondement même de l'amour. C'est un effort de volonté pour oublier et s'affranchir des peurs du passé. C'est un serment qui lie deux âmes qui fut à tout jamais liées. Cela risque de créer des défis à venir.

- Kido, nous savons déjà tout ça, dit Chuichi.
- C’est pour mettre du piquant. Nous ne sommes que trois, si tu vois ce que je veux dire, dit-il. Je suis sûr que cela va plaire à vos pantins, ajouta-t-il.
- Continue, Kido, dit Mairenn.
- Le mariage n'est pas seulement une cérémonie, reprit Kido. C’est une promesse qui vient récompenser le courage de ceux qui ont attendu seuls le véritable amour pendant des années, des siècles pour ce cas-ci. Le plus important ce n'est pas cette cérémonie, elle ne sert qu'à montrer aux yeux du monde des sentiments déjà existants et des promesses déjà scellées au plus profond du cœur des mariés. termina le Kido. Myckaël, Mairenn, s'il vous plaît.
- Ma bien-aimée. Tes joues sont toujours aussi belles.
- Si tu manques d'inspiration Chuichi, je peux t'aider, dit Kido.
- Tais-toi! dit Chuichi.
- Que me baise des baisers de ta bouche! Ton amour et ton parfum sont exquis. Ne prenez pas garde à mon passé. Ce sont les gens qui l'ont brûlé. Les faux se sont tournés contre moi, Ils m'ont mise au placard.
- Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle!
- Que tu es beau, mon bien-aimé. Notre lit n'est que verdure. Ainsi mon bien-aimé parmi les hommes. À ses pieds, je suis tombée. La lumière qu'il lance sur moi, c'est l'amour. Son bras gauche est sous ma tête et sa droite m'étreint. J'entends mon bien-aimé. Voici qu'il arrive, rampant sous le sable, attendant le bon moment pour attaquer. Mon bien-aimé est semblable à un serpent. Voilà qu'il se tient derrière ce mur. Il guette, il épie.
- Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, vient. Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, vient! Ma amour caché, montre-leur ton visage, fais-leur entendre ta voix, car ta voix est douce, et charmant est ton visage.
- Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui. J'ai cherché celui que mon cœur aime.  Je l'ai enfin trouvé celui que mon cœur aime. Je l'ai saisi, et je ne le lâcherai point.
- Voici dans cette vie, la litière du diable. Des groupes de gens l’entourent, tous fiers d’être des combatants. Craignant les révélations de la nuit. ILS se sont fabriqués des pantins en bois, leurs fidèles les aident à ramasser des colonnes d'argent, le baldaquin d'or, le siège de pourpre. Venez contempler la belle, traitres, avec le diadème dont votre chef l'a couronné, au jour de ses épousailles, ajouta Kido.
- Beau discours, dit Mairenn.
- Merci, répondit Kido. Ça vient du cœur.
- On peut continuer? demande Chuichi. Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle! Tes cheveux couleur de flammes ondulant sur les pentes des montagnes. Tes lèvres, un fil d'écarlate, et tes discours sont ravissants. Ton cou est suspendu, tous tes boucliers, des chevaliers.
- Je dors, mais mon cœur veille. J'entends mon bien-aimé qui frappe.
- Ouvre-moi, car ma tête est couverte d’épines, de gouttes rouges de la nuit. J'ai ôté mon linceul, le remettrais-je? Tu as lavé mes pieds, pourquoi les salirais-je?
- Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémiront. J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais il avait disparu! Sa mort m'a fait rendre l'âme. Je l'ai cherché, mais ne l'ai point trouvé, je l'ai appelé, mais il n'a pas répondu! Les gardes m'ont rencontré, ceux qui font la ronde. Ils m'ont frappé, ils m'ont blessé, ils m'ont enlevé mon nom, ceux qui gardent les forteresses. Je vous en conjure, le tribunal m’a demandé, que déclarerez-vous? Je suis malade d'amour. Mon bien-aimé se reconnaît entre dix mille. Sa tête est d'un or pur. Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n'est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux.

Kido les regarda, et il eut un baillement.

- C'est long, dit-il.
- Mon bien-aimé s'est fait dévorer par son propre troupeau dans la grande cour, et les autres par leur obligeance l’ont protégé. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi!
- Unique est ma princesse. Les hommes l'ont vue et glorifiée. Qui est celle-ci qui surgit comme l'aurore, redoutable comme des bataillons? Je suis maintenant redescendu, mon désir m'a déjà fait goûté le bois et fait couler mon sang. De mon sang, coulèrent amour et trahison. Du sang que tu as versé pour moi, j’ai demeuré, et de nouveau je demeurerai. Pourquoi l’avez-vous cachée? Jamais plus, cela va arriver. Vous avez assez dansé sur votre musique remplie de fausses notes.
- Mon bien-aimé, je pourrai enfin t'embrasser, sans que les gens me méprisent. Ta main gauche est sous ma tête, et ta droite m'étreint.
- Sous cet arbre je t'ai réveillée, là même où elle fut conçue, là où sera conçut à nouveau, celle que tu enfanteras. Dépose notre sceau sur ton cœur, comme ce sceau sur ton bras. Car l'amour est fort comme la mort, la passion inflexible. Ses traits sont des traits de feu. Les grandes eaux ne pourront éteindre cet amour, ni les fleuves le submerger. Ni les grandes robes, jamais plus, ne pourront l’effacer. Il faut oser vivre et aimer pour devenir Disciple, de qui ou de quoi d'autre si ce n'est de la Vie en sa Source, selon Nature!

Mairenn savait que Chuichi l'aimait, que ce soit bien clair. Ils se regardèrent dans les yeux encore quelques secondes puis se tournèrent vers Kido.

Chuichi Tatsuya, voulez-vous prendre Mairenn O'Mahony pour épouse, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare... encore une fois? dit Kido en soupirant.
- Je le veux. répondit Chuichi en fixant Kido, d’un regard austère.
Mairenn O'Mahony, voulez-vous prendre Chuichi Tatsuya pour époux, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare… encore une fois?
- Je le veux. dit-elle en souriant.
- Bon, faites ce que vous voulez, je m’assoie, j’ai mal aux jambes. dit Kido en se laissant tomber.
- Tu n’aurais pas oublié quelque chose par hasard? dit Mairenn.
- Ah oui… Je vous déclare… mari et femme, dit-il en se levant brusquement et en se rassoyant aussitôt. Chuichi, embrasse la mariée! Et laissez-moi tranquille, j’ai faim… je vous laisse.
- T’es vraiment nul comme pasteur, dit Chuichi.
- Je sais, j’ai faim.

Chuichi prit le visage de Mairenn dans ses mains et approcha sa bouche de la sienne. Ils se sourirent un instant, tout près l'un de l'autre, puis goûtèrent leurs lèvres, enfin.

À sentir Mairenn contre lui, Chuichi avait la sensation d'avoir du feu sur les joues, tant l'instant l'avait intérieurement chamboulé. Le baiser et le réunion, avait eu l'effet d'une bombe sur lui. Il n'avait soudain qu'un désir, prolonger ce moment, le plus longtemps possible.

Il ne la quittait pas des yeux, son coeur battait à tout rompre, et son visage témoignait de l'effet que le geste lui avait fait. Il la contemplait, elle était belle. Il avala difficilement sa salive. Elle le trouvait beau, mais lui, était sidéré par la force qui émanait d'elle. Impétueuse, elle aurait pu vaincre la pluie sans problème. Si belle!

Quelques mots qui attisèrent un peu plus le déluge émotionnel dans lequel Chuichi se trouvait. Il ne pourrait pas résister longtemps à cette envie soudaine mais violente et difficilement repoussable, de laisser place après le langage des mots, au langage des corps.

Mairenn s’était toujours étonnée de le voir si timide avec ces choses là. Ne dit-on pas que les hommes sont plus bavards sur le sujet et plus aventureux? Et bien Chuichi fait partit des exceptions masculines.

Tous deux frissonnèrent à ce contact charnel. Chuichi, n'étant pas décidé à rompre ce moment magique, passa une de ses mains sur la nuque de Mairenn pour approfondir le baiser. Chuichi se sentit progressivement se fondre en elle. Leur corps n'existaient plus et leurs âmes étaient liées. Ils ne formaient plus qu'un.

À ce moment précis, ce qui devait se produire, se produisit.

Dans un pale rayon de soleil, filtré par les grand nuages immaculés de blanc, assis au milieu d'une ancienne pièce. Regardant leurs vies défiler sous leurs yeux. Le regard vide. Ils rêvaient éveillés. Une lumière se créa. Ils n'étaient plus eux, mais eux d'une autre époque.

Leurs corps se transformèrent. Une barque flottait. On identifie Chuichi qui se distingue des autres par sa grande taille. Il était accompagné de sa belle. Autour d'eux, des papyrus et des manuscrits hauts comme des hommes les masquaient aux regards indiscrets. La jeune femme était vêtue d'une robe blanche légère. Il la prit dans ses bras. Ils s'abandonnèrent à une étreinte si précieuse, car rare. Laissant sa tête reposer sur le torse de son bien-aimé, elle soupira.

Mairenn logea sa tête au creux de son cou, laissant le silence les relaxer. Ils se regardèrent un moment et s’embrassèrent. Ce baiser fut différent des autres, comme s’ils scellaient un pacte. Celui de s’aimer, de se protéger dans n’importe quelles circonstances.

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P.S. : Voilà le deuxième du troisième... un extrait de mon roman à venir... Ce mariage contient 10 pages, mais j'ai fait un résumé. En espérant que cela vous plaira. Bonne lecture... :-D





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