Les doux baisers remontant son bras, la réveillèrent pleinement. Les yeux troublés par le sommeil, elle regardait cet homme aux cheveux ébène, le regard noir et sombre.
Elle sentit sur sa peau la caresse du vent et se rendit compte que son corps était couvert de gouttelettes d'eau. Tournant le regard vers le feu, elle vit sa robe posée sur le parquet.
Voyant son corps dévêtu elle ne put empêcher ses joues de rougir, gênée. pendant que le bois crépitait faisant des étincelles, celles-ci semblaient cadencer avec les battements de son cœur.
L'homme tenait à la main un tissus mouillé. Elle comprit qu'il avait lavé son corps endormi. Il le déposa près du foyer. Puis se penchant sur elle, avec une douceur presque divine, il planta ses doigts dans sa chevelure. De ses doigts il peignait ses cheveux. Elle sentait dans la douceur de ses gestes, une telle tendresse.
Sous ses mains, elle se sentait entièrement femme. Il finit d'étaler ses cheveux sur le tapis quand de ses deux mains, il descendit sur son doux visage, le toucher chaud et léger la fit frissonner et elle se sentit rougir, en voyant ses mains caresser son corps tout entier.
Il s’approcha de son visage et elle sentit son souffle venir envahir son esprit déjà très troublé.
Elle ferma les yeux, quand ses lèvres palpitèrent sous les siennes, en picorant sa bouche comme un oiseau picore un fruit bien mûr. Puis elle sentit les mains passionnées venir saisir sa poitrine, ses doigts dessinant ses courbes. Elle aimerait s'agripper à son cou, à ses cheveux, mais elle était figée sous ses caresses.
De ses lèvres, il traçait un chemin descendant sur sa peau nue, frémissante. Elle ferma les yeux, alors qu'elle sentait son souffle chaud caresser ses lèvres remplies de désir. Elle sentit qu'il tentait d’entrouvrir sa bouche, de sa langue soyeuse. Elle sentit prise de vertiges.
Sa langue ondoyait, et le bruit qui s'échappait de lui et semblait laper sa salive, la mettait en nage. Ses ongles s'agrippaient au tapis, elle n'arrivait pas à empêcher son corps de se tordre, sa tête de se tendre vers cette langue, dont elle voulait sentir au plus profond d'elle-même. Les caresses se firent plus voluptueuses. Il prenait plaisir à la chatouiller de désir.
Elle rouvrit les yeux, lorsque son corps tremblant, ne pouvait plus tenir. Elle échappa des cris rauques, les yeux plongés dans les siens. La feu pour seul témoin de leur étreinte fabuleuse entre ses mains, à la fois douces et viriles, de cet homme de courage, de cœur et au regard de velours.
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain, il était étendu près d'elle. Il la couvait d'un regard audacieux, où se lisait tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Le corps entièrement dévêtu, elle comprit qu'elle n'avait pas rêvé.
Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.
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