mardi, janvier 18, 2011

Les âmes ne meurent jamais, le véritable amour, ne meurt jamais.

Je marchais tranquillement, l’air frais rempissait mes poumons, ma respiration se faisait légère, comme si un poids en moi venait de s’évader en même temps que mes mots.

Les rayons du soleil me caressaient le visage. Je me sentais bien, même si l’amour de ma vie venait de s’enfuir, me coulait entre les doigts. Nos chemins étaient destinés et à cela je n’y pouvais rien, on ne force pas les gens à ne pas s'aimer, mais tout faire pour que l’amour envahisse leur cœur.

Il était temps que je retourne chez moi et que je m'occupe de ma nouvelle vie qui commencerait bientôt.

Nous sommes tous différents et nos réactions aussi, nous ne pouvons pas aimer la personne que les autres croient être faite pour nous, parce que nous avons tous des coeurs différents.

J'ai décidé de penser à moi et bientôt à nous. mais aussi réfléchir par rapport à la vision des autres, les mots peuvent blesser, se sont des choses que certaines personnes n'ont pas encore compris.

Mais l’essentiel c'est que je me concentre sur nous. Oui, pour me briser, il faut que je tombe, et ce n'est pas demain que cela va arriver.

Au bout de dix minutes, je l'ai vu, elle était là. Ma respiration s’accéléra encore. Pourquoi es-tu là? Nos chemins ne venaient ils pas de se séparer? Madailéin était debout devant l’entrée. Elle me regardait droit dans les yeux. Cette sensation me donna des frissons dans tout le corps, je ne savais plus si je devais avancer ou reculer, mon esprit était perdu. Je n’arrivais pas à bouger. Ses yeux étaient toujours posés sur moi.

Ses pieds se mirent à bouger, et elle se dirigea vers moi. Elle se tenait devant moi, quelques centimètres nous séparaient. Je pouvais sentir sa chaleur m’envahir.

- Pardonne-moi s’il te plaît d'être venue ici sans prévenir, mais il fallait que je te parle, dit-elle. La vie est remplie d’obstacles, pourquoi lutter, alors que nos coeurs sont destinés l’un à l’autre.

- Je te le lâcherais pas, répondit-il.

- Dans cette lettre, tu m’as avoué ton amour, je ne t’ai pas rejeté car j’éprouvais les mêmes sentiments, mais je devais respecter les règles. Excuse-moi, de t’avoir blessé, mais j’ai pris le temps de réfléchir pour un jour pouvoir me présenter à toi et te dire ce que j’ai sur le cœur. dit-elle.

- Il y a tellement longtemps que j’aurais dû te dire je t'aime, comme l'autre soir, répondit-il. Depuis le premier jour, j'ai su que je ne supporterai pas qu’un autre homme te tourne autour, comme cet homme dont tu m'as parlé dans ta lettre, j’ai essayé de te posséder, mais.

- Je ne l'ai pas revu depuis l'autre soir. Mais, comme je te l'ai dit, il n'y avait rien entre lui et moi, lui dit-elle.

- ...

Il la regardait avec un sourire magnifique.

- Nous cherchons tous la personne qui fera partie de notre vie, et la réponse, je l’ai vu dans tes yeux, dès que je les ais rencontré. Je veux commencer ma vie avec toi, pas la continuer, mais la commencer. Je ne vivais pas avant toi, dit-il.

- Il faut savoir prendre un coeur et ne plus avoir peur. Je veux faire de cet amour une réalité, avec toi pour toujours, ta main dans la mienne, répondit-elle.


Qu’importe, leurs cœurs venaient enfin de se retrouver, leurs âmes s'unirent de nouveau.

Pour détruire cet amour, il ne faut pas tuer que ces corps, mais détruire aussi leurs âmes, mais cela sera impossible, car elles... elles reviennent toujours.

Fin ou peut-être pas.

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