Appelons cela, un petit texte avant le chapitre XXI
L'amour peut tout déplacer, même...
En sortant de chez moi, elle était là, prenant toujours le même chemin.
J’aurais dû réfléchir à l'avance comment réfréner mes ardeurs démentielles. Elle ne souhaiterait sans doute pas me toucher. Elle ne sentait pas mon désir fou m'accaparer, même s'il ne se voyait que par mes yeux, qui lançaient des regards sur sa personne. Bien sûr, c'était une femme sauvage, mais j'aimais ça. Il y avait de la perfection dans son habillement, qui montrait qu'elle voulait paraître différente. Je m'en détacherai bien, mais...
La journée s'éternisait et je me traitais d'imbécile. Je me sentais complètement absorbé par elle. J’ai tournoyé et tournoyé sur moi-même, je craignais de me rapprocher d'elle, j'avais des sueurs froides.
Je la voyais marcher en frottant ses cuisses l’une contre l’autre, ce qui me déstabilisait. Je ne réussissais pas à savoir ce qu'elle ressentait, bien que je me demandais pourquoi elle m’inspire autant. J’aimerais que son cœur palpite pour moi, derrière sa poitrine, qu’elle me dise, combien elle a envie que je la prenne dans mes bras. Mais non... elle continua son chemin, sans un regard vers moi.
Je me suis écarté d’elle et j’ai pris la fuite, car c'était trop d’émotion. Je n'osais pas regarder en arrière. Les yeux des gens sur moi, me faisaient déambuler de droite à gauche, et c'est avec peine que je poursuivis mon chemin... vers nulle part. Je m'écroulai le banc derrière le comptoir de ma boutique.
En fin de soirée la police me secoua. Ils me prirent pour un maniaque et voulurent me jeter dans leur fourgon. Après m'être expliqué avec eux, j’ai pensé à elle, celle qui m'avait complètement ébloui, mais mon manque de courage, ou la peur du refus, m’avait empêché de me laisser aller.
Il était onze heures du soir, les rues étaient désertes. Je savais qu’elle sortirait de son travail dans moins de quinze minutes. Je cherchais quoi lui dire, si je trouvais le courage de lui parler. Avant que je ne trouve, la terre branla, et là, je fus saisi par le rayon lumineux d’une soucoupe volante!
Je me suis retrouvé dans une pièce obscure. Des petits hommes dans d’étranges uniformes sont venus à ma rencontre. Ils m'ont expliqué qu'ils venaient d’une planète géante et qu'ils avaient été attirés sur Terre par ma sensibilité excessive. Et que si je voulais renoncer à cet amour impossible, ils accepteraient avec joie de me prendre à bord de leur vaisseau.
Voyant mon air de crétin amoureux, ils eurent pitié de moi.
«Si vous voulez vous retrouver près de cette personne, pensez-y très fort et on vous transportera auprès d'elle, m’ont-ils transmis comme s’ils avaient lu dans mes pensées.»
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Je ne suis pas en train de me moquer de Chung, je le trouve trop mignon et je l'aime trop pour ça.... mais j'aime jouer avec lui parfois...
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Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.
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