jeudi, mars 17, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXXII


L'amour authentique


XXXII



Chung qui était maintenant rentré chez lui vit Madailéin dans la cuisine. Il se dirigea vers elle à pas de loup. Il posa ses mains sur ses hanches et elle se retourna pour l'embrasser.

Elle le regarda surprise. Il la laissa un instant et se rendit dans la salle de bain.

- C'est ton anniversaire, Chung! cria Madailéin.

Il ouvrit la porte de la salle de bain et il la regarda en souriant. Madailéin s'avança vers lui, ouvrit ses bras et et elle le serra contre elle. Il eut une mimique douloureuse.

- Tu vas bien? dit Madailéin.
- Oui, je crois que j'ai trop bu, je me sentirai mieux tout à l'heure, dit Chung en refermant la porte de la salle de bain.

Elle trouva cette réplique étrange, car elle le savait lorsqu'il avait bu, et là, il n'avait pas ses tics habituels. Elle se rendit dans le salon.

- Chung ne va pas bien, dit Madailéin à Sami.

ll la regarda d'un air étrange. Il semblait inconfortable.

Plus tard, Madailéin vint le rejoindre très inquiète, puisqu'il y était depuis trop longtemps. Elle ne savait pas, si elle devait entrer ou bien attendre qu'il en sorte.

Elle ouvrit la porte et jeta un petit coup d'œil. Il avait la main gauche posée sur le lavabo et il se tenait la tête de l'autre main.

- Est-ce que ça va? dit Madailéin d'une voix préoccupée.
- Je ne sais pas. 

Il s'assit sur le siège de toilette. Il était pâle comme un linge.

- Tu es en sueur! Veux-tu que j'appelle un médecin?
- Non, ce n'est pas nécessaire, ça va aller.

À ce moment, Chung s'effondra sur le sol.

- Chung! Sami, viens vite! cria Madailéin.

Sami accouru à toute vitesse en entendant le cri de Madailéin. Elle était immobilisée dans la salle de bain et Chung étendu sur le sol. Il lui détache sa chemise en criant qu'on appelle une ambulance. Madailéin ne pouvait pas retenir ses cris, les yeux grands ouverts.

- Calmes-toi! On va le transporter à l'hôpital, Ok? 
- Je ne suis pas Ok. Qu'est-ce qu'il a? demanda Madailéin affolée.

Elle s'accroupit et vit du sang qui sortait du ventre de Chung.

- Ah Seigneur! C'est quoi tout ce sang. Que lui a-t-il arrivé? Qu'est-ce que tu as fait?
-Ne t'en fais pas, il est résistant et il sera sur pieds d'ici quelques jours. 

Il essaya de la consoler avec peu de succès.

- Qu'est-ce qui s'est passé? demanda Madailéin.
- Nous avons été jouer au billard, et lorsque nous sortis, nous avons entendus un coup de feu et c'est Chung qui a été touché (...)
- Pourquoi tu ne l'as pas amené à l'hôpital!

Sami appela l'ambulance.

Elle s’accroupit à côté de son corps aspergé de sang, blessé gravement par une ultime attaque de l’ennemi qui s’était enfuie. Elle n’entendait presque plus battre son cœur. La peine et la rage l’accablaient d’un poids lourd, trop lourd. Sous ses yeux, elle était en train de perdre son amour.

Les ambulanciers quelques minutes plus tard. Madailéin voyait les ambulanciers lui mettre le masque à oxygène. Il était toujours inconscient lorsqu'ils le couchèrent sur la civière. Sami prit Madailéin dans ses bras et lui dit qu'elle ne pouvait pas y aller avec lui dans son état. Il avait appelé Saki qui se rendit à l'hôpital pour l'attendre.

Ses jambes tremblaient tellement, qu'elle se laissa tomber sur le sol, lorsque l'ambulance s'éloigna. Sami ne savait pas quoi lui dire pour la réconforter.

Sami était installé sur le canapé. Il leva les yeux et il la vit sur le seuil de la porte.

- Sami, rentre chez toi, dit Madailéin.
- Je crois que je vais rester pour la nuit. Je crains que tu fasses une connerie, du genre parcourir les rues à savoir qui a tiré sur lui. Et celui qui a tiré sur Chung n'est pas un débutant.
- ...

Elle appuya sa tête contre le mur, et se laissa glisser jusque sur le plancher. Sami se leva et la rejoignit en lui prenant la main.

- Ne t'en fais pas, il va s'en sortir. Est-ce que tu crois, qu'il va abandonner sa Madailéin!
- Je ne sais pas ce que je ferais, si je le perdais!
- Arrête de dire des idioties. Saki est avec lui. Promet-moi que tu ne feras de bêtises, dit Sami.
- Je ne peux pas te promettre ça.
- Hum! Ta mère a appelé, elle arrivera à Toronto demain après-midi.
- Que vient-elle faire ici?
- Voir sa fille, dit-il en souriant.

Elle ne répondit pas. Elle se contenta de le dévisager.





à suivre...

______________________________


Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteur 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrivez un commentaire