lundi, mars 14, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXXI


L'amour authentique

XXXI


Le 29 décembre au matin, Chung devait se rendre au "Red Sun" pour y rencontrer des amis. Il était appuyé contre le bord de leur chambre, et il la regardait dormir.

Il lui donna un petit baiser sur le front et sortit.

Il s'en voulait, mais c'est le même genre de rencontrer qu'il avait eu avec Benny. Il n'avait pas le choix. Car une hypothétique guerre entre certains membres et elle semblait être plus agressive que la précédente.

****

Madailéin se réveilla lorsque Chung ferma la porte. Elle sortit du lit et se dirigea vers la fenêtre de sa chambre. Elle vit la voiture de Chung s'éloigner. Elle eut un sourire, lorsqu'elle remarqua sur la table un petit mot qu'il lui avait laissé. Elle l'approcha de son visage et sentit son odeur en fermant les yeux.


"Bonjour, mon amour,

Je ne voulais pas te réveiller.

Je t'expliquerai à mon retour.

Chung!"

Madailéin avait des papillons dans le ventre en lisant la lettre. Elle essayait de penser à autre chose, mais elle ne pouvait pas faire autrement. La maison lui paraissait effroyablement grande et vide.

Elle se doutait que cela devait être très important. Le téléphone sonna et elle répondit. Un homme lui dit que Chung était un traître, un assassin et qu'il serait temps de lui faire la peau.

L'homme raccrocha. Madailéin imaginait le pire. 

"Il est peut-être déjà mort!" se dit-elle.

Elle ne savait plus où se mettre la tête. Elle utilisa le téléphone de sa chambre pour appeler au Red Sun. Elle désirait parler à Chung afin de s'assurer que tout allait bien. La serveuse du restaurant lui dit qu'il ne voulait pas être dérangé. Elle s'égosillait à lui dire que c'était très urgent, mais elle lui dit qu'il lui retournerait son appel aussitôt qu'il aurait la possibilité de le faire. Elle avait beau dire que c'était Madailéin, mais elle ne voulait rien écouter. Elle lui répétait que Chung était avec des amis dans le sous-sol et qu'il ne voulait pas se faire déranger. 

Madailéin raccrocha en colère.

Elle se rendit à la salle de bain pour se passer un peu d'eau froide sur le visage.

Le téléphone sonna de nouveau. Elle toucha le combiné en prenant une grande respiration. Elle ne savait pas si elle devait répondre ou pas. 

Elle eut un soupir de soulagement, lorsqu'elle entendit la voix de Chung.

- Bonjour, chérie! Qu'est-ce qu'il y a? Tu as vu un fantôme?
- J'ai reçu un appel étrange! Je t'ai appelé mais la serveuse m'a dit que tu ne voulais pas être dérangé!
- Est-ce que tu lui as dit que c'était urgent?
- Je m'égosillais à lui dire, mais elle ne voulait rien entendre !
- Merde! Je lui avais dit de prendre les messages pendant que j'étais occupé. Elle aurait pu user de bon sens, quand elle a su que c'était toi. Ne t'en fais pas. J'arrive.

Lorsqu'il entra, Chung observa Madailéin qui sembla songeuse.

Durant la rencontre, ils ont discuté d'une guerre d'un gang de rue qui pourrait éclater à tout moment. Il ne comprenait pas pourquoi il pouvait être mêlé à tout cela. Paraît-il que Chung aurait accepté un contrat qui était destinée un membre d'un gang de rue et qu'il voulait s'associer à un gang japonais qui sévissait depuis quelques temps dans le coin. Pourtant, Chung travaille qu'avec Mori et Sami, et parfois avec Saki. Et Chung leur a dit, qu'il acceptait les contrats qu'on lui demandait et qu'il n'avait pas à demander la permission à personne. Face à cette révélation, les hommes ont réagi en lui disant que ses paroles pourraient le mener à sa perte. Sami, Saki et Mori étaient étaient venus pour lui prêter main forte. Pour Chung, cette rencontre n'avait rien de fructueuse.

- On m'a dit que tu étais un traître et un assassin et qu'il serait temps de te faire la peau! Est-ce que tu me caches quelques choses?
- Non, ma chérie. Ce n'était qu'une blague de mauvais goût, voilà tout!
- Chung, je sais lorsque tu mens et là, je sens que tu ne me dis pas toute la vérité!
- Si je te dis qu'il n'y a rien, c'est qu'il n'y a rien.
- Alors, expliques-moi, pourquoi j'ai reçu ce genre d'appel!
- Je ne sais pas. C'est un plaisantin! Je te le dirais, s'il y avait un problème, tu me connais!
- Comment pouvait-il savoir que tu étais parti et comment a-t-il eu notre numéro de téléphone?
- Je ne sais pas! Ah pis merde! 

Chung se rendit au salon et il devint fermé, comme chaque fois qu'il refusait de parler.

Chung s'installa sur le sofa et posa ses pieds sur le coin du de la table. Il fixa le fond de la pièce. Il bondit, lorsqu'elle arriva près de lui, brusquement.

- Que tu veuilles t'enferme ou pas dans ton cocon, j'ai une question à te poser!
- Je ne m'enferme pas. 

Il avait le regard fuyant.

- Serais-tu capable de me laisser dans l'ignorance en mettant ma vie en danger? Je peux me défendre, mais pas contre 3 ou 4!
- Ne dis pas de bêtises, je ne ferais jamais une chose pareille. Ne me force pas à te parler d'un sujet qui ne te regarde pas.
- Qui ne me regarde pas! On s'est jamais rien caché et tu dis que ça ne me regarde pas! Ça me regarde, si tu mets ma vie en danger!
- J'ai un petit problème, c'est tout!
- Quel genre de petit problème?
- Là, tu en demandes trop ! Tu en sais assez maintenant. Je sais pas, va faire un tour, va prendre un café chez Saraid. 

Il ne permettrait jamais qu'un de ses problèmes puisse menacer Madailéin. Jamais, il mettrait volontairement sa vie en danger. 

Madailéin ouvrit la porte lorsqu'on frappa. Sami, Saki et Mori entrèrent.

Sami la regarda d'un air embarrassé, il avait perdu son regard de dragueur. Une fois de plus, elle se disait qu'elle n'était pas folle et qu'il se passait vraiment quelque chose.

Les trois hommes sortirent à l'extérieur et ils s'installèrent sur la terrasse. Avant de sortir à son tour, Chung fixa Madailéin et baissa les yeux.

Madailéin voudrait bien savoir ce qui se passe, mais personne ne semble se préoccuper de sa présence. 

Elle se leva lorsque le téléphone sonna.

- Bonjour Madailéin! une voix d'homme.
- Bon sens! Kido?! Ça fait un an qu'on t'a vu!
- Est-ce que Chung est occupé?
- Il est sur la terrasse avec ses amis.
- Dis-lui de venir me voir, je serai à son restaurant. Il faut que je lui parle.
- Qu'est-ce qui se passe? Il en vient du restaurant! dit Madailéin anxieuse.
- Rien, je veux lui parler c'est tout.
- Vous me prenez pour une folle ou quoi? Je sais qu'il se passe des choses pas normales!
- Ça ne te regarde pas Madailéin. Dis seulement à Chung devenir me voir, c'est tout.
- Écoute. Dis-moi ce qui ne va pas!
- Madailéin, je ne veux pas te vexer, mais, tu n'as rien à voir dans ton ça... ça ne concerne que les japonais, point c'est tout.
- Ah bon!
- Si tu avais été comme nous, tu aurais compris et tu aurais écouté tout de suite! Voilà pourquoi il est mieux de rester entre nous! dit Kido sur un ton froid.
- Le seul que j'écoute sans discuter c'est Chung, parce que je suis avec lui, toi tu n'es rien pour moi, comme moi pour toi. Alors on en reste là. Et la prochaine fois que tu me mattes le derrière, je te défonce la gueule!

Elle raccrocha.

Madailéin arqua un sourcil.

- Bon, le cul irlandais qui s'offre au cul japonais va aller lui dire qu'il aille voir Kido! Tant qu'à me faire traiter de rien, c'est comme ça que j'aime. dit-elle à haute voix.

Elle se rendit jusqu'à la porte-fenêtre de la terrasse et l'ouvrit doucement.

- Désolée de vous déranger, messieurs. Chung, tu dois aller voir Kido à ton restaurant, il t'attend.
- Qu'est-ce qu'il voulait? demanda Sami. Ça fait des lunes qu'on l'a pas vu lui.
- Je ne sais pas, ça ne concerne que les japonais, mon cul irlandais n'est pas assez important pour le savoir! dit Madailéin en refermant la porte brusquement.
- Qu'est-ce qu'elle a? demande Mori.
- Elle vient de parler à Kido! dit Sami. Il a toujours eu en horreur les couples mixtes. Madailéin n'utilise pas ce genre de langage habituellement! dit Sami, surpris.
- Ouais... dit Chung. Vous venez? On va aller voir ce qu'il veut. ajouta Chung.

Ils montèrent dans la voiture de Chung et ils quittèrent.

La sonnette de la porte retentit. Madailéin alla ouvrir. C'était Saraib qui venait lui rendre visite. 

- Comment vas-tu, Madailéin?
- Ça va.
- Comment va Chung?
- Il va bien.
- Tu as mangé de l'agneau enragé?
- Non ça va.
- Bon, si je peux te rendre le sourire, Mori m'a demandé de l'épouser!
- Han? Déjà?
* Hé oui! Mori m'a fait sa demande, il y a deux semaines. Sur le coup, ça fait drôle que ce soit aussi vite, tu sais après six mois! Tu trouves ça normal?
- Bien, je ne sais pas. C'est lui qui sait!
- Mais je n'ai accepté! Mais je lui ai quand même parler de ma condition.
- Une condition!
- Oui, mais je vais attendre pour t'en parler. Mais je le trouve bizarre parfois, il quitte comme ça sans rien dire, il part avec Sami et Chung. Tu sais ce qu'ils font?
- Souvent, ils vont jouer au billard, c'est tout.

Madailéin se sentait mal de lui mentir, mais elle se disait que ce n'était pas à elle de lui dire.

- Je voulais te demander quelque chose? Mais ne te vexe pas, d'accord,
- Non, ça va, je crois que je me suis abonnée sans le vouloir, vas-y!
- Que veux-tu dire? demande Saraid.
- Non, rien. Vas-y.
- Est-ce que tu crois qu'ils sont des hommes fidèles? Je n'ai pas envie de passer la dixième, tu vois! demanda Saraid.
- Tu ne passeras pas dixième avec Mori, c'est certain.
- Hum! Et Chung, tu as un doute?
- Sans rentrer dans les détails, si Chung en a une autre, elle doit souffrir de solitude. Pourquoi tu te poses ces questions?
- Je sais pas, tu connais mon frère, il a le nez fourré partout. Il a vu Mori discuter avec un autre asiatique et il m'a dit que c'était un membre d'un gang de rue! Et qu'en plus, c'était un coureur de jupons.
- Il est raciste ton frère? demande Madailéin sans éclat.
- Non, non! Il n'a pas parlé contre Mori, il m'a juste dit cela.
- Ouais, juste dit cela, mais ce fut assez pour te faire douter de Mori.

Saraid semblait mal à l'aise. Elle avait le regard fuyant et elle posait ses yeux sur Madailéin avec un grand inconfort.

- Qu'est-ce que tu as Saraid, il y a autre chose?
- Euh! Oui... Parce que le gars que mon frère m'a parlé, celui qui discutait avec Mori, bien, c'était... Euh! Bien c'était... Chung.

Madailéin ouvrit grands les yeux. Elle regardait Saraid qui semblait tellement inconfortable.

- Saraid, ton frère ne sait pas de quoi il parle. Je crois plutôt qu'il est raciste et qu'il colle des étiquettes. Parce que Chung, peu importe ce qu'il a fait avant moi, depuis qu'il est avec moi, je peux te jurer, que ce n'est pas un coureur de jupon et encore moins, un membre d'un gang de rue.
- Tu te souviens qu'on l'a déjà surpris avec une femme lorsqu'il sortait de son travail à l'hôpital, tu as la mémoire courte. Qui te dit qu'il ne la voit plus? Je ne crois pas qu'il te le dirait, si c'était le cas.
- Ça c'était au tout début, et nous sortions même pas encore ensemble. Il ne m'avait rien promis à ce moment-là. dit Madailéin.
- Mais vous n'êtes pas mariés! Peut-être que pour lui, ce n'est pas grave puisqu'il n'est pas marié. Il te l'a déjà demandé, de l'épouser?
- Non, mais (...)
- Ah! Tu vois! Hum... Il t'a dit ce qu'il faisait avant et ce qu'il avait fait?
- Oui, et cela ne te regarde pas Saraid, tu es ma meilleure amie, je t'aime beaucoup, mais ce qui se passe entre Chung et moi, reste et restera entre Chung et moi. Mais une chose est sûre, ce n'est pas un tricheur.
- Je ne veux pas dire que Chung n'est pas convenable, mais...
- Il n'y a pas de mais...
- Madailéin, je suis désolé que tu le prennes de cette façon. Je ne suis pas comme toi. Tu as la capacité de passer au travers de bien des choses, mais moi, j'en ai pas la force.
- Tu parles comme si que tu compares Chung à ces bandits qui font la une des journaux. Pourquoi ne tu te maries pas avec un irlandais? J'aime beaucoup Mori et je sais que c'est un homme bien, ça me fait de la peine que tu penses ça de lui.
- Je sais Madailéin. J'aime Mori et il m'aime aussi. Je le sais.

Saraid regarda Madailéin en soupirant.

- Tu es remplie de préjugés, dit Madailéin.
- Non ce n'est pas vrai. dit Saraid faussement en colère. Alors tu as du nouveau... pour changer l'atmosphère?
- Ouais, Sato est revenu...
- Ah bon sens! Je t'ai dit que je voulais changer d'atmosphère! Alors, il t'a dit quoi, que tu allais te marier avec Chung et que vous auriez beaucoup d'enfants?
- Oui... et nous allions vivre et s'aimer éternellement, dit Madailéin ironiquement. Que nous allions mourir et nous réincarner jusqu'à la fin des temps. Tu sais Saraid, je suis chanceuse d'être avec lui, je le considère comme l'homme de ma vie et c'est ce qu'il est.
- Surtout que ce n'est pas à tous les jours qu'on rencontre l'homme de sa vie, alors qu'il t'avais heurté avec sa voiture. Le pire, tu étais contente d'avoir le pied dans le plâtre... c'est quelque chose! dit Saraid en riant.
- Ah, voilà Chung qui revient! Je vous laisse, je vais rejoindre Mori. À bientôt!
- Saraid! dit Madailéin en la prenant par le poignet, lorsque Saraid voulut se lever. Tu sais, si tu n'es pas certaine de tes sentiments envers Mori, tu devrais lui dire. Il ne mérite pas qu'on le fasse souffrir. Tu sais, je suis certaine qu'il serait capable de me sauver la vie, s'il le pouvait.
- Euh! Ouais, j'imagine que oui, mais sois assurée Madailéin. J'aime Mori, et ce n'est pas une blague.
- D'accord.

Saraid embrassa Madailéin sur la joue et salua Chung de la main.

Chung s'installa aux côtés de Madailéin en lui caressant le cou avec ses doigts et il l'étreignit. Ses yeux sont pétillants, pleins de désir.

- Alors, tu vas mieux? demanda Chung.
- Ouais, ça va.
- Madailéin, tu sais, Kido t'aime beaucoup, c'est juste que c'est un rustre parfois. Il n'est pas aussi mauvais qu'on le croit. Il n'exprime pas ses sentiments, mais il te fait ses excuses, et venant de lui, c'est assez surprenant.
- Mais Saraid pense que Mori pourrait la tromper! C'est étrange non?
- Qui Mori?!! Hahahahah. Pauvre Madailéin. Quand ouvriras-tu les yeux?! J'avais orchestré leur rencontre parce que je croyais qu'ils seraient bien ensemble. Mais, je crois que peut-être, je dis bien peut-être, que Saraid t'a beaucoup en estime et elle essaie peut-être de faire comme toi.
- Il l'a demandé en mariage, dit Madailéin en baissant les yeux.
- Il a fait quoi? Il lui a demandé d'être sa femme?
- Ouais... dit Madailéin.
- Qu'est-ce que tu as, on dirait que tu es déçu, je te ferai remarquer, que je t'ai demandé de m'épouser bien avant lui! Mais tu n'avais pas saisi.
- Quand ça?
- Il y a quelques mois de cela. Lorsque je t'ai demandé de me donner un fils et je t'ai dit trois fois qu'il fallait que nous soyons mariés pour que tu sois la mère de mon enfant et après cela, je t'ai demandé trois fois, si tu voulais me donner un fils. Ça semblait évident.
- Ah! dit-elle en rougissant.
- Regarde-moi! Tu peux rougir!! dit Chung avec un grand sourire.

Chung se leva et prit la main de Madailéin en lui demandant de le suivre dans la chambre. Il s'approcha d'elle en la dévorant des yeux.

Il avait adouci l'ambiance avec une musique sensuelle et faisait danser Madailéin d'une manière très luxurieuse. Il cessa de danser, la prit dans ses bras.

- Alors, tu veux me donner un fils ou pas, c'est la dernière fois que je te le demande. dit Chung.

Elle rougissait encore plus en haussant les épaules.

- Tu rougis encore! Alors, il va falloir que tu me répondes un jour! dit Chung en relevant son menton avec sa main droite.

- Oui, murmura-t-elle.
- Quoi? Qu'est-ce que tu as dit?
- Oui, murmura-t-elle un peu plus fort.
- Désolé, je n'ai rien compris... dit-il avec un petit sourire.
- Oui, dit-elle.
- Oui quoi? Elle est où ma guerrière? Elle s'est enfuie par la porte de derrière?
- Je veux te donner un fils... murmura-t-elle.

Il la regarde dans sa robe noire moulante, il trouve que cette couleur fait ressortir le vert de ses yeux. Elle a toujours réussi à le séduire comme au premier jour. Chung remonta la robe de Madailéin et il lui fit l'amour tout en l'embrassant tendrement.

Il est toujours satisfait lorsqu'elle atteint le plaisir. Il est certain, qu'il est encore à la hauteur de ses désirs et qu'elle ne se rassasiera jamais. Il devient si passionné et si bestial à la fois. Il la serra contre lui en lui mordillant dans le cou.

À suivre...
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Voilà pour ce chapitre... hum! :-D



Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

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