Miroir
par Karole McDowell, 22 avril 2010, à 23:39
C'est indécent. Je n'oublie pas la chance que j'ai, d'être en vie. Je n'oublie pas de faire des choix, les bons choix. Pourtant, il m'est arrivé de briser, détruire, casser.
Un grand sorcier, ce grand sorcier m'inspire confiance. C'est ridicule, indécent d'ignorer ceux qui me regardent, je reste immobile, sans émotion aucune devant les paroles dites, par sincérité ou pas gentillesse.
Penser au passé m'est impossible, je n'ai aucun besoin de me sentir rassurée, je ne vois pas l'intérêt de m'attacher. À qui, à quoi? C'est fatigant et pourtant...
J'ai trouver des réponses et celles-ci me tiennent à distance du pire. Ce n'est guère humble, ni prétentieux. Même si certains essaient de me prouver que je me suis trompé.
Miroir, je te regarde me regarder. Il faut que quelqu’un t’aime! Je reste là, devant ce miroir, à regarder cette femme, qui semble vivre au fond des ténèbres. Mais ne t'en fais pas, je te protège.
J'ai tout abandonné pour marcher avec toi. Ça ne fait rien. Tu ne crois plus en ce monde, tu ne respires plus, tu ne sortiras jamais de cet endroit. Tu es enfermer là, jusqu'à ce que je revienne devant toi.
Tu souffres de ne pouvoir montrer ta beauté. Mais tu n'es qu'une rose à épines tranchantes, autrefois, tu étais désir et fatal. Pourtant aujourd'hui s'effondra le mythe, tu n'es plus rien. Enfin toute ta noirceur, est apparue, ainsi que l'odeur de leurs tromperies. Tout n'était qu'illusion. Traitre, miroir, tu es un traitre.
Karole McDowell 2010 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Écrivez un commentaire