* AMOUR ÉTERNEL *
3e vie... cinquième partie
XXXVII
Chuichi la regardait très amoureusement. Il saisit sa main qui était sur la table pour l'entrelacer dans la sienne comme pour rester en contact permanent avec elle. Il la regardait en souriait. Son sourire la paralysait chaque fois et elle s'égarait dans son regard.
- Mairenn? Ça ne va pas?
- Euh… Si. Tu ne te rends pas compte à quel point ton sourire est enchanteur. dit-elle.
- Il l'est seulement pour toi. répondit-il. Je suis vraiment heureux que tout ceci est maintenant terminé. M'accorderez-vous cette danse jolie demoiselle? demanda-t-il en lui tendant la main.
- Oui, répondit-elle.
Chuichi l'entraîna vers la piste. Il déposa ses mains sur ses hanches et se rapprocha de son corps alors qu'elle glissa ses bras autour de sa nuque. Ils se laissèrent bercer par le rythme de la musique. Elle déposa sa tête contre l'épaule et se laissa aller au bien être. Il lâcha une de ses hanches et remonta sa main vers sa chevelure. Il écarta une mèche de cheveux.
- Ah! J'ai tant de choses à te dire. Nous avions tant attendu pour nous marier. Je t'ai tant rêvé, j'ai poursuivi ma quête durant de longues années. Plus je te cherchais et moins je te trouvais. J'ai eu presque peur que tu ne te sois pas réincarnée. J'avais renoncé à toi, mon cœur sommeillait, vivait sans émotion et c'est alors que tu es tombée du ciel. Si tu savais ce que tu représentes pour moi, ce que j'aimerai être pour toi, ma vie c'est toi. Je sais que cela peut paraître impossible, mais loin de toi j'avais si froid, j'ai besoin de toi, de ta chaleur, des battements de ton cœur, de ton souffle, de tes caresses, de ta tendresse. Tu es magnifique mon amour, tout m'attire vers toi, ta beauté, ta féminité, tes charmes, tes attentions sont des doux aimants auxquels je n'ai jamais résisté et que je ne résiste pas encore. C'est toi que j'attendais, c'est toi que j'espérais, maintenant je n'ai qu'une seule peur celle de te perdre, encore une fois. Mais le temps que nous serons dans ce monde, rien ni personne ne pourra nous séparer, je t'en fais ma promesse. Mon coeur était mort que tu l'as fait revivre. Il te crie des je t'aime pour l'éternité. Ce soir, je te prouverai à quel point je t'aime, à quel point tu es toute ma vie.
Il la caressait tendrement et la couvrant de petits baisers sur son visage. Elle ne pouvait rien dire, il l'avait tellement ému. Après ces paroles, comment croire qu'il ne l'aimait pas. Étrangement, elle ressentait la même chose pour lui. Elle voulut lui dire à son tour, mais il fit glisser son index sur ses lèvres.
- Ne dis rien, mon amour.
Elle colla ses lèvres sur les siennes. Il répondit à son baiser et le fit plus pressant, plus gourmand.
- T'ai-je dis à quel point tu étais ravissante ce soir? demanda-t-il.
- Oui, plusieurs fois, dit-elle.
Il l'entraîna vers leur table lorsque la musique fut terminée. Il la fit asseoir et lui donna un boîtier.
- Je voulais te l'offrir depuis longtemps, mais je crois que ce soir, est le bon moment.
Elle ouvrit le boîtier. C'était un cœur en cristal. Elle le caressa du bout des doigts alors qu'il était encore à l'intérieur du boîtier.
- Il te plaît? demanda-t-il.
- Magnifique! dit-elle.
- Il te revient. lui dit-il simplement.
Après avoir payé l'addition, il la saisit par la main et ils sortirent du restaurant.
- Tu aimerais qu'on immortalise notre amour, ma chérie? demande-t-il en lui serrant la main.
- Immortaliser notre amour, mais que veux-tu dire? demande-t-elle, surprise.
- Nous avons rendez-vous chez un artiste peintre qui fera notre portrait. Tu aimes l'idée? demande-t-il.
- C'est une merveilleuse idée, dit-elle.
- J'ai choisi une robe pour l'occasion, j'espère qu'elle te plaira. dit-il.
- J'en suis certaine! dit-elle avec hâte.
Ils se rendirent chez l'artiste peintre.
- Mairenn, je te présente Satomi, c'est lui qui nous immortalisera.
- Très heureux de vous rencontrer, dit-il. Son visage devient pâle, comme si son coeur avait cessé de battre.
- Tu devrais aller derrière pour enfiler ta robe, s'il te plaît ma chérie. lui dit-il en lui baisant la main.
Elle enfila la robe, et retourna voir Chuichi.
Trois jours plus tard, le tableau était achevé.
****
Trois jours plus tard, le tableau était achevé.
Mairenn était vraiment contente. Elle félicita sans fin l'artiste.
- J'ai encore quelques petites retouches à apporter, mais c'est presque finalisé.
Satomi se retira dans une petite pièce qui se trouvait dans le fond de son atelier et revint avec deux verres, qu'il tendit gentiment à Chuichi et à Mairenn.
- Tu ne prends rien? demanda Chuichi.
- Non, jamais quand je travaille, dit-il froidement.
- Merci Satomi, dit Mairenn avec un sourire.
Quelques instants plus tard, Mairenn se sentit faible.
- Chuichi, j'ai une drôle de sensation! dit Mairenn.
Chuichi eut juste le temps de la prendre dans ses bras avant qu'elle ne tombe. Il la serra contre lui. Il avait la tête qui tournait lui aussi.
- Satomi? Qu'est-ce que tu as fait? dit Chuichi.
Satomi se retourna vers eux avec un sourire étrange.
- Ne vous en faites pas, cet effet ne durera pas longtemps. dit Satomi. Vous allez sentir votre rythme cardiaque s'accélérer, votre sang circulera plus vite. Vous êtes en train de mourir.
- Pourquoi ?
- Chuichi, j'ai froid! dit-elle.
Il voulut marcher jusqu'à lui pour lui faire payer son geste, mais il était incapable de bouger, paralysé.
Mairenn serra son mari contre elle. Elle ne ressentait plus rien. Ils se regardèrent avec un énorme vide dans les yeux. C'était la fin. Ils restèrent ainsi, debout sans tomber comme s'ils étaient transformés en statue. Ils s’étaient aimés une dernière fois dans cette pièce.
Satomi les regardait avec une sensation étrange. Il se dirigea vers eux, mais dès qu'il s'approcha d'un peu trop près, il fut pris de nausée intense. Il se recula.
Satomi regarda le tableau, comme s'il voyait véritablement le couple représenté. Il ferma les yeux un court instant, tenta d'ignorer les marmonnements et le bourdonnement incessant de ses oreilles. Il se précipita en direction du tableau, le décrocha du mur.
Au même moment, Satomi sentit quelque chose le pousser violemment dans le dos. Il tomba au sol, et il sentit tout l'air contenu dans ses poumons être expulsé. Il était déjà pris de vertiges et ne voyait plus très bien; mais tout juste assez pour distinguer le tableau à deux pas de lui.
Il leva la tête et aperçut une vive lumière et deux êtres familiers. Chuichi et Mairenn. La lumière l’aveugla intensément.
- Laissez-moi tranquille! cria Satomi. Vous avez eu ce que vous méritiez! cria-t-il à nouveau.
Suite à ces mots prononcés, les vitres volèrent en éclat. Il poussa un cri d'horreur. Sans comprendre, il vit le brouillard de la mort obscurcir ses yeux. Il mourut, tout comme il avait vécu.
Un terrible incendie se déclencha, les pompiers arrivèrent trop tard sur les lieux, tout avait été ravagé par les flammes, tout, sauf le tableau qui semblait étrangement intacte. Ils figèrent en voyant le couple debout, inerte. Un pompier s'approcha doucement et mit sa main sur l'épaule de la femme. Le couple tomba en créant un nuage de poussière.
Quelques jours plus tard, le tableau fut offert au musée. Sans mentionner le couple qui fut trouvé dans les débrits. Ils se dirent que personne aurait cru à cette histoire.
Une nuit, le couple réapparut un instant pour contempler leur portrait… Un bout de papier tomba près du tableau et leur corps disparurent peu à peu.
133 ans plus tard...
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133 ans plus tard...
Quatre esprits apparurent en suspension dans les airs. De plus en plus vite, de plus en plus proches, forçant les quatre éléments à s'unirent. Ils se mélangèrent, puis ils retournèrent à l'intérieur d'une femme. Elle unit ses paumes au-dessus de sa tête. Un éclair, plus éblouissant que jamais, surgit. Le tonnerre gronda, plus assourdissant qu'il ne l'avait jamais été. Elle vit apparaître une silhouette. Elle était grande, élégante.
"Ad terram redit." [1]
La femme se sentit chuter. Ses yeux se fermèrent alors qu'un sourire étirait ses lèvres. Elle fut projetée dans un couloir aux couleurs magnifiques. Le corps de la femme continua de tomber encore longtemps, et quand elle rendit son dernier souffle, il y eut une lumière aveuglante.
Elle vit des hommes habillés de pyjamas bleus. Ils lui donnèrent une petite tape sur les fesses et elle se mit à pleurer.
- C'est une petite fille avec de beaux yeux verts. dit le médecin. Comment allez-vous l'appeler?
- Madailéin, C'est en hommage à sa grand-mère.
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Bon l'histoire de Chuichi (Chung) et Mairenn (Madailéin) est terminée. Si je continue, je vais tourner en rond, ce qui me semblait le cas dans les deux dernières parties.
Je vais créer d'autres histoires avec ces deux tourteraux, mais pas tout de suite... puisque je ne me base pas sur une émission ou un livre quelconque (ce serait stupide en tant qu'écrivain, à moins d'un hommage), tout ceci est de mon imagination. Donc, il est possible que ce soit un peu long avant que je revienne avec d'autres histoires. Et comme je l'ai déjà mentionné, je dois travailler sur mon manuscrit...
Alors je vous dis à la prochaine et en espérant que vous avez apprécié.
Je vous quitte en vous envoyant des bulles d'énergie qui tourneront autour de vous sans cesse!
Karole McDowell...
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Je vais créer d'autres histoires avec ces deux tourteraux, mais pas tout de suite... puisque je ne me base pas sur une émission ou un livre quelconque (ce serait stupide en tant qu'écrivain, à moins d'un hommage), tout ceci est de mon imagination. Donc, il est possible que ce soit un peu long avant que je revienne avec d'autres histoires. Et comme je l'ai déjà mentionné, je dois travailler sur mon manuscrit...
Alors je vous dis à la prochaine et en espérant que vous avez apprécié.
Je vous quitte en vous envoyant des bulles d'énergie qui tourneront autour de vous sans cesse!
Karole McDowell...
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Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.
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