vendredi, février 11, 2011

Amour éternel - Chapitre V

*AMOUR ÉTERNEL*

- V -

En ce moment je me sens étrange… Depuis que j'ai déposé ma lettre, je ne la vois plus passer.

Je suis devenu distant, je souris toujours, mais je suis perdu dans mes pensées

Je rêve que je suis dans ses bras. Des gestes passionnés, de sentiments amoureux, de paroles affectueuses..

À part cette lettre, je ne me suis pas encore déclaré, mais j'espérais pouvoir le faire bientôt.

Je voudrais la regarder droit dans les yeux, pour lui faire connaître mes sentiments.

J'aimerais tant utiliser des mots, que je ne croyais pas pouvoir prononcer un jour. Ce ne sont pas des mots vides de sens, ces sont les siens, ceux qui lui seront destinés et ça leur donnent encore plus d'importance.

Elle as fait battre mon coeur, elle m'a attrapé dans ton filet sans l'avoir lancé et ça tient presque du miracle. Je ne tombe pas aussi facilement dans les pièges de l'amour, je suis terre à terre.

Je ne veux pas que cela reste simplement une histoire fictive, ou le fruit de mon imagination.

Alors, je serai maître d'inventer la suite de cette histoire, notre histoire. J'ai décidé de prendre le contrôle de la situation.

Ce coeur tant désiré se rapproche de moi, je le sens.

Elle sentira mon souffle sur son visage. Je ferai naître un sourire sur ce visage, et ses yeux deviendront aussi brillant que le soleil.

Enfin! Mes mains pourront caresser sa peau claire, j'avoue qu'elle est très blanche. Mes mains, sont impatientent de la toucher.

Ne vous inquiétez pas, rien de pervers. Ce serait mal me connaître. Juste des mots, des phrases dans le but de séduire une personne, cette femme, qui m'appartiendra. Elle m'appartient déjà, mais elle ne le sait pas encore.

Aimée, elle l'est. Mais si peu comestible, et ce n'est pas facile d'approcher une femme, surtout une irlandaise avec tous ces préjugés. Caractère fort, qui risque de me gifler, si je l'approche de trop près.

Quelqu'un pensait déjà posséder mon cœur. Je me fous de cela, c'est cette femme que je veux et je l'aurai. Juste deux ou trois mots d'amour, si j'y arrive. Mais dans les circonstances, je ne dois surtout pas bafouiller.

Ce qui me force à agir rapidement, c'est cet homme aux yeux verts qui va dans le même restaurant qu'elle. Il s'y précipite aussitôt qu'il la voit y entrer. Et il essaie par tous les moyens d'attirer son attention.

Je pourrais m'en débarrasser, il me met au défi et j'aime bien les défis. Si je réussis à lui prendre sous le nez, ce serait une victoire sans effusion de sang.

Je ne connais même pas son prénom, et pourtant, je l'aime tant. Je pourrais lui offrir mon aide à quelque chose. Je vais trouver. Juste ce qu'il faut pour lui faire comprendre que je suis sérieux.

Et puis autre chose qui me contrarie. Moi. Que pensera-t-elle de moi? Elle me voit tous le jours, mais elle ne fait que passer.

Et ma lettre? J'oubliais, l'a-t-elle lu? L'a-t-elle jeté sans la lire? Peut-être que j'aurais dû lui donner après lui avoir parlé, là, elle va voir en face l'auteur de cette lettre, que pensera-t-elle? Elle sait déjà qui l'a écrite, mais on se sent toujours un peu bizarre après avoir fait ce geste. Ce n'est pas un regret, mais un malaise. Ou simplement la peur du ridicule.

À cette irlandaise, je meurs d'envie de lui dévoiler mon amour. Et ce connard qui tourne autour, j'aimerais lui... passons.



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Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.


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