vendredi, février 11, 2011

Amour éternel - Chapitre VI






*AMOUR ÉTERNEL*

- VI -

Bonjour,

Merci pour votre si merveilleuse lettre que j'ai lu et relu.

Je vous regardais, lorsque vous me faisiez ces sourires, je vous remercie de tout mon cœur, de votre gentillesse envers moi.

Ce que vous m'avez écrit me va droit au cœur, et me touche énormément, je suis à la fois heureuse et triste. Je ne peux consentir à ce sentiment. Comprenez-moi, votre frère est venu me voir l'autre jour, je ne comprenais pas, et je ne savais pas de qui il parlait, mais là, je sais. Il m'avait demandé de ne pas vous parler, puisque vous êtes fiancé à une autre femme.

Mais il a été très courtois, il m'a invité dans un restaurant et nous avons discuté longuement. Votre frère est très sympathique.

Bien qu'au départ, je me sentais attirée, j'avais eu besoin d'arrêter ce feu, vous me regardiez avec vos yeux sincères et si charmants, je ne pouvais pratiquement plus me contrôler. Donc, j'ai choisi de prendre un autre chemin et de prendre du recul pour un certain temps.

Je voulais vous revoir, mais cela était impossible, je n'avais pas le droit de blesser le coeur d'une autre femme, votre futur femme.

J'avais appris que vous attendiez des heures que je passe devant votre boutique, vous demandant sans cesse, si je n'avais rien.

J'avais pris la décision de vous révéler tout ce que j'avais sur le cœur et mes peurs. J'aurais pris mon courage à deux mains acceptant, s'il le faut, un rejet. Mais la visite de votre frère à la librairie, m'a fait reculer.

Je soufflais, pour me donner le courage de vous parler. Mais qu'auriez-vous fait si une personne de ma famille aurait eu le culot de venir vous voir et de vous demander de ne tenter quoi que ce soit avec moi? Surtout, sans me connaître et sans savoir si je partageais ou non, les mêmes sentiments que vous. J'avoue m'avoir senti offensée.

Un profond sentiment de culpabilité m'envahissait envers vous et envers votre fiancée. Et pourtant, je ressens cette force entre nous qui ce manifeste chaque fois que je croise votre regard. Je décidai alors, de relâcher ma prise sur vous.

Je savais qu'il fallait que je sois directe avec vous, mais surtout avec moi.

Lorsque je passais devant vous, je relevais parfois la tête pour vous observer attentivement, apercevant cette flamme dans vos yeux. Ce sourire que j'aimais tant et vos mots tendres que votre coeur prononçait en silence. Oui, je les ai entendu.

Désolée... Je vous aime... Mais...

Peu de temps après que votre frère soit venu me parler, par gentillesse, il me présenta un homme qui venait souvent à ce restaurant où je vais le midi. Je préfère être franche avec vous, je n'ai pas de relation avec lui et nous ne nous voyons pas ailleurs que dans ce restaurant. Ses parents viennent du même coin de pays que les miens, Dublin. Nous parlons souvent.

J'avoue que avoir été folle amoureuse de vous depuis le jour où nos regards se sont croisés. Mais tout ce temps sans vous voir, m'a prouvé ce que je savais déjà, que je vous voulais à mes côtés, même si je sais maintenant que ce sera impossible. S'il vous plaît, ne brisez pas le coeur de votre fiancée pour moi.

Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Et j'espère que vous et votre fiancée vivrez un long et merveilleux amour.

Amicalement,

Madailéin.

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