vendredi, avril 08, 2011

Amour éternel - L'amour authentique - Chapitre XXIV (corrigé)


L'amour authentique

XXIV


Sami, Mori et Saki arrivèrent chez Chung l'air contrariés, et ça paraissait urgent.

¾   Qu'est-ce qu'il y a? demanda Chung.
¾   Benny veut te rencontrer, dit Saki. Je ne sais pas, il a peut-être un contrat pour toi.
¾   Pourquoi ces Irlandais veulent te voir? dit Mori.
¾   Tu n'as qu'à dire à Benny, que j'irai le voir en fin d'après-midi! À ce moment, je saurai pourquoi, dit Chung. Mais n’en dites rien à Madailéin.
¾   Ne t’en fait pas Chung, nos bouches sont scellées. dit Mori.

****

Chung alla voir Benny comme prévu. Un des hommes de Benny était là et le regardait avec répugnance. Raymond Duval, ex-député. Il n'était pas beaucoup apprécié dans le milieu.

¾   Chung! Je voulais te rencontrer parce que nous avons un problème dans l'organisation. Nous avons un oiseau cafard et je n'arrive pas à savoir qui sait. dit Benny. Et je crois que tu es l'homme qu'il me faut. Mais c'est surtout parce qu'il est soupçonné d'avoir agressé plusieurs femmes dans le quartier.
¾   Je ne fais pas ce genre de contrat! dit Chung. Pourquoi faire appel à moi, tandis qu'un de vos hommes pourrait le faire.
¾   Je partage son avis, on peut très bien s'en occuper. Retourne dans ton quartier, minable! répliqua Raymond.
¾   Ça suffit! cria Benny. Raymond, ravale tes injures, je te ferai remarquer que je suis celui qui dirige en totalité l'ensemble de l'organisation. répliqua Benny.
¾   Je connais ton influence. Mais... je crois que nous avons un problème là. Tu as allumé la mèche. Pas moi. Pourquoi ne pas choisir un de nous, au lieu de donner ce contrat à lui!
¾   Je crois bien que la réputation de Chung n'est plus à faire. dit Benny toujours en employant un ton calme et posé.
¾   Je ne fais pas ce genre de contrat. répéta Chung. Et je n'ai pas envie d'être mêlé à vos histoires.

Chung se leva et se dirigea vers la porte.

¾   Chung, dit Benny. Je crois que tu n'as pas le choix. Avec ce que ta femme a fait! Oui, je suis au courant, et pas mal d'irlandais sont au courant. Alors tu crois que tes semblables ne le sont pas?
¾   Mes semblables? dit Chung et revenant sur ses pas.
¾   Oui tes semblables, dit Raymond Duval. Tu as encore de la misère avec ton français après tout ce temps? Il ne parle même pas irlandais, il va faire comment?
¾   Fuck lobhadh cac! dit Chung.

Raymond Duval recula sur son siège.

¾   Il parle Gaeilge en plus! Est-ce que tu comprends ça? Beidh tú bás i stench na cac madra salach buí.
¾   Níl sé seo ar bhagairt ach gealltanas. Feicfidh tú bás an chéad! Falsa fola
¾   Il m'a traité de faux sang ce fils de pute! cria Raymond Duval.
¾   Il n'a pas tort. dit Benny. Ta mère est française!
¾   On peut toujours être sûr de la mère, mais jamais du père! répliqua Chung.
¾   Va te faire foutre, petit enculé de jaune de merde! cria Raymond Duval.
¾   Ta gueule, Ray. C'est Chung qui aura le contrat, un point c'est tout. dit Benny.
¾   Mais tu m'obliges à le faire, en me parlant de ma femme. Dois-je conclure que c'est une menace envers elle? demande Chung.
¾   Non!
¾   Pourquoi lui? demanda Raymond. Qu'est-ce qu'il a de plus que nous? S'il fallait qu'on baise avec une fille du Clan O'Mahony, il fallait le dire!
¾   Tu ferais mieux de fermer ta grande gueule, parce que tu vas sortir les pieds devant. dit sévèrement Chung.
¾   Calmes-toi, je plaisantais c'est tout. dit Raymond.
¾   Tes plaisanteries ne me font pas rire, alors ferme-la. cria Chung.
¾   Rien ne pourra me faire changer d'idée. Tu es un homme d'honneur Chung, voilà la raison de mon choix. dit Benny.

****

Chung se dirigea vers la table de cuisine où était tranquillement posé l'objet de son désir. Son Salut Browning-Power!

Madailéin... il soupira. Il s'est dit que ce serait son dernier contrat. Il était vivant. Il était heureux d’être toujours de ce monde. Il n’a aucun regret sauf peut-être celui de ne pas avoir rencontré Madailéin plus tôt. Sato avait eu cette chance. Mais elle semble si loin, parfois. Elle ne rêve plus de Sato, du moins, elle ne lui en parle pas.

Il s'empara de son arme et le fourra dans la poche intérieure de sa veste avant d'attraper ses clés de voiture. Il s'engouffra à l'intérieur et démarra sa voiture et se rendit à sa destination. 

Le trafic était calme. Après quelques kilomètres, il entra dans une ruelle déserte, il vit la voiture de Sami, il était accompagné de Mori.

Il coupa le moteur et attendit patiemment. Sami ouvrit la portière du côté passager et s'assit.

Il vit un homme déambuler la tête baissée qui vient vers eux. La ruelle était toujours aussi déserte, et c'était tant mieux. Il était encore trop loin pour les remarquer, ce qui leur laissait le temps de le surprendre.

Mori vint les rejoindre et s'assit sur la banquette arrière.

¾   C'est lui! demanda Sami.
¾   Oui, dit Chung. Mori, Saraid sait que tu es ici? demanda Chung.
¾   Non. Mais attends un peu! Je connais ce mec! dit Mori. Chung, tu ne le reconnais pas?
¾   Non! répondit-il.
¾   C'est celui qui était avec ceux qui ont tué Sato et celui qui avait essayé de... il s'interrompit.
¾   Essayé de quoi, demanda Chung.
¾   Tu as trop parlé, Mori. dit Sami.
¾   Essayé de quoi? répéta Chung.
¾   Dis-lui, tu as commencé maintenant. dit Sami.
¾   Ils sont entrés cinq dans la maison de Sato. Ce mec était entré dans la chambre où Madailéin était, et il avait essayé de... bien tu sais. Quand Sato a essayé de s'interposer, c'est à ce moment qu'il lui a tiré dessus. Quand vous avez été emmené dans l'entrepôt, il y en avait trois de ces gars-là.Mais celui qui avait tiré une balle dans la tête de Sato, c'était Liang. Madailéin ne t’a jamais dit comment Sato était mort?
¾   Non, quand je lui ai dit que ce n’était pas un accident, elle avait l’air surprise. Comme si elle n’était pas au courant. dit Chung.
¾   C’est bizarre quand même! dit Sami.

Chung ne répondit pas. Il regardait l'homme marcher vers lui. Il oublia pour quelle raison, il devait effectuer ce contrat, et c'est devenu, une affaire personnelle.

¾   C'est pour ça que Madailéin avait tué Liang en dernier. Elle le savait! dit Sami. Putain, ça fait 2 ans qu'on le cherche.
¾   Ça veut dire que l'irlandais qui t'a donné ce contrat, nous a rendu un énorme service. dit Mori.
¾   Magnez-vous, on reprend du service. ordonna Chung en s'extirpant de la voiture avec détermination. 

Mori et Sami sortirent de la voiture.

¾   Ça va Chung. demanda Mori.
¾   J'irai mieux une fois que j'aurai fait exploser la tête de cette pourriture, et que je n'aurai plus sa sale tête en face de moi. dit Chung en avançant vers l'homme.

L'homme fut bientôt à leur hauteur. Il avait du mal à marcher, il semblait handicapé de la jambe droite.

¾   On dirait bien qu'il a rencontré quelqu'un qui lui a laissé un souvenir. dit Mori.
¾   Je ne lui en laisserai pas. dit Chung.

Chung marcha à pas rapide avant de se retrouver derrière lui et le héler.

¾   Jimmy Johns! dit Chung.

L'homme releva les yeux et le regarda curieusement avec réserve.

¾   C'est moi. répondit-il. Qui êtes-vous?
¾   Ça ce n'est pas de tes affaires. Tu aimes ça violer les femmes?!

Jimmy sursauta et il le vit se tendre d'une manière plutôt brusque.

L'amour authentique

XXIV


Sami, Mori et Saki arrivèrent chez Chung l'air contrarié, et ça paraissait urgent.

¾   Qu'est-ce qu'il y a? demanda Chung.
¾   Benny veut te rencontrer, dit Saki. Je ne sais pas, il a peut-être un contrat pour toi.
¾   Pourquoi ces Irlandais veulent te voir? dit Mori.
¾   Tu n'as qu'à dire à Benny, que j'irai le voir en fin d'après-midi! À ce moment, je saurai pourquoi, dit Chung.

****

Chung alla voir Benny comme prévu. Un des hommes de Benny était là et le regardait avec aversion. Raymond Duval, ex-député. Il s'était converti au crime et il n'était pas beaucoup apprécié dans le milieu.

¾   Chung! Je voulais te rencontrer parce que nous avons un problème dans l'organisation. Nous avons un mouchard et je n'arrive pas à savoir qui sait. dit Benny. Et je crois que tu es l'homme qu'il me faut. Mais c'est surtout parce qu'il est soupçonné d'avoir agressé plusieurs femmes dans le quartier.
¾   Je ne fais pas ce genre de contrat! dit Chung. Pourquoi faire appel à moi, tandis qu'un de vos hommes pourrait le faire.
¾   Je partage l'avis avec lui, on peut très bien s'occuper de ça. Retourne dans ton quartier, minable! répliqua Raymond.
¾   Ça suffit! cria Benny. Raymond, ravale tes injures, je te ferai remarquer que je suis celui qui dirige en totalité l'ensemble de l'organisation. répliqua Benny.
¾   Je connais l'influence que tu possèdes. Mais... je crois que nous avons un problème là. Tu as allumé la mèche. Pas moi. Pourquoi ne pas choisir un de nous, au lieu de donner ce contrat à lui!
¾   Je crois bien que la réputation de Chung n'est plus à faire. dit Benny toujours en employant un ton calme et posé.
¾   Je ne fais pas ce genre de contrat. répéta Chung. Et je n'ai pas envie d'être mêlé à vos histoires.

Chung se leva et se dirigea vers la porte.

¾   Chung, dit Benny. Je crois que tu n'as pas le choix. Avec ce que ta femme a fait! Oui, je suis au courant, et pas mal d'irlandais sont au courant. Alors tu crois que tes semblables ne le sont pas?
¾   Mes semblables? dit Chung et revenant sur ses pas.
¾   Oui tes semblables, dit Raymond Duval. Tu as encore de la misère avec ton français après tout ce temps? Il ne parle même pas irlandais, il va faire comment?
¾   Fuck lobhadh cac! dit Chung.

Raymond Duval se recula sur son siège.

¾   Il parle Gaeilge en plus! Est-ce que tu comprends ça? Beidh tú bás i stench na cac madra salach buí.
¾   Níl sé seo ar bhagairt ach gealltanas. Feicfidh tú bás an chéad! Falsa fola
¾   Il m'a traité de faux sang ce fils de pute! cria Raymond Duval.
¾   Il n'a pas tort. dit Benny. Ta mère est française!
¾   On peut toujours être sûr de la mère, mais jamais du père! répliqua Chung.
¾   C'est Chung qui aura le contrat, un point c'est tout. dit Benny.
¾   Mais tu m'obliges à le faire, en me parlant de ma femme. Dois-je conclure que c'est une menace envers elle? demande Chung.
¾   Non!
¾   Pourquoi lui? demanda Raymond. Qu'est-ce qu'il a de plus que nous? S'il fallait qu'on baise avec une fille du Clan O'Mahony, il fallait le dire!
¾   Tu ferais mieux de fermer ta grande gueule, parce que tu vas sortir les pieds devant. dit sévèrement Chung.
¾   Calmes-toi, je plaisantais c'est tout. dit Raymond timidement.
¾   Tes plaisanteries ne me font pas rire, alors ferme-la. cria Chung.
¾   Rien ne pourra me faire changer d'idée. Tu es un homme d'honneur Chung, voilà la raison de mon choix. dit Benny.

****


Chung se dirigea vers la table de cuisine où était tranquillement posé l'objet de son désir. Son Salut Browning-Power!

Madailéin... il soupira. Il s'est dit que ce serait son dernier contrat. Il était vivant. Oui, vivant. Il était heureux d’être toujours de ce monde. Il n’a aucun regret sauf peut-être celui de ne pas avoir rencontré Madailéin plus tôt. Sato avait eu cette chance. Mais elle semble si loin, parfois. Elle ne rêve plus de Sato, du moins, elle ne lui en parle pas.

ll s'empara vivement de son arme et le fourra dans la poche intérieure de sa veste avant d'attraper ses clés de voiture. Il s'engouffra à l'intérieur et il démarra sa voiture et se rendit à sa destination. 

Le trafic était calme, après quelques kilomètres, il entra dans une ruelle déserte, il vit la voiture de Sami, il était accompagné de Mori.

Il coupa le moteur et attendit patiemment. Sami ouvrit la portière de sa voiture du côté passager et s'assit.

Il vit un homme déambuler la tête baissée qui vient vers eux. La ruelle était toujours aussi déserte, et c'était tant mieux. Il était encore trop loin pour les remarquer, ce qui leur laissait le temps de le surprendre.

Mori vint les rejoindre et s'assit sur la banquette arrière.

¾   C'est lui! demanda Sami.
¾   Oui, dit Chung. Mori, Saraid sait que tu es ici? demanda Chung.
¾   Non. Mais attends un peu! Je connais ce mec! dit Mori. Chung, tu ne le reconnais pas?
¾   Non! répondit-il.
¾   C'est celui qui était avec ceux qui ont tué Sato et celui qui avait essayé de... il s'interrompit.
¾   Essayé de quoi, demanda Chung.
¾   Tu as trop parlé, Mori. dit Sami.
¾   Essayé de quoi? répéta Chung.
¾   Dis-lui, tu as commencé maintenant. dit Sami.
¾   Ils sont entrés cinq dans la maison de Sato. Ce mec était entré dans la chambre où Madailéin était, et il avait essayé de... bien tu sais. Quand Sato a essayé de s'interposer, c'est à ce moment qu'il lui a tiré dessus. Quand vous avez été emmené dans l'entrepôt, il y en avait trois de ces gars-là.Mais celui qui avait tiré une balle dans la tête de Sato, c'était Liang.

Chung ne répondit pas. Il regardait l'homme marcher vers lui. Il oublia pour quelle raison, il devait effectuer ce contrat, et c'est devenu, une affaire personnelle.

¾   C'est pour ça que Madailéin avait tué Liang en dernier. Elle le savait! dit Sami. Putain, ça fait 2 ans qu'on le cherche.
¾   Ça veut dire que l'irlandais qui t'a donné ce contrat, nous a rendu un énorme service. dit Mori.
- Magnez-vous, on reprend du service. ordonna Chung en s'extirpant de la voiture avec détermination. 

Mori et Sami sortirent de la voiture.

¾   Ça va Chung. demanda Mori.
¾   J'irai mieux une fois que j'aurai fait exploser la tête de cette pourriture, et que je n'aurai plus sa sale tête en face de moi. dit Chung en avançant vers l'homme.

L'homme fut bientôt à leur hauteur. Il avait du mal à marcher, il semblait handicapé de la jambe droite.

¾   On dirait bien qu'il a rencontré quelqu'un qui lui a laissé un souvenir. dit Mori.
¾   Je ne lui en laisserai pas. dit Chung.

Chung marcha à pas rapide avant de se retrouver derrière lui et le héler.

¾   Jimmy Johns! dit Chung. 

L'homme releva les yeux et le regarda curieusement avec réserve.

¾   C'est moi. répondit-il. Qui êtes-vous?
¾   Ça ce n'est pas de tes affaires. Tu aimes ça violer des femmes toi!

Jimmy sursauta et il le vit se tendre d'une manière plutôt brusque.

  Je… Je ne sais pas de quoi vous parler! bafouilla-t-il apeuré. 
  Sato, ça te dit quelque chose?

Il secoua la tête négativement. D'un coup, il releva la tête.

¾   Oui, je me souviens de lui, mais c'est surtout de sa pétasse que je me rappelle, elle m'a transpercé le genou avec un couteau, la salope. Et cet imbécile de Sat...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Chung le prit par le col et le plaqua contre un mur en prenant soin de lui cogner la tête violemment pour lui faire mal. Il poussa un cri de douleur avant de gémir, et de le regarder tétanisé, tandis qu'il lui serra le cou sans ménagement.

Chung pouvait voir la crainte dans ses yeux.

¾   Écoute-moi bien Jimmy, je crois que tu tiens vraiment à finir ta vie ici, dans cette ruelle paumée. 

Jimmy se pétrifia et paniqua.

¾   Tu as une facture à payer ce soir! susurra Chung à son oreille alors que sa main l'étranglait et le tenait fermement.

Chung le regarda impassiblement avant de claquer des doigts avec sa main libre pour appeler Sami.

¾   Occupe-toi de lui. lui dit Chung.
¾   C'est avec joie, répondit Sami. Bonjour, homme blanc, moi faire des bobos à toi ok? dit Sami en utilisant un accent bidon.

Sami lui asséna une droite qu'il n'est pas prêt à oublier. Jimmy tomba au sol avant Sami ne le tire par les cheveux pour le relever. Il se mit ensuite à le bombarder de coups dans le ventre et sur la figure.

Ses gémissements et ses cris de douleur étaient palpables. Tandis que Sami ne cessait de le cogner à sang. Son visage était défiguré et ensanglanté.

¾   C'est bon Sami, laisse-le. dit Chung.

Sami se recula, le laissant retomber au sol une nouvelle fois, tellement il était sonné. Il tentait de reprendre sa respiration qui s'était coupée et se passait une main au visage, tout en gémissant.

Chung regarda Jimmy.

Ses yeux craintifs, à la limite fuyants, montraient la peur qu'il ressentît.

¾   Là, tu sais qu'on est obligé d'en finir et c'est jamais très beau à voir. Au contraire, c'est même assez moche comme scénario.
¾   Je suis désolé, dit Jimmy.

Chung le trouvait pitoyable. Les dés étaient jetés. Chung se tourna vers Mori.

¾   Mori, on devrait faire quoi avec lui. demanda Chung.
¾   On devrait le finir pour abréger ses souffrances. répondit Mori.
¾   Et toi Sami, tu en penses quoi? demanda Chung.
¾   Bien tu sais, le finir serait l'idéal.
¾   Ah oui c'est bien ça. murmura Chung, en regardant sadiquement 
¾   Jimmy qui était paralysé au sol, la bouche entrouverte à mesure qu'il prenait conscience de ce qui allait lui arriver. 

Son souffle se coupa et tenta de se relever sans succès.

¾   Non! cria-t-il affolé. Pitié, ne me tuez pas.

C'était le moment qu'ils détestaient le plus. Lorsqu'une pourriture se trouvait devant eux, commence  à supplier et à déblatérer en espérant qu'ils lui laisseraient la vie sauve.

L'homme est si faible, si égoïste qu'il est prêt à faire n'importe quoi, à perdre sa dignité et son estime pour rester en vie. La plupart du temps, les gens sont même capables de sacrifier la vie des autres pour la leur.

¾   Vous êtes une bande d'enculés, pourquoi vous ne retournez pas dans votre pays au lieu devenir foutre la merde ici, cria Jimmy.
¾   J'aime quand tu deviens grossière, ma jolie. dit Sami. Bienvenue dans le monde du plus fort… chérie. ajouta Sami. Mori, tu as entendu ce qu'il nous a craché au visage!
¾   Oui, et ça me rend fou de joie. Jimmy, mon cher Jimmy, ce sont tes derniers mots avant de mourir? demanda Mori.

Chung s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et tapota sa joue sans douceur, lui arrachant un faible cri.

¾   Mori remonte-le.

Celui-ci ne se fit pas prier et se baissa pour prendre Jimmy par les épaules puis le mit debout sans le relâcher. Il le coinça contre le mur.

 Chung lui fit signe de le laisser s'occuper de lui. Il attendit qu'il le tienne avant de s'écarter.

¾   C'est ma femme que tu as essayé de violer cette nuit-là, pourriture de merde. dit Chung.
¾   Quoi? Elle s'en tapait deux à la fois, je savais que c'était une salope, dit Jimmy en riant, laissant entrevoir ses gencives ensanglantées.

Chung sortit son revolver et le pointa sans ménagement contre sa tempe. Il sentit Jimmy paniquer et tenter de se débattre, presque en pleurant. Chung raffermit sa prise sur lui pour l'empêcher de bouger.

¾   Tu vois ça? dit Chung.

Il agita légèrement son arme devant ses yeux avant de le pointer sur lui à nouveau.

Cette chose va déterminer le temps qu'il te reste à vivre.

Jimmy ne répondit pas.

¾   Cette chose va déterminer le temps qu'il te reste à vivre.Très bien. déclara Chung avant de charger son arme puis le coller expressément contre sa tempe.

Jimmy ne répondit pas.

¾   Je vous en prie, laissez-moi une chance… pleurnicha-t-il. C'est la peur qui m'a fait parler comme ça, je ne pensais pas ce que je disais.

C'en fut trop.

Des types qui supplient de les épargner, il en a vu des tas. Chung a horreur de ce genre de lâches, incapables de se comporter comme un homme.

Chung pointa son arme vers sa tête et tira deux coups successifs.

Il le vit complètement allongé au sol, les yeux ouverts et inexpressifs. Il était mort.

Une marre de sang se formait peu à peu à côté de lui, et il abaissa son arme en soupirant.

¾   C'est fini, on s'en va. dit Chung.
¾   Tu as fait ce qu'il fallait. dit Mori.
¾   C'est ce que je me dis à chaque fois. dit Chung.

Il secoua la tête négativement. D'un coup, il releva la tête.

¾   Oui, je me souviens de lui, mais c'est surtout de sa pétasse que je me rappelle, elle m'a transpercé le genou avec un couteau, la salope. Et cet imbécile de Sat...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Chung le prit par le col et le plaqua contre un mur en prenant soin de lui cogner la tête violemment. Il poussa un cri de douleur, et le regarda tétanisé, tandis qu'il lui serra le cou sans ménagement.

Chung pouvait voir la crainte dans ses yeux.

¾   Écoute-moi bien Jimmy, je crois que tu tiens vraiment à finir ta vie ici, dans cette ruelle paumée.

Jimmy se pétrifia et paniqua.

-       Tu as une facture à payer ce soir! susurra Chung à son oreille alors que sa main l'étranglait et le tenait fermement.

Chung le regarda impassiblement avant de claquer des doigts avec sa main libre pour appeler Sami.

¾   Occupe-toi de lui. dit Chung.
¾   C'est avec joie, répondit Sami. Bonjour, homme blanc, moi faire des bobos à toi ok? ajouta-t-il, en utilisant un accent bidon.

Sami lui asséna une droite qu'il n'est pas prêt à oublier. Jimmy tomba au sol avant que Sami ne le tire par les cheveux pour le relever. Il se mit ensuite à le bombarder de coups dans le ventre et sur la figure.

Ses gémissements et ses cris de douleur étaient palpables. Tandis que Sami ne cessait de le cogner à sang. Son visage était défiguré et ensanglanté.

¾   C'est bon Sami, laisse-le. dit Chung.

Sami se recula, et Jimmy tomba au sol une nouvelle fois, tellement il était sonné. Il tentait de reprendre sa respiration qui s'était coupée, et se passait une main au visage, tout en gémissant.

Chung regarda Jimmy.

Ses yeux craintifs, à la limite fuyants, montraient la peur qu'il ressentît.

¾   Là, tu sais qu'on est obligé d'en finir et c'est jamais très beau à voir. Au contraire, c'est même assez moche comme scénario.
¾   Je suis désolé, dit Jimmy.

Chung le trouvait pitoyable. Les dés étaient jetés. Chung se tourna vers Mori.

¾   Mori, on devrait faire quoi avec lui. demanda Chung.
¾   On devrait le finir pour abréger ses souffrances. répondit Mori.
¾   Et toi Sami, tu en penses quoi? demanda Chung.
¾   Bien tu sais, en finir avec lui serait l'idéal.
¾   Ah oui c'est bien ça. murmura Chung, en regardant sadiquement 

Jimmy qui était paralysé au sol, la bouche entrouverte à mesure qu'il prenait conscience de ce qui allait lui arriver. 

Son souffle se coupa et tenta de se relever sans succès.

¾   Non! cria-t-il affolé. Pitié, ne me tuez pas.

C'était le moment qu'ils détestaient le plus. Lorsqu'une pourriture se trouvait devant eux, commence  à supplier, et à déblatérer en espérant qu'ils lui laisseraient la vie sauve.

L'homme est si faible, si égoïste qu'il est prêt à faire n'importe quoi, allant même jusqu’à perdre sa dignité et son estime pour rester en vie. La plupart du temps, les gens sont même capables de sacrifier la vie des autres pour la leur.

¾   Vous êtes une bande d'enculés, pourquoi vous ne retournez pas dans votre pays au lieu devenir foutre la merde ici! cria Jimmy.
¾   J'aime quand tu deviens grossière. dit Sami. Bienvenue dans le monde du plus fort… chérie. ajouta Sami. Mori, tu as entendu ce qu'il nous a craché au visage!
¾   Oui, et ça me rend fou de joie. Jimmy, mon cher Jimmy, ce sont tes derniers mots avant de mourir? demanda Mori.

Chung s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et tapota sa joue sans douceur, lui arrachant un faible cri.

¾   Mori remonte-le.

Celui-ci ne se fit pas prier et se baissa pour prendre Jimmy par les épaules puis le mit debout sans le relâcher. Il le coinça contre le mur.

 Chung lui fit signe de le laisser s'occuper de lui. Il attendit qu'il le tienne avant de s'écarter.

¾   C'est ma femme que tu as essayé de violer cette nuit-là, pourriture de merde. dit Chung.
¾   Quoi? Elle s'en tapait deux à la fois, je savais que c'était une salope, dit Jimmy en riant, laissant entrevoir ses gencives ensanglantées.

Chung sortit son revolver et le pointa sans ménagement contre sa tempe. Il sentit Jimmy paniquer et tenter de se débattre, presque en pleurnichant. Chung raffermit sa prise sur lui pour l'empêcher de bouger.

¾   Tu vois ça? dit Chung.

Il agita légèrement son arme devant ses yeux avant de le pointer sur lui à nouveau.

¾   Cette chose va déterminer le temps qu'il te reste à vivre.

Jimmy ne répondit pas.

- Très bien. déclara Chung avant de charger son arme puis le coller expressément contre sa tempe.

¾   Je vous en prie, laissez-moi une chance… pleurnicha-t-il. C'est la peur qui m'a fait parler comme ça, je ne pensais pas ce que je disais.

C'en fut trop.

Des types qui supplient de les épargner, il en a vu des tas. Chung a horreur de ce genre de lâches, incapable de se comporter comme un homme.

Chung pointa son arme vers sa tête et tira deux coups successifs.

Il le vit complètement allongé au sol, les yeux ouverts et inexpressifs. Il était mort.

Une marre de sang se formait peu à peu à côté de lui, et il abaissa son arme en soupirant.

¾   C'est fini, on s'en va. dit Chung.
¾   Tu as fait ce qu'il fallait. dit Mori.
¾   C'est ce que je me dis à chaque fois. dit Chung.





À suivre…




Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

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