mercredi, avril 06, 2011

L'amour éternel... L'amour autenthique... XVII (corrigé)


L'amour authentique

XVII


Le lendemain, Mori fut rassuré de la voir saine et sauve.

¾   Tu vois! J’ai tenue, ma promesse! Je suis encore en vie.
¾   T’avais intérêt!

Ils sont tombés dans les bras l’un de l’autre. Mori n’en revenait pas de la voir vivante. C’est génial de voir à quel point, il avait confiance en elle. Enfin, il faut bien dire ce qui est. S'il n'avait pas préparé le terrain d’abord, elle ne sait pas ce qu’elle aurait fait.

¾   J’ai eu peur pour toi! Surtout que tu avais insisté pour que je quitte cet endroit.
¾   Pff! Quel manque de doigté! T’aurais pu dire. J’étais sûr que tu réussirais!

Il lui donna une petite tape sur la tête.

¾   Et maintenant, qu’est-ce que tu comptes faire?
¾   Oh! Reprendre ma vie, je suppose. Là où je l’avais laissée avant que je ne rencontre Chung. Enfin, il y a une dernière chose que je voudrais faire avant de tourner complètement la page et j’aimerais que tu sois avec moi.
¾   Tout ce que tu veux.

Elle alla chercher la boîte où reposaient les cendres de Chung. Mori et Madailéin allèrent dans le jardin.

Elle portait contre son cœur l’urne qui contenait les cendres. 

Madailéin sentit son esprit s’échapper. Elle pensait à Sato, lorsqu'il l'avait emmenée dans ce restaurant, dont elle n'y met plus les pieds et dont elle évite de se rappeler le nom. Il l’avait emmenée le soir même où il était rentré de Honk Kong, pensant qu'il ne reviendrait jamais. Et où, il l’avait demandée en mariage… Elle pensait à Chung... tout sur lui, lui manquait.

Mori posa ses mains sur ses épaules avec douceur. À ce moment, elle tourna son visage vers lui et lui adressa un sourire confiant. Mori sentit son cœur se remplir de gratitude pour elle, cette rousse pétillante au regard doux et dur à la fois, avec sa personnalité ténébreuse et déterminée qui avait transformé l'existence de son ami, Chung. Même si ce fut de courte durée. Elle a risqué sa vie pour lui. 

Elle était la femme de sa vie… Sa moitié sans laquelle il ne s’imaginait plus pouvoir vivre, ce qu'il lui avait dit quelques jours avant de mourir. 

Elle ouvrit la boîte. Sa gorge se serra.

Le fait de lui dire adieu fut insupportable. Elle l'aimait. Elle l'aimait tellement fort. Et sincèrement et profondément. Le plus étrange, ils n'avaient pas eu besoin de se déclarer, l'un était la moitié de l'autre, se complétant, se comprenant. Il lui avait donné tellement plus que ça, tellement d'amour et de bonheur.

Elle l'a perdu, elle parlera maintenant qu'à un fantôme ou peut-être elle lui parlera dans ses rêves.

¾   Chung. À tout ce que j’ai perdu en même temps que lui.

Mori a mis ses mains dans celles de Madailéin.

¾   Et aussi à tout ce qu’il t’a apporté. À tout ce qu’il a fait pour toi. À l’amour qu’il t’a porté.

Une petite brise s’est levée comme par enchantement. Elle a baissé l’urne peu à peu, jusqu’à ce que toutes les cendres se soient envolées.

¾   C'est trop dur de le voir partir comme ça, dit-elle.
¾   Ne t'inquiètes pas, je serai là comme tu as été là pour lui.
¾   Je sais qu'on se reverra, mais il faut que je te dise, merci Miro.
¾   Tu n'as pas à me remercier, dit-il.
¾   Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il soit mort, dit-elle en hochant la tête.
¾   Disons qu'il s'est absenté pour une période indéterminée, dit Miro en souriant.






À suivre…




Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrivez un commentaire