jeudi, avril 07, 2011

L'amour éternel - L'amour autenthique...Chapitre XIX (corrigé)


L'amour authentique

XIX


Ils emménagèrent dans leur nouveau nid, laissant derrière eux les fantômes du passé. Leur histoire était désormais celle d'un couple... normal. Quoique normal... était... peu importe.

Ils avaient choisi maison sur l'avenue Spadina à Toronto. Sinon Madailéin aurait fini par devenir folle s'ils avaient habité un coin trop tranquille.

Madailéin sortit de la chambre, lorsqu'elle aperçut un homme dans son salon qui parlait avec Chung et Mori.

¾    Madailéin, je te présente Sami, un ami d'enfance à Mori et moi.
¾    Je suis heureuse de vous rencontrer, dit Madailéin.
¾    Tu peux me tutoyer, dit-il avec un merveilleux sourire.

Mori et Sami avaient été recrutés pour les aider à emménager. En vérité, toutefois, Madailéin était la seule qui s'affairait à vider les boîtes, elle avait une quantité monstre de bouquins. Elle avait cinq boîtes uniquement pour ses livres. Jamais elle aurait laissé ses livres derrière elle.

¾    Putain, qu'est-ce que t'as rangé dans ces boîtes? Tu as ramené les cadavres de l'entrepôt avec toi? ironisa Mori en montant une des boîtes.

Sami se tourna vers Madailéin. Il s'approcha d'elle.

¾    Comme ça c'est vrai ce que tu as fait? dit Sami avec un regard impressionné.
¾    Euh! Oui, Sami, dit-elle avec un rire embarrassé.
¾    Sami, va aider Mori! dit Chung en le fusillant du regard.
¾    Excuse-moi Madailéin. J'avais oublié que Chung était un abonné de jalousie.com.

Elle lui fit un sourire timide.

Elle pouvait sentir le poids du regard de Chung sur elle.

¾    Alors, ça va bien? demanda-t-elle.
¾    Le pire est derrière nous. Et toi? dit Chung.
¾    La chambre à coucher et la cuisine sont rangées. dit-elle.
¾    La chambre à coucher? Tu n'as pas touché à mes affaires, n'est-ce pas?
¾    Tu ne vas me dire pas que ça va être une de tes petites obsessions bizarres?
¾    C'est juste plus facile pour moi quand tout est organisé. Je pourrais même t'aider à réorganiser. Alors tu le trouves comment mon ami Sami? dit Chung.
¾    Il semble être très gentil. dit-elle.
¾    Oui, et il faisait tomber toutes les filles au Lycée. dit Chung en la regardant.
¾    Tu n'essaierais pas de me tester ou de me tendre un piège? dit-elle.
¾    Non.
¾    Je n'ai rien entendu, s'esclaffa Mori.

Madailéin lui tira la langue.

¾    Madailéin, dit Chung doucement.
¾    Oui, dit-elle.
¾    Dis-le-moi! demanda Chung.
¾    Je t'aime, dit Madailéin.
¾    Désolé de vous interrompre, mais elle va devoir laisser combien de cadavres derrière elle pour te prouver qu'elle t'aime, dit Sami.
¾    Je t'ai pas sonné, dit Chung à Sami.

Sami le regarda en haussant les épaules.

Chung prit la main de Madailéin et l'amena dans un coin plus tranquille.

¾    Madailéin, rien ne nous oblige à faire quoi que ce soit cette nuit, si tu ne veux pas, dit-il. Je sais que nous sommes ici tous les deux, mais, on peut prendre notre temps.

Elle inclina la tête vers la gauche.

¾    Hum... Et toi, tu n'es pas prêt?
¾    C'est idiot comme question! Mais je comprendrais si tu étais réticente, peut-être que je t'ai fait trop mal.
¾    C'est vrai que je n'ai pas trop envie de replonger dans ce genre de situation.
¾    Moi, je plongerais dans n'importe quoi avec toi!

Sami avait entendu la dernière phrase et il leva les yeux au plafond.

¾    Hey Chung, pendant que tu fais ta déclaration, nous suons comme des porcs! cria Sami.

Il sortit pour aller rejoindre Mori.

¾    C'est pas croyable tout ce qu'il peut sortir comme conneries lorsqu'il parle à Madailéin. Il est le mec le plus redoutable devant un ennemi et il devient un gros minet devant elle. dit Sami à Mori.
¾    ...
¾    Elle est pas mal sa Madailéin, je ne l'avais pas imaginée comme ça, dit Sami. Dommage que Chung soit ridiculement romantique. Je lui ferais autre chose que de lui parler, ajouta-t-il en haussant les sourcils.
¾    Hey, ne fait pas l'imbécile, dit Mori en le fixant.
¾    Bien non, je vais la lui laisser. Je ne vais pas tenter de flirter avec une femme qui a tué trois hommes de sang-froid, par amour.

Il se releva en déposa la boîte sur le sol.

¾    Elle a fait ça par amour, tu te rends compte? Les femmes que j'ai rencontrées préparaient mon plat préféré par amour, elles n'auraient jamais tué des gens pour me venger. dit Sami en secouant la tête. Ouf!
¾    Tu n'as eu que des aventures! dit Mori. Tu as toujours traité les femmes comme des objets! ajouta-t-il.
¾    C'est parce que j'ai seulement rencontré... des objets. Et je ne les ai jamais forcées. dit Sami. Tu te rends compte... elle a réussi à piéger Liang, le roi de l'évasion. C'est toute une femme, putain ce que je donnerais pour (...)

Mori s'approcha de lui et le frappa derrière la tête.

¾    Hey, pourquoi tu m'as frappé? demanda Sami, surpris.
¾    Tu vas arrêter de parler d'elle comme ça, dit Mori en colère. Ce n'est pas une de tes chattes de gouttière.
¾    Nooooon! C'est pas vrai! Tu as le béguin pour elle? dit Sami avec un sourire en coin.
¾    Arrête de dire des conneries. Chung est mon ami, et il l'aime. C'est pour ça que je ne veux pas que tu parles d'elle comme ça! dit Mori en lui lançant un regard meurtrier.
¾    C'est parce que tu as peur de la réaction de Chung, il est jaloux comme un tigre. Il te tuerait, c'est certain.
¾    Toi aussi, s'il t'entend parler comme ça, dit Mori. Et je n'ai peur de personne.
¾    Avoue-le, tu as le béguin pour elle? Ooooh! dit Sami en éclatant de rire.
¾    Non. dit-il froidement.


****

Chung attira Madailéin vers la chambre. Il ferma la porte derrière eux. Il l'embrassa, et elle passa ses bras autour de son cou. Ses doigts s'affairèrent fébrilement sur la fermeture éclair de sa robe, la faisant descendre jusqu'au bas de son dos. Il descendit ses mains vers ses hanches, et il se recula.

  Tu n'as pas de... euh!
  Non, je n'ai pas eu le temps, et vous avez tout emballé avant que j'aie eu le temps d'en trouver! Et je ne trouve pas la boîte où sont rangés mes sous-vêtements. dit-elle.

Elle s'étira pour l'embrasser encore, mais il n'était pas revenu de son étonnement.

  Qu'est-ce qu'il y a?
  Tu as parlé à Sami comme ça, sans rien...
  J'avais ma robe quand même.

Chung hocha la tête.

¾    Il ne faut pas recommencer. dit-il. Sami est capable de sentir l'odeur d'une femme à des kilomètres. Tu es belle, soupira-t-il. Je crois que cela va me causer des problèmes, dit-il en faisant tomber la robe de Madailéin sur le plancher.
¾    Trouves-toi une femme plus moche, dit-elle.
¾    Tais-toi!

Chung la poussa sur le futon. Il se débarrassa du reste de ses vêtements.
Il a une silhouette mince et musclée, un véritable festin pour les yeux. Le plus étrange, c'est ses lunettes, il changeait de personnalité juste à les enlever. Il passait d'intello à "bad boy".

Il s'approcha d'elle comme un animal sauvage sur sa proie. Il la serra contre lui et l'embrassa, ses mains parcourant chaque partie de son corps.

¾    Je te veux maintenant, marmonna-t-il en pinçant ses cuisses avec ses doigts.
¾    Aïe, ça fait mal... cria-t-elle.

Quatre coups ont retenti sur la porte de la chambre.

¾    Hey, qu'est-ce que vous faites là-dedans?
¾    Barre-toi Sami, cria Chung.
¾    Tu peux prendre ton temps, on a fini. dit Mori.


****

Il s'embrassa violemment, laissant échapper des grognant. Pris dans la spirale du désir, la bestialité s'empara de lui. Il lui fit écarter les jambes et il y allait doucement pour lui donner le temps de s'accoutumer à son intrusion en elle.

Comme s'il ne pouvait plus s'arrêter, il la maintenait fermement, et donna alors un rythme violent, et elle griffa son dos. Rien n'aurait pu le faire arrêter. Il la retourna d'un coup sec et la fit cambrer sans douceur, et il la posséda encore, fermement.

Il la retourna encore une fois, comme pour contre carrer son sentiment, elle le regarda dans les yeux, provocante jusque dans sa manière de sourire.

¾    Si tu n'étais pas humain, tu m'aurais tué en me prenant comme tu le fais?

Chung était persistant et infatigable. Même si des gouttes de sueur perlaient entre ses sourcils, ne manifestait toujours aucune intention de ralentir lorsqu'elle sentit une sensation se former.

Chung fit mouvoir et pivoter ses hanches avec plus de vigueur et de rapidité.

¾    Laisse-moi te sentir, gémit-il.

Elle fut frappée par une sensation qui se répercuta dans tout son corps. Il colla sa bouche contre la sienne pour ne pas qu'elle pousse une plainte sonore, tandis qu'il continuait de bouger pour prolonger son plaisir.

Il attrapa ses lèvres, encore une fois, pour lui permettre de sentir plutôt que d'entendre ses gémissements d'extase quand il se libéra à son tour. Son corps fut secoué à nouveau.

Chung se coucha à côté d'elle et l'enveloppa comme dans un étau, en cuillère derrière elle, une jambe gardant ses jambes prisonnières.

Chung émit un grognement typiquement masculin.

¾    Tu as aimé? demanda-t-il.
¾    J'ai adoré et toi?
¾    J'ai chaud.
¾    Alors… Quoi maintenant?
¾    Quoi, quoi maintenant? demanda Chung, les sourcils froncés.
¾    Bien, tes amis t'attendent de l'autre côté, tu as oublié?

Il sourit.

¾    Ils sont partis...
¾    Tu en es sûr?
¾    Oui...
¾    Pourquoi m'as-tu empêché en m'embrassant?
¾    Parce que c'est meilleur... et... il releva le haut de son corps en se tenant sur ses coudes. Je ne t'ai pas fait mal, j'espère? Parce que j'ai perdu les pédales, et j'ai eu de la misère à me contrôler.
¾    Tu ne te souviens pas? demanda-t-elle, surprise.

Il se laissa retomber sur le lit.

¾    Ce n'est pas ce que j'ai dit, mais je veux dire que mon côté animal a pris le dessus.
¾    Ah! Ok.

Chung roula des yeux.

¾    Est-ce que j'en ai trop dit?


Il commença à avoir l'air inquiet.

¾    Non, j'attends juste que mon corps se mette à fondre et se répande partout.
¾    Ça non... la chambre cMest sacrée. Si tu veux te répandre va dans le salon.
¾    Charmant. dit-elle en plissant les yeux.

Il se retourna vers elle et posa ses lèvres doucement sur les siennes. Elle ne pourrait jamais plus se passer de la douceur de ses baisers qui faisaient tambouriner son cœur.





À suivre…




Karole McDowell 2011 - (c) La reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

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