lundi, février 14, 2011

Amour éternel - Chapitre XVIII







*AMOUR ÉTERNEL*

- XVIII


Les jours passaient et Chung devait régler ce conflit. Il devait parler avec Sami. Il se sentait mal, comment a-t-il pu faire des avances à Madailéin. Il en n'avait pas assez fait en se faisant passer pour son frère, pour détourner Madailéin de lui. Il lui avait pardonné, mais là, il avait dépassé les bornes.

Il avait envie d'arrêter de tout casser.
Il avait envie d'arrêter de se déchirer.
il voulait simplement être avec elle, c'était vraiment trop demandé?

Il gara sa voiture devant la maison de Sami. Il souffla un peu, mit les mains sur le volant et regarda la maison. Il balança sa tête de droite à gauche.

Sami l'ayant vu arriver, lui cria d'entrer. Chung entra et le regard qu'il lui jeta, gela Sami sur place.

- Écoute Chung, je ne sais pas ce que tu as, je connais ce regard là, je crois qu’il y a un malentendu, dit Sami.
- Tu crois? dit Chung en essayant de garder son calme.
- J’en suis sûre! dit Sami avec un sourire.
- Alors ça t'amuse de faire des avances à ma copine? De quel droit l'as-tu touché? cria Chung.
- T’as fini? dit Sami.
- Ne t'approche plus jamais de Madailéin. Elle est à moi! Tu as compris? cria Chung. Mon rêve que j'avais pris pour une banalité, devient plus clair à présent, ajouta Chung avec un regard tranchant.
- Calmes-toi Chung! dit Sami.

Sami avait l'air serein, mais il connaissait bien Chung et ce qu'il pourrait lui faire.

- Chung, si tu étais vraiment amoureux d’elle, tu ne la ferais pas souffrir comme ça! Et j (...)
- Quoi? dit Chung en colère.
- Ferme-là et écoute-moi! cria Sami à son tour. Ta réaction lui a montré que tu ne lui fais pas tellement confiance. Tu es en tort et je déteste que tu la fasses pleurer. Tu crois qu'elle va rester longtemps avec toi, si tu la forces à vivre dans l'ombre? Tu n'es même pas capable d'affronter la situation. ajouta Sami en colère. Oui... j'ai un faible pour elle, et oui, elle serait plus heureuse avec moi! continua-t-il. Elle m'a repoussé, elle m'a dit qu'elle était amoureuse de toi!
-...
- Si tu ne veux pas perdre ce que tu as de plus beau dans ta vie, tu ferais mieux d'en prendre soin et peu importe ce que tu me feras subir, je ne te laisserai pas la détruire. Ouvre les yeux! cria Sami. Elle t'aime. Tu es chanceux d'avoir une femme aussi fidèle, parce que j'en connais qui se serait laissé faire sans hésiter.
- Tu n'as pas le droit de me dicter ma conduite et surtout de me dire ce que j'ai à faire! cria Chung à son tour.
- Alors prouve-lui que tu l'aimes, et cesse ce petit jeu de relation cachée. Sinon, je te conseille d'épouser Zi, et de laisser Madailéin tranquille. Laisse-lui faire sa vie, si tu ne veux pas la faire avec elle! cria Sami. Tu attends quoi pour la montrer? Qu'elle soit vieille et ridée? 

Sami bouscula Chung pour le provoquer, il tapa sur son épaule à deux reprises, la troisième fois qu'il lui frappa l'épaule, Chung eu un réflexe et lui saisit le poignet.

- Je t'interdis de la toucher, plus jamais tu ne l'embrasses ou que tu tentes quoique ce soit, t'as compris? Sinon je te jure, je te tuerai de mes propres mains.
- Ça suffit arrêtez ça. cria Madailéin en leur direction.
-Je t'avais dit de rester chez toi, Madailéin! cria Chung.
- Chung tu deviens dangereux quand tu ne contrôles pas. reprit Sami. Tu perds la tête!

(Quelques heures, plus tard)

Il s'installa en face d'elle.

- Sami vient de tout me raconter, dit-il.
- Tu l'as frappé? demanda-t-elle.
- Non. dit-il en baissant les yeux.
- Tu l'as frappé?! dit-elle en baissant la tête pour voir ses yeux.

Chung prit le visage de Madailéin dans ses mains, et la fixa.

- Je suis désolé, dit-il.
- Tu n'as pas à être désolé. Ta réaction est légitime.
- Mes insultes, tu ne les méritaient pas. Je regrette de t'avoir fait du mal et d'avoir douté de ta fidélité alors que toi, tu m'as toujours fait confiance. Je veux que tu saches que même si Sami ne m'avait pas donné d'explications, je ne t'aurais jamais laissé me quitter.

Elle le fixa un instant, mais finalement sa réponse sembla la convaincre.
Elle lui sourit tendrement. Il n'aurait pas pu souhaiter mieux. Alors, il s'approcha doucement de son visage et pressa ses lèvres sur les siennes. Ils avaient déjà effectué plusieurs fois ce geste, pourtant à ce moment-là, il pouvait réellement signifier quelque chose, autant de bonheur dans un simple baiser. Mais un baiser si attendu, si désiré.

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Karole McDowell 2011 - (c) Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de l'auteure.

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